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20/02/2009

Un petit conte !

Comme elle était heureuse la louve ! Devant elle ses louveteaux s'ébattaient, se mordillant l'un l'autre, se roulant dans la neige... on aurait dit qu'ils jouaient à chat perche !
Seul, au pied d'un chêne un de ses petits suivait des yeux les ébats de ses frères et soeurs, immobile, contemplatif...
Maman Louve prenait soin de lui, plus que des autres, en lui offrant son lait, même en dehors des repas. Mais il la repoussait tendrement du bout de sa truffe, parfois accompagné d'un petit coup de langue en guise de baiser.
Maman le savait, son petit allait très mal. Son air triste ne pouvait tromper son instinct.
Alors elle prend la décision de l'aider de son mieux. Et savez vous ce que veut dire "aider de son mieux" chez les loups dans un cas pareil ?
Elle va prendre son petit, tendrement, délicatement par la peau du cou pour s'éloigner de la jeune meute.
Et doucement, avec tout l'amour que seule une mère peut avoir pour son enfant,
spécialement si cet enfant est malheureux, malade, s'il ne peut survivre.... elle va l'aider à mourir.
Quand le louveteau aura rendu l'âme, alors, elle pourra crier sa douleur au monde.
Elle hurlera à la mort pendant de longues heures ! Puis vidée d'un grand mal profond elle ira retrouver ses petits si chauds, si vivants ! Oui, en elle une grande tristesse demeure , bien présente. Mais cela ne l'empêche pas de vivre, d'aimer ses petits qui ont besoin d'elle : elle le sent, elle le sait, c'est gravé en elle...
En bon humain vous allez demander : tristesse seulement ? et la douleur ?
Vous n'avez pas encore compris ? En hurlant à la mort elle a tué cette douleur qui aurait été si lourde à porter qu'elle n'aurait peut être pas survécu à son enfant. Et elle sait qu'elle n'en a pas le droit, de sa vie dépend celle des autres ! Elle a le droit légitime d'être triste, de le dire ou de le taire, cela n'empêche pas l'amour de s'épanouir, de se répandre et de se communiquer aux autres !
La douleur, elle, fait mal à tout le monde...

19/02/2009

Comment fait la chenille ?

Une chenille a parfois de jolies couleurs, mais généralement on ne recherche pas sa compagnie et surtout pas son contact lorsqu'elle est
processionnaire... celles qui se déplacent en file indienne et sont terriblement urticantes et mortelles pour le chiens qui a l'imprudence de les toucher avec sa truffe ou sa langue !
Mais la question que je vous pose n'est pas là ! comment font ces chenilles pour devenir de si beaux papillons ? ressentent elles de la douleur au moment de sortir du cocon. Je ne le crois pas ! Une chenille ne pense pas ! le travail se fait tout seul, la nature lui sert de cerveau. Et un beau jour la chenille devient un merveilleux papillon... sur ses ailes nous admirons des couleurs insensées, inventant des dessins originaux et symétriques sur chacune d'elles. C'est un grand mystère ! encore un miracle de "Dame Nature".
Si un jour nous nous sentons "chenille bloquée dans son cocon", quel chemin emprunter pour devenir ce beau papillon ? Dans ces cas là, il n'y a pas de miracle.
C'est un foutu travail parfois bien douloureux... mais il paraît qu'on y arrive, quitte à appeler au secours un de ces rebouteux des temps modernes ! Vous avez dit quoi ? vous pouvez répéter svp je n'ai pas bien entendu.... ah ! thérapie narrative ? c'est quoi ce machin la :)))
une autre piste... ça existe ?

13:20 Publié dans blog narratif | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : métaphore

22/01/2009

Chut !

Silence on tourne ! tiens Françoise va nous faire son cinéma ? Mais non... on tourne la page du grand livre... Lequel ? silence, je ne le vous dirai pas. A la page suivante, que peut on lire ? Ah ! bande de curieux... silence je ne vous le dirai pas.
Et pourquoi ?
Vous insistez lourdement. Je ne vous dirai rien ! pourtant ce soir j'aurais beaucoup à raconter. Mais est ce parce que l'on a beaucoup à dire qu'il faut le faire ?
Le silence est un merveilleux espace. Comme il est bon de s'y blottir. Pourquoi refuser ce cadeau ?
Le silence n'est il pas parfois plus parlant que les mots ? Il est sans équivoque.

21/01/2009

Imaginons !

Imaginons... un jour, sur terre des êtres... qui peuvent venir d'ailleurs, d'une autre galaxie ou bien être présents parmi nous depuis toujours. Imaginons que ces êtres soient investis d'une mission... qu'ils aient un pouvoir, une connaissance... dont ils doivent se servir.
Contrairement à d'autres histoires de science fiction, ici il ne leur faut surtout rien détruire ou abîmer... Ils doivent aider la race humaine à s'améliorer. Ils ont en main le savoir qui le leur permet. Pas de tirage au sort, ni de choix arbitraire. Il faut que l'humain en question porte en lui un certain mal être qui serait perçu par le "missionnaire" comme un appel au secours. Comme une étoile qui clignote dans le noir sidéral. Le contact s'établit naturellement pour entamer une expérience de "co pilotage". Car c'est bien de cela qu'il s'agit;
C'est une expérience qu'ils vont vivre, côte à côte . Où va t elle les mener ? Parfois il faut couper court tout de suite. Ce qui nous intéresse ici est celle qui va prendre corps, croître... durer... empruntant des chemins parfois pas évidents... et finalement l'humain se découvre, ressent les bienfaits de cet accompagnement ! Tout en lui bouge, se transforme, mue... sans même qu'il s'en aperçoive. Tout se fait en douceur... et voilà qu'il se sent investi de lui même, en un mot il est dans sa peau... Il devient LUI. il sent qu'il lui manque un petit quelque chose... oh un rien... il voit au loin le haut de la montagne qu'il doit atteindre ! Il s'impatiente , a l'impression que son co équipier n'est pas aussi efficace qu'il devrait l'être. Il s'énerve... l'engueule.... et alors ? que va t il se passer pour l'un et l'autre ?
Depuis le temps qu'ils cheminent ensemble est ce encore une expérience qu'ils partagent ?
Une expérience n'est ce pas un essai limité dans le temps... mais si ce temps s'étend... des jours... . des mois.... comment l'appeler ?

08/01/2009

J'aime la vérité...

Puisque j'aime tant la vérité, pourquoi la cacher ? se montrer telle que l'on est ? Je me fous du jugement des autres. Rien ne peut me faire quitter la voie dans laquelle je me suis engagée pleinement, totalement. Quand on a la chance ou l'opportunité, appelez cela comme vous voudrez, de prendre sa vie en mains... il ne faut pas passer à côté. Peut être suis je "catégorique", peu importe, je suis comme je suis......
ce n'est pas la première fois que je le dis ici !


Je quitte le monde de l'enfance, du rêve, des mensonges, des contes et des histoires pour sauter à pieds joints dans la vérité. Cette réalité n'est pas forcément dure à vivre... sauf si... je veux préserver ce que je viens d'acquérir : ma vie, celle dont je deviens l'auteure : une grande personne. Pour certains c'est peut être évident, ils n'ont pas eu à se lancer sur ce chemin !

Ce que je recherchais depuis si longtemps c'était moi, tout simplement, mais pas évident !

Un curieux sentiment me tombe sur le coin de la gueule !

Etonnante colère ! pour la première fois depuis bien longtemps je suis en colère et je crois que ça me fait du bien. J'ai toujours dit que je voulais qu'on me foute la paix. Que j'étais seule... que je ne voulais pas me laisser faire... etc... Je déteste l'injustice, le mensonge, les compromis.

Je déteste qu'on ne me voit pas telle que je suis, qu'on m'attribue des sentiments que je n'ai pas. Et cela n'est pas nouveau. Ma thérapie narrative n'a fait que renforcer ce côté de moi.

J'ai le droit, le besoin, de m'exprimer comme je le sens.

Sinon à quoi bon vivre si c'est pour évoluer dans la peau d'une autre ? autant se flinguer sur place. Je n'ai rien à cacher, je veux tout dire ! est ce vraiment possible ?

La VERITE, rien que ça... est ce si difficile ?
Le bonheur suivra, c'est évident ! il suffit d'y croire.
Et ce jour là je dirai merci à ma colère qui disparaîtra comme elle est venue... devenue joie de vivre ? je n'y crois pas du tout.
Il faut toujours garder dans un petit coin de soi un petit bout de cette "saine colère"... et pourquoi pas sainte ?
Soyez rebelle ! quel beau souhait pour l'an neuf....