Le grand déblocage

Combien sont ils, sur blogspirit, ceux qui se souviennent des réflexions du funambule ? Le funambule 3 se terminait par : à suivre... beaucoup plus tard...
Il me semble que nous en sommes à ce beaucoup plus tard ! La funambule arrive en fin de parcours. Déboussolée, elle se retrouve sur la terre ferme. Voilà que tout a changé autour d'elle. Et si c'était une illusion ? Si c'était en elle que ce changement profond était intervenu ?
Il est alors normal qu'elle ne voit pas la vie sous le même angle. Elle se demande ce qu'elle fait là, avec son balancier qu'elle serre toujours entre ses mains ! Faut il le brûler ou le garder... on ne sait jamais ??? Le fil, là haut, dans sa tête est toujours suspendu dans les airs. Un coup d'oeil sur l'écran, la voilà prise de vertige (curieux pour une funambule) en voyant défiler sous ses yeux ce que pourrait devenir sa vie dont elle devient l'auteure ! Elle a peur ! Oui, à elle maintenant d'en écrire les histoires, à elle de les créer, de leur donner vie !
L'avenir est là, à portée de main. Arrivera t elle à le vivre ?

Un commentaire sur mon blog me donne envie de dire ce que je pense de la vérité, particulièrement celle que l'on publie via une note sur un blog. Dire une vérité blessante, pas question. Des paroles désagréables à l'encontre d'une personne, même si nous les jugeons justifiées ne doivent pas être prononcées en public. En revanche si, sur tel ou tel sujet, nous avons une opinion que nous voulons faire partager, en toute franchise, même si elle va à l'encontre de ce que "la majorité" peut penser, pourquoi se priver de cette tribune pour s'exprimer. Dire la vérité ne signifie pas s'étaler, se déshabiller en public, tout dire de sa vie présente, passée ou futur. C'est dire sans mentir ce que l'on ressent, au moment où l' on écrit ces mots que tout le monde pourra lire ! La Vérité c'est avant tout ne pas se mentir, le meilleur chemin pour ne pas mentir aux autres.
Ainsi si je vous dis je vous aime... je mens ! comment pourrais je aimer des gens que je ne connais même pas !
Mais j'aime bien venir sur ce blog, y croiser des personnes de toute religion, toute tendance politique ou autre... le tri se fait tout seul suivant les sensibilités, on appelle cela le feeling je crois ! (volontairement je ne dis pas "toute race" parce que pour moi nous sommes tous identiques, de la même couleur... hé à l'intérieur, quelle différence y a t il entre la couleur de mon sang, celui d'une "blanche" et celui de ma voisine d'en face dont la couleur de peau n'est pas aussi blanche que la mienne ?)
C'est vrai, j'ai rencontré ici des personnes que je verrai certainement un jour... je l'espère vivement !

La vérité est cette "petite chose" qui nous permet de nous regarder en face, devant le miroir de la vie.

Curieuse impression, sensation !
Quand on a perdu un proche (très proche) la tristesse ne vous quitte pas. Alors vous en parlez, vous cherchez un réconfort, des bonnes paroles...

Justement, et quelles sont ces foutues bonnes paroles ? Oh, ne pleure pas... je te comprends.... à ta place je serais comme toi !

Mots inutiles et creux, ils n'ont jamais réconforté ni consolé personne.

Un jour, un ami m'a fait remarquer que cette image d'une morte était fausse.
"elle est invisible mais elle n'est pas morte"...
C'est là que j'ai réalisé que lorsque je pensais à elle, c'était une personne bien en vie que je voyais. Les souvenirs ne sont pas
liés à la mort, mais à la vie. A ce que nous avons vécu tout au long d'une "vie commune"

Alors j'ai réalisé que ce que je cherchais en parlant d'elle... c'était à la faire connaître, à la raconter, à faire partager sa vie...

Par exemple : un jour j'étais à Londres avec elle et nous parlions de tout et rien. Une de ses amies anglaises qui nous entendait lui dit
"Oh, mais qu'est ce que tu parles bien le français" Elle lui répond "évidemment je parle avec ma mère".... et une fois de plus il a fallu qu'elle montre son passeport pour prouver qu'elle n'était pas.... anglaise !
Aux Etats Unis même topo : Where are you from ? Paris. Paris Texas ????? No... Paris France !

Voilà vous la connaissez un tout petit peu maintenant !

Ou des mots et des images que nous utilisons pour raconter des histoires, notre propre histoire...
Parfois nos mots vont plus vite que notre pensée profonde et nous les laissons s'envoler, sans réfléchir, sans avoir fait tourner nos doigts sept fois au dessus du clavier... un petit coup d'index sur la touche envoi et c'est parti... impossible de se rétracter... Oui, il y a toujours la possibilité d'écrire une suite, de dire à quel point on regrette ce que l'on vient d'expédier... mais voilà, celui qui reçoit en pleine gueule la "première impression" ne voit que celle là... La suite est tiède, c'est du réchauffé.
Il ne faudrait pas se laisser emporter par ces réactions "épidermiques" ! c'est trop facile de balancer des formules toutes faites... même si dans les minutes qui suivent rongé par le regret, regret sincère..., on cherche à se faire pardonner....
Mais celui qui pardonne, (parce que je sais qu'il pardonnera) va t il "gommer" cette agression totalement gratuite ? l'effacer de sa mémoire ?
Le mail est parfois une arme à double tranchant !
Voilà, je te demande pardon... devant témoin.
A bon entendeur... so long !

Quelle angoisse ! que celle ou celui qui n'a jamais prononcé ces mots m'envoie une belle boîte de sardines ou une jolie montre en bois... au choix !

Et qu'est que ça veut dire ces deux mots !
C'est quoi l'angoisse ? où se niche t elle ? est ce que ça fait mal ? ça mord ?
Quelle est sa couleur ? sa saveur ?
Peut on lui donner un âge ?
Est ce une sensation ? et puis à quoi ça sert ? utile ou inutile ?
Amie ou ennemie ? grande ou petite ?
Elle vient d'où ? quel est son but ?
Célèbre ou anonyme ? forte ou faible ?

Si vous pouvez répondre, ne serait qu'à une seule de ces questions, n'hésitez pas !
On n'a pas l'occasion de rire (jaune) tous les jours hein ?
Allez, au boulot !