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05/04/2009

Vrai ou faux ?

Un mot assassin !

Cela se passait... je ne me souviens plus quand ! Mais situer une histoire dans le temps, quelle importance ?
Il était une fois... des amis inséparables. Lorsqu'ils étaient éloignés les échanges "intensifs" se faisaient par courrier... téléphone !
Quand ils avaient la chance de se retrouver ils n'arrêtaient pas de se raconter des histoires, de se confier leurs petits et grands secrets, leurs espoirs et déceptions, leur vie quotidienne et leurs grands projets. Pas toujours d'accord, mais ils trouvaient toujours les mots, le ton... pour se le dire. Ainsi cette belle amitié n'a fait que croître et embellir.
Puis un jour, alors qu'ils étaient en vacances... se promenant bras dessus, bras dessous... cherchant un coin d'ombre... Est ce la chaleur ou le soleil qui leur a tapé sur le système ? Voilà que l'un d'eux, pour la première fois, s'adresse à l'autre sur un ton d'une rare agressivité. Ce dialogue n'est pas assez joli pour le rapporter ici. Bref, ils n'étaient pas d'accord... pour la première fois les mots ne pouvaient les rapprocher !
Voici ce que je peux vous raconter...
"Ce soir là - c'était un soir d'été - nous étions sous les marronniers, au fond du jardin. Après un de ces longs silences qui remplissaient nos promenades, elle quitta tout à coup mon bras, et me dit : Courons !" (phrase extraite de Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo)
Courons... ce petit mot assassin était en fait le comble de l' agressivité... elle savait très bien que je ne pouvais pas courir... avec une jambe dans le plâtre.
Elle s'est enfuie, sans se retourner...
Je l'ai laissée partir et, depuis ce jour, notre belle amitié s'est envolée.
Je pense qu'elle avait de bonnes raisons pour cela, à l'époque je lui connaissais un paquet de problèmes... alors que les miens s'estompaient.
C'est curieux, elle n'a laissé ni vide, ni manque, en moi !
Je ne sais plus où j'ai lu ce qui me revient à l'instant "Il n'y a rien à perdre, car rien à posséder, juste accueillir, recevoir..."

19:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : souvenir, amitié, émotion

Commentaires

C'est toi u c'est moi qui a dit à Piggy courrons, alors que l'on lui a prelevé deux jambons ? Il a pas suivi et tout ton blog fait charrette. J'espère que c'est seulement pour la Syrie.
Bisu fumé.

Écrit par : éric sauvat | 05/04/2009

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