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04/03/2009

Les yeux parlent...

Lorsque je pense à certaines personnes, le regard est l'image qui s'impose en premier. Il y a le regard que l'on porte et celui que l'on reçoit...
Je pourrais raconter bon nombre de souvenirs attachés au regard...

Par pitié pour vous, deux seront bien suffisants :

REGARD PORTÉ : Un dimanche d'été, l' après midi. De ma fenêtre, dans l'avenue vide et silencieuse, j'aperçois un couple, enlacé, s'embrassant tendrement... Ils reprennent leur marche, leurs bras s'entremêlant. Derrière eux trottine un petit bonhomme, pas plus haut que trois pommes... il pleurniche, a de la peine à suivre le rythme des "grands".
Il arrive à la hauteur de son papa (?) et s'agrippe à son pantalon, faisant bien comprendre qu'il voudrait qu'on le porte.... Et que fait cet homme qui paraissait si tendre avec sa compagne ? Il arrache le "joujou" que l'enfant serrait contre lui, le jette à terre, et l'écrase rageusement. Voilà ce que mon regard a enregistré.
Je n'ai pas supporté cette "cruauté". J'ai engueulé ce bonhomme. Non sans regret... et si je l'avais vexé et que ça retombe sur
l'enfant ???

REGARD RECU : A Saïgon (OK HCM) une amie venait d'adopter une petite fille. En octobre 2003 elle avait juste deux mois lorsqu'on lui dit qu'elle serait séropositive donc "inadoptable". Nous avons eu de sérieux doute sur ce diagnostic. Son travail l'empêchant d'aller là bas, je l'ai remplacée. Après une prise de sang à l'Institut Pasteur, pas question de taxi en raison des encombrements , je choisis mon adorable moto pousse (très prudent) pour nous raccompagner à l'orphelinat où elle était obligée de rester jusqu'à nouvel ordre. Dans mes bras, elle s'est endormie. Aux yeux des autres, une dame plus toute jeune, qui aurait adopté ce bébé, cela ne semblait rien avoir de choquant.... Au contraire. Je crois bien qu'on ne m'a jamais adressé autant de beaux sourires et de regards bienveillants !
Pour la petite histoire tous les tests ont été négatifs... Aucune séropositivité !
Un regard n'est jamais neutre : ne dit on pas le poids du regard, un regard noir, un regard bienveillant, un beau regard...
Un souvenir lointain : quand j'étais petite fille combien de fois ai je entendu :
"Françoise, elle a les yeux qui parlent". Ont ils su lire ce qu'exprimait mon regard ? J'en doute, autrement il m'auraient tuée.... du regard !


03/03/2009

Les mots incrustés

Pour cet exercice il faut "incruster" quatre mots, c'est à dire les placer phonétiquement dans un texte.
aujourd'hui : hortensia réséda pétunia bégonia. Les "inscrutations" sont en majuscules pour être faciles à repérer.


Les silences du coeur

Véronique, en découvrant ce bouquet que tu nous invites
à incruster me revient en mémoire ce merveilleux poème d'Aragon
(y en a t il de lui qui ne soient pas merveilleux ?)
La rose et le réséda.
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats....
Et je me mets à rêver, laissant mes idées divaguer au
fil des mots. Quelle impORTANCE Y A t il, ou plus
exactement attachons nous à ces histoires que nous
contons, confions ici. Je me dis alors "tu pourRAIS ET
DAvantage aller plus loin ?". Sans doute, comment
s'améliorer, faut il chercher au tréfonds de soi, tout
raconter. Je ne le crois pas. Une autre pensée me vient encore
"pour avoir la PAIX TU NIAS souvent l'évidence"...
je l'avoue. C'est vrai, mon coeur hésite à
s'ouvrir, ce pauvre coeur tant blessé qu'il en
devient parfois BÈGUE. OH NIA t il sciemment ou
préféra t il oublier certaines de ces histoires
douloureuses ? Mon coeur se tait, oui, préférant garder
pour lui seul une parole... un sourire, la chaleur, ,
la tendresse, l'amour... , tout ce qu'il a engrangé
pendant les années roses... et qu'il repasse en boucle
pendant les jours noirs ! ces années qui lui restent à
vivre sans ELLE.



02/03/2009

15h26

Oui, 15h26 ... heu non erreur, le temps que j'écrive quelques mots il est déjà 15h27... incroyable comme le temps passe. C'est d'une rare originalité de le constater et d'avoir le culot de le dire ici. Bon, je vous fais grâce... quoi déjà 15h28.... j'arrête de regarder ces petits chiffres qui s'affichent et me narguent en haut et à droite de l'écran. Le temps, ce foutu temps... qui file, défile, nous glisse entre les doigts ! je me souviens avoir déjà écrit une note sur lui. On pourrait en écrire tous les jours, mais ce serait fastidieux à la longue. Parce que le temps, chaque minute qui s'écoule, c'est notre vie qui fout le camp avec elle... Qui fout le camp ? et si c'était tout simplement le plaisir, la joie d'un instant ? En une minute tout et rien peuvent aussi bien arriver. C'est long une minute quand on va mal... et c'est fugace quand on va bien !
Combien de minutes ai je perdues dans ma vie ? et finalement ne rien faire ou faire des conneries, travailler ou dormir, lire ou prendre un bain.... aucune de ces actions ne sont des minutes perdues... Surtout ne rien faire... c'est dans ces moments là que la réflexion est parfois la plus intense... et réfléchir c'est tout, sauf ne rien faire.
Je vais aller réfléchir quelques minutes avant d'envoyer cette note. Après tout n'est elle pas stupide ?

01/03/2009

A chaque tirage je gagne !

Oui, je ne mens pas... quel que soit le jeu de hasard que propose charitablement la Française des Jeux... je gagne ! Même au PMU , à chaque course je gagne... Toutes les semaines et même tous les jours... Voulez vous connaître mon secret ? je pourrais vous le vendre ce qui m'enrichirait... non, décidément je ne suis pas comme ça... Cadeau, je vous en fais cadeau... Au début il faut investir une petite somme pour acquérir la tirelire ou le coffre fort ou vous stockerez vos gains, que dis je vos gains... votre fortune ! Une vieille chaussette fera aussi bien l'affaire... si elle n'est pas percée.
Quand vous êtes sur le point d'investir quelques euros (ou un paquet pour certains) vous vous mordez les doigts, vous passez votre chemin et en rentrant chez vous... il suffit "d'investir" cet argent... en le plaçant dans votre tirelire.. Si vous multipliez la somme économisée, chaque semaine, chaque mois.... au bout d'une année cela représente un beau petit magot. C'est votre banquier qui va être content si vous "ouvrez un livret A" :))
Pour les fumeurs... la recette marche aussi... Je l'ai utilisée en 1982... J'ai décidé d'arrêter de fumer le 6 octobre 1982... un jour très précis. Depuis, hélas, je n'ai pas gardé ce que j'aurais investi en tabac... dommage, vous imaginez ce que j'aurais mis de côté pendant près de 27 ans... parce que, en plus , je fumais des cibiches dites "de luxe"... Des Dunhill entre 1 paquet 1/2 et parfois deux par jour !
Ne pas se laisser tenter par ce qu'il faut bien appeler des conneries... cela permet peut être, au bout d'un moment, de s'offrir tel objet dont on rêve depuis longtemps... et pourquoi pas un voyage....
Etre gagnant à coup sûr, c'est plus sympa que perdant... à coût certain. arf... arf...

28/02/2009

en passant l'aspirateur

"Souviens toi que tu étais poussière et que tu redeviendras poussière." Quel programme ! Ce matin, passant l'aspirateur, je me suis posée une curieuse question. Cette poussière qui est venue se déposer chez moi d'où vient elle . Plus exactement qui est elle ? Puisque de la poussière originelle nous retournons à la poussière... ce sont peut être nos ancêtres qui nous rendent visite sous cette forme. Il m'a plu d'imaginer que je venais d'aspirer un peu de Mitterand, qui s'est mélangé à Jean Paul II, Tiens il m'a semblé voir le nez de de Gaulle, un pied de Clémenceau.... un peu de poussière de Brassens, juste à côté d'un brin de Brel.... Curieux mélange dans le sac d'un aspirateur.
Heureusement que le bruit du moteur couvre les voix de ces revenants... Au fait, la poussière humaine peut elle parler ?
Et si mon père et ma mère se retrouvaient sous mon lit... de jolis petits moutons... Une certitude, ma fille, je ne risque pas de l'aspirer ou de l'épousseter... elle est là, près de moi, pour toujours. Et le jour où j'irai la rejoindre, je veux qu'on mêle mes cendres aux siennes, ainsi j'ai la certitude que nous serons réunies pour l'éternité. Je me berce de cette illusion tout en sachant que les cendres sont de la poussière, sans vie... sans âme ! Bien que, symboliquement, l'avoir si proche... je ne pourrais pas m'en défaire, ce serait comme une seconde mort !
Pas marrant ? ben je vous raconte ce que j'ai en moi à l'instant où j'écris ! Et si partager était une façon d'évacuer sa douleur ?