25/04/2009
Une bonne excuse !
Un beau jour d'été à Cadaqués (photo ci dessus) mon amie Ana(je l'aime comme une soeur) et moi avions comme toujours mille choses à nous dire.
Elle dans un très bel espagnol teinté de quelques accents argentins (elle dit platja et non playa... aca et non aqui... j'adore) et moi en baragouinant comme je peux... un exemple : non pourquoi me rendrais je ridicule devant vous tous. Bref... l'envie d'une boisson naturelle, fraîche nous fait atterrir dans cet endroit mythique de Cadaqués... chez Tao. Endroit calme, cool... Eduardo, l'homme tranquille à la barbe fleurie (ou presque) , nous demande ce que nous voulons boire. D'une seule et même voix nous répondons "un zumo de manzana" (jus de pomme".... "de la machine ou du bocal".... "oh de la machine"... La machine est une simple centrifugeuse...
Alors là Eduardo nous a bien étonnées... "ah, l avec une grimace, avec la machine, les pommes souffrent... J'ai visité l'endroit où on met le jus de pomme en bocal, les pommes là bas n'ont pas mal"... Ben s'il le dit.... mais nous n'avons pas changé d'avis "de la machine..." et Ana et moi nous sommes regardées d'un air entendu et.... avons piqué un fou rire.
L'Eduardo en question nous le connaissions assez pour savoir qu'au fond de sa main poussait un long poil qui n'appartient qu'à ceux que l'on classe dans la catégorie des..... paresseux.
Remarquez... farniente, chaleur.... c'est évident, 'il est plus facile d'ouvrir un bocal que de nettoyer la pulpe de fruits qui s'incruste dans tous les coins et recoins de la machine !
Il ne manquait pas d'imagination Eduardo... Il est toujours à Cadaqués, a une jolie boutique de produits bio... qui sent bon les épices du monde.... et qu'il ouvre quand ça lui chante, généralement tard le matin... ou tard le soir ! dans la journée, je pense qu'il rêve de pommes heureuses, bien dans leur peau !
19:05 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paresse, naïveté, imagination, sourire
03/01/2009
et pourquoi pas ?
Une fourmi de 18 mètres avec un chapeau pointu sur la tête....
Un petit poisson un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre....
Après tout pourquoi pas ? en ouvrant bien les yeux et son coeur on peut voir des choses absolument extraordinaires...
Au violon, mes sanglots longs
Bercent ma peine
J'ai reçu des coups près du colon
J'ai mal vers l'aine !
(Boby Lapointe)
Ces quelques mots d'un très grand Monsieur, uniquement pour le plaisir de l'élire !
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : point d'interrogation, sourire
28/12/2008
de Paul Verlaine
Verlaine ! impossible de faire mieux, je n'essaye même pas. Une petite différence quand même. Si tant de peine mon coeur a, ce n'est pas sans raison. Regardez moi... mon visage s'habille d' un sourire, ce grand sourire que vous offrent les enfants; je le leur renvoie "par retour de visage" avec en prime un Amour gros comme ça, gros comme mon coeur qui ne pleure pas quand ils sont là, dans ma vie.
IL PLEURE DANS MON COEUR
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
11:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, coeur, enfants, sourire
14/12/2008
juste pour le fun...
Hier samedi, ne reculant devant aucune bêtise à faire... je suis allée à la FNAC, à l'heure la pire.... 16 h30... une amie, aussi naïve que moi, a tenté de faire renouveler sa carte d'adhérent ! une queue aussi impressionnante que celle devant les boulangerie pendant la guerre.... seulement deux pauvres dames pour remplir des centaines de dossier d'ouverture de crédit (temps de crise oblige)...
Crise ? je me demande il y avait foule... mais les achats étaient peut être modestes.... Bref. Pendant qu'un vendeur, Laurent, aimable et compétent (oui, nous avons de la chance à Perpignan ils sont comme ça nos vendeurs) nous expliquait le pourquoi et le comment d'un iphone... une dame lui coupe la parole et l'air tout à la fois inquiet et interrogateur demande "C'EST Où LES FILMS D'HORREUR ?"
Dans ce superbe magasin qui, il y a cent ans, abritait les "Dames de France" y aurait il un coin secret, une cave, réservé aux films qui font trembler, empêchent de dormir, invitent les morts vivants dans notre chambre, nous font rêver d'être l'amante de Nosferatu ou autre créature repoussante ? Cette dame dort elle dans un cercueil ? Nous nous posons quelques questions. Un étage consacré à chaque catégorie de DVD.... Aventures, enfants, Q, bon j'en passe.... trois étages ne suffiraient pas ! soyons sérieux !
Cette question, je l'ai trouvée bizarre quand même.... quand j'essaie de retrouver le visage de cette dame, je vois un monstre aux canines immenses qui lui couvrent le menton... je me demande même si elle n'avait pas des griffes... il me semble qu'un peu de fumée sortait de ses oreilles ou de ses narines... je ne sais plus trop... et quelle odeur ! on aurait dit du soufre...
Non décidément les grands magasins un samedi après midi quelques jours avant Noël, c'est l'enfer !
19:49 Publié dans blog pour rire ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : film d'horreur, sourire, étonnement
30/11/2008
Histoire de rire un peu...
Quelques mots d'explication : je participe à un atelier d'écriture (si le coeur vous en dit vous êtes bienvenu(e)s)
L'exercice du jour appelé les "mots incrustés" nous oblige a utiliser quatre mots imposés... mais surtout pas dans leur sens initial.
Il faut les entendre, phonétiquement. Pour les retrouver facilement ils sont en majuscules dans le texte...
Pour celui ci... les mots... non je ne vous les dis pas, trop facile, si vous avez le courage notez les en commentaire.
Rendez vous en décembre !
Merci Pascal !
Ces quatre mots... ces merveilleux mots avec lesquels il va falloir jouer maintenant... merci de les avoir choisis ! J'ai l'impression que vous êtes venu visiter mes rêves la nuit dernière... parce que ces mots vous me les avez soufflés à l'oreille, alors que je faisais un rêve horrible, un cauchemar comme j'en fais rarement. Ecoutez moi plutôt ! Sur ce beau pont parisien qui enjambe la Seine un soldat est là, il veille sur la montée du niveau de la Seine. Sans savoir ni pourquoi ni comment il me dit "Bonjour Françoise, pourquoi tu me regardes fixement ? "Ben... heu... j'ai envie de rester près de toi ?" "Mais non ! Le zouave célèbre que je suis, le seul,l'unique celui de l'ALMA N'A QUE faire d'une compagne...". Ah des compagnes j'en ai eu dans ma vie, la dernière je l'ai zigouillée. Un jour elle, ma douce, ma belle... oui sans que je comprenne pourquoi voila qu'elle m'inCRIMINE. ELLE m'accuse de m'habiller comme un.... zouave ! La colère me prend... sans réfléchir je la TUE ! NERvi... un nervi voilà ce que j'étais devenu ! Tu sais ce que c'est un nervi, un tueur comme moi. J'ai pris son corps et l'ai porté ici même... son corps enFOUI NE REmontera jamais. Pour me punir un sort m'a condamné à rester ici, transformé en zouave de pierre. Et sous mes pieds repose le corps de ma belle..." J'ai vu une larme rouler sur sa joue !"
A ce moment précis j'ai entendu un chant langoureux, comme une plainte venu du fond des eaux... le chant d'une sirène... Ouf, je me suis réveillée en sursaut, le coeur battant la chamade... au pied de mon lit, me fixant de ses yeux jaunes... ma chatte miaulait doucement réclamant ses croquettes du matin....
Je crois que je ne traverserai plus jamais ce foutu pont...
j'aurais trop peur que mon cauchemar devienne... réalité !
mardi 25 novembre 2008
19:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exercice d'écriture, petite histoire, sourire