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03/03/2009

Les mots incrustés

Pour cet exercice il faut "incruster" quatre mots, c'est à dire les placer phonétiquement dans un texte.
aujourd'hui : hortensia réséda pétunia bégonia. Les "inscrutations" sont en majuscules pour être faciles à repérer.


Les silences du coeur

Véronique, en découvrant ce bouquet que tu nous invites
à incruster me revient en mémoire ce merveilleux poème d'Aragon
(y en a t il de lui qui ne soient pas merveilleux ?)
La rose et le réséda.
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats....
Et je me mets à rêver, laissant mes idées divaguer au
fil des mots. Quelle impORTANCE Y A t il, ou plus
exactement attachons nous à ces histoires que nous
contons, confions ici. Je me dis alors "tu pourRAIS ET
DAvantage aller plus loin ?". Sans doute, comment
s'améliorer, faut il chercher au tréfonds de soi, tout
raconter. Je ne le crois pas. Une autre pensée me vient encore
"pour avoir la PAIX TU NIAS souvent l'évidence"...
je l'avoue. C'est vrai, mon coeur hésite à
s'ouvrir, ce pauvre coeur tant blessé qu'il en
devient parfois BÈGUE. OH NIA t il sciemment ou
préféra t il oublier certaines de ces histoires
douloureuses ? Mon coeur se tait, oui, préférant garder
pour lui seul une parole... un sourire, la chaleur, ,
la tendresse, l'amour... , tout ce qu'il a engrangé
pendant les années roses... et qu'il repasse en boucle
pendant les jours noirs ! ces années qui lui restent à
vivre sans ELLE.



30/11/2008

Histoire de rire un peu...

Quelques mots d'explication : je participe à un atelier d'écriture (si le coeur vous en dit vous êtes bienvenu(e)s)
L'exercice du jour appelé les "mots incrustés" nous oblige a utiliser quatre mots imposés... mais surtout pas dans leur sens initial.
Il faut les entendre, phonétiquement. Pour les retrouver facilement ils sont en majuscules dans le texte...
Pour celui ci... les mots... non je ne vous les dis pas, trop facile, si vous avez le courage notez les en commentaire.
Rendez vous en décembre !


Merci Pascal !
Ces quatre mots... ces merveilleux mots avec lesquels il va falloir jouer maintenant... merci de les avoir choisis ! J'ai l'impression que vous êtes venu visiter mes rêves la nuit dernière... parce que ces mots vous me les avez soufflés à l'oreille, alors que je faisais un rêve horrible, un cauchemar comme j'en fais rarement. Ecoutez moi plutôt ! Sur ce beau pont parisien qui enjambe la Seine un soldat est là, il veille sur la montée du niveau de la Seine. Sans savoir ni pourquoi ni comment il me dit "Bonjour Françoise, pourquoi tu me regardes fixement ? "Ben... heu... j'ai envie de rester près de toi ?" "Mais non ! Le zouave célèbre que je suis, le seul,l'unique celui de l'ALMA N'A QUE faire d'une compagne...". Ah des compagnes j'en ai eu dans ma vie, la dernière je l'ai zigouillée. Un jour elle, ma douce, ma belle... oui sans que je comprenne pourquoi voila qu'elle m'inCRIMINE. ELLE m'accuse de m'habiller comme un.... zouave ! La colère me prend... sans réfléchir je la TUE ! NERvi... un nervi voilà ce que j'étais devenu ! Tu sais ce que c'est un nervi, un tueur comme moi. J'ai pris son corps et l'ai porté ici même... son corps enFOUI NE REmontera jamais. Pour me punir un sort m'a condamné à rester ici, transformé en zouave de pierre. Et sous mes pieds repose le corps de ma belle..." J'ai vu une larme rouler sur sa joue !"
A ce moment précis j'ai entendu un chant langoureux, comme une plainte venu du fond des eaux... le chant d'une sirène... Ouf, je me suis réveillée en sursaut, le coeur battant la chamade... au pied de mon lit, me fixant de ses yeux jaunes... ma chatte miaulait doucement réclamant ses croquettes du matin....
Je crois que je ne traverserai plus jamais ce foutu pont...
j'aurais trop peur que mon cauchemar devienne... réalité !
mardi 25 novembre 2008