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18/06/2010

Arno... une chanson !

 

photo Arno.jpg
Ma fille aurait vu quelque chose un peu comme ça dans mes yeux... elle pense que sa soeur aurait été du même avis si elle avait été encore avec nous....  Mes filles ne se sont pas trompées... douces larmes en écoutant cette chanson d'amour....

http://www.youtube.com/watch?v=2rrYrTQUlY0

Ce soir à 20 h Arno en concert live depuis Londres sur France Inter.... qui l'aime le suive !!!!!

02/01/2010

L'amour en cadeau !

Hier soir, 1er janvier, réveillon décalé... Ma fille aînée, mon gendre et mes trois petits enfants, pour une fois, arrivent ensemble et à l'heure. Pour une fois aussi, je suis prête.... couvert mis, foie gras maison "mi cuit" réussi, plat mijoté parfait (et vlan dans les chevilles)... Mon gendre en nous servant fait une petite tache de vin sur la jolie nappe, pas grave...  en desservant j'en renverse un verre...  ma lessive magique fera tout disparaître - même la nappe -

A la fin du dîner, je reçois un cadeau magique  auquel je ne m'attendais vraiment pas : ma fille me demande "maman, je peux dormir chez toi ?"

"Ben oui, pourquoi ?"      "comme ça, pour rien...."

Non ce n'était pas pour rien... moi j'appelle ça de l'amour. Elle s'est couchée... comme d'habitude j'ai sorti les chiens, quand je suis remontée elle s'était endormie, la lumière allumée près d'elle. Je l'ai regardée, j'ai retrouvé ma petite Marianne, mon adorable premier enfant ! J'ai éteint la lumière, suis partie sur la pointe des pieds puis j'ai fermé la porte en prenant bien soin de ne pas faire de bruit.

Bébé, elle avait un sommeil si léger.... si je passais près de son berceau... pieds nus sur la moquette... paf ! elle ouvrait les yeux ! Je me souviens de ce jour de décembre, elle avait à peine deux mois, un pâle rayon de soleil caressait le voile de son berceau; pour l'aider à s'endormir, en guise de berceuse, j'avais choisi les Scènes d'enfant de Schumann interprétées par Yves Nat...

C'est bon ces souvenirs... Ce matin petit déjeuner. Mais non, pas du tout, elle n'est pas partie après... nous avons passé la matinée à bavasser tranquillement.

Merci ma très grande Marianne.

L'amour maternel  est éternel,  je l'affirme... je le sais trop bien !

18:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour maternel, bonheur

20/02/2009

Un petit conte !

Comme elle était heureuse la louve ! Devant elle ses louveteaux s'ébattaient, se mordillant l'un l'autre, se roulant dans la neige... on aurait dit qu'ils jouaient à chat perche !
Seul, au pied d'un chêne un de ses petits suivait des yeux les ébats de ses frères et soeurs, immobile, contemplatif...
Maman Louve prenait soin de lui, plus que des autres, en lui offrant son lait, même en dehors des repas. Mais il la repoussait tendrement du bout de sa truffe, parfois accompagné d'un petit coup de langue en guise de baiser.
Maman le savait, son petit allait très mal. Son air triste ne pouvait tromper son instinct.
Alors elle prend la décision de l'aider de son mieux. Et savez vous ce que veut dire "aider de son mieux" chez les loups dans un cas pareil ?
Elle va prendre son petit, tendrement, délicatement par la peau du cou pour s'éloigner de la jeune meute.
Et doucement, avec tout l'amour que seule une mère peut avoir pour son enfant,
spécialement si cet enfant est malheureux, malade, s'il ne peut survivre.... elle va l'aider à mourir.
Quand le louveteau aura rendu l'âme, alors, elle pourra crier sa douleur au monde.
Elle hurlera à la mort pendant de longues heures ! Puis vidée d'un grand mal profond elle ira retrouver ses petits si chauds, si vivants ! Oui, en elle une grande tristesse demeure , bien présente. Mais cela ne l'empêche pas de vivre, d'aimer ses petits qui ont besoin d'elle : elle le sent, elle le sait, c'est gravé en elle...
En bon humain vous allez demander : tristesse seulement ? et la douleur ?
Vous n'avez pas encore compris ? En hurlant à la mort elle a tué cette douleur qui aurait été si lourde à porter qu'elle n'aurait peut être pas survécu à son enfant. Et elle sait qu'elle n'en a pas le droit, de sa vie dépend celle des autres ! Elle a le droit légitime d'être triste, de le dire ou de le taire, cela n'empêche pas l'amour de s'épanouir, de se répandre et de se communiquer aux autres !
La douleur, elle, fait mal à tout le monde...