09/04/2009
La tête vide... le coeur plein !
Et pourquoi pas le contraire ? non c'est impossible. J'ai remarqué, lorsque j'avais la tête vide, , je n'avais pas très envie d'écrire, tout s'embrouillait (ah ! tiens elle ne serait donc pas vide ma tête ?) j'ai le coeur si plein... qu'il est gros ! Bizarre quand même, surtout après une assez bonne journée... Une triste nouvelle quand même, un ami a du faire "endormir" son chien âgé de 15 ans ! Il s'excusait presque d'avoir pleuré... pour le consoler je n'ai pu lui dire que... s'il n'avait pas pleuré c'est ça qui aurait été anormal. Moi aussi j'ai pleuré... et plusieurs fois... j'ai perdu 2 chats que j'adorais... deux chiens, dont un qui a été un véritable ami. Je vous en avais parlé ici, mon Hector, le Labrador ! C'est vrai, des larmes pour eux, pourquoi pas ? il ne faut surtout pas en avoir honte. Il est vrai que la trace laissée par un animal ressemble plus à un souvenir tendre qu'à de la tristesse... qui s'estompe avec le temps.
Rien à voir avec le vide laissé par "celle" qui s'est envolée ! mais où se cache-t-elle celle là ? que faire pour la revoir ?
C'est l'éternelle question à laquelle je n'aurai jamais de réponse sauf si.... qui sait une autre vie ? mais justement qui connaît la vérité sur cet après qui ne peut certainement pas être pire que le présent... si tout cela existe !
19:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : espérance
08/04/2009
Mon petit cochon provocateur !
Merci Joël... oui un grand merci à toi ! Me croiras tu si on m'a reproché d'avoir fait disparaître cet adorable cochon qui dit sans détour ce qu'il pense des hommes qui l'élèvent, l'engraissent... pour finir par le tuer et le manger ! Il crie vengeance.... :-))))
J'aime bien les cochons... non pas ceux sur deux pattes... mais les vrais, ceux qui ont un appendice en tire bouchon ! Pourquoi ?
Il y a bien longtemps, Sophie était une petite fille... un jour, sans doute avait elle mangé comme un.... cochon, je le lui dis...
Quelques jours après je ne sais sur quel marché aux puces je trouve un petit cochon en or que je lui offre... de là est partie son envie de les collectionner. Elle peut revenir quand elle veut, ils sont tous là, dans une vitrine. Presque tous ont une histoire, sont un souvenir d'amis ou de voyage !
Ben oui, eux et moi nous voulons imaginer qu'un jour elle reviendra ! quelle bonne surprise !!!
Il paraît que c'est impossible, mais pourquoi n'aurait on pas le droit de rêver à des jours improbables, hein ? est ce interdit ?
20:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : amour éternel, souvenir
07/04/2009
copier/coller
En ouvrant le Mac ce matin, comme chaque jour, je me demandais ce que j'allais inventer pour alimenter ma note quotidienne ici...
Incapable de dire mieux... je vous confie ce que vient de m'écrire un ami :
"Un monde qui ne pense pas mais ne fait que consommer et jouir, un monde dépourvu de sens moral, aussi bien privé que public, est condamné à disparaître et il le mérite.
Il ne nous reste plus, chacun à notre modeste échelle, qu'à aimer ceux que l'on croise ici et maintenant, à les considérer comme des autres nous-mêmes, à les entourer de respect. Pour que les pauvres puissent faire l'expérience du regard de l'autre, et les riches prendre conscience de leurs obligations."
11:33 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : notre monde
06/04/2009
Enfants gommés...
Il faut un évènement tragique comme celui de cette découverte d'enfants vivant des égouts pour qu'on parle, pendant quelques jours à peine, des enfants en danger !
Chaque jour il y en a des milliers qui meurent de faim, de soif, de froid, de maltraitance, de maladie... dans l'indifférence générale, totale... à l'exception de quelques ONG, et au courage de quelques uns qui bien souvent risquent leur vie pour tenter de les secourir.
Cela peut paraître une goutte d'eau dans un océan d'horreur... mais un seul enfant sauvé est un océan de bonheur !
Ce n'est pas la première fois que je m'indigne sur ce blog... et je fais quoi ? que puis je faire ? Inutile de partir très loin, l'enfance en souffrance est bien souvent là, à notre porte et nous ne la voyons pas !
Est ce de l'indifférence, sommes nous aveuglés par la profusion de tout ce que nous à portée de main ? OK c'est la crise, mais vous, nous, moi... je fais sans doute plus attention à ce que j'achète, un peu moins de folies, de conneries, de superflu... mais l'essentiel nous l'avons toujours, il faut avouer que nous ne manquons de rien !
C'est quand même atroce de voir ces images, d'enfants squelettiques, et parfois sur une même page une pub pour "perdre ses kilos superflus"...
Elle est où la solution ?
Solidarité mondiale ? ça existe ?
18:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : injustice, tristesse, malheur, oubli
05/04/2009
Vrai ou faux ?
Un mot assassin !
Cela se passait... je ne me souviens plus quand ! Mais situer une histoire dans le temps, quelle importance ?
Il était une fois... des amis inséparables. Lorsqu'ils étaient éloignés les échanges "intensifs" se faisaient par courrier... téléphone !
Quand ils avaient la chance de se retrouver ils n'arrêtaient pas de se raconter des histoires, de se confier leurs petits et grands secrets, leurs espoirs et déceptions, leur vie quotidienne et leurs grands projets. Pas toujours d'accord, mais ils trouvaient toujours les mots, le ton... pour se le dire. Ainsi cette belle amitié n'a fait que croître et embellir.
Puis un jour, alors qu'ils étaient en vacances... se promenant bras dessus, bras dessous... cherchant un coin d'ombre... Est ce la chaleur ou le soleil qui leur a tapé sur le système ? Voilà que l'un d'eux, pour la première fois, s'adresse à l'autre sur un ton d'une rare agressivité. Ce dialogue n'est pas assez joli pour le rapporter ici. Bref, ils n'étaient pas d'accord... pour la première fois les mots ne pouvaient les rapprocher !
Voici ce que je peux vous raconter...
"Ce soir là - c'était un soir d'été - nous étions sous les marronniers, au fond du jardin. Après un de ces longs silences qui remplissaient nos promenades, elle quitta tout à coup mon bras, et me dit : Courons !" (phrase extraite de Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo)
Courons... ce petit mot assassin était en fait le comble de l' agressivité... elle savait très bien que je ne pouvais pas courir... avec une jambe dans le plâtre.
Elle s'est enfuie, sans se retourner...
Je l'ai laissée partir et, depuis ce jour, notre belle amitié s'est envolée.
Je pense qu'elle avait de bonnes raisons pour cela, à l'époque je lui connaissais un paquet de problèmes... alors que les miens s'estompaient.
C'est curieux, elle n'a laissé ni vide, ni manque, en moi !
Je ne sais plus où j'ai lu ce qui me revient à l'instant "Il n'y a rien à perdre, car rien à posséder, juste accueillir, recevoir..."
19:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : souvenir, amitié, émotion