Le grand déblocage

Hier, pas trouvé le temps de venir saluer mon blog. Aujourd'hui, ce n'est pas le temps qui manque, mais tout ce dont j'aurais envie de parler ce soir n'a pas grand intérêt pour qui ne me connaît pas. Alors, que faire ? Ecrire pour le plaisir d'écrire... pourquoi pas ?
Le plaisir de vous raconter un souvenir d'enfance ? Mai/Juin 1940, j'étais à Pornichet, belle plage de l'Atlantique... j'ai eu la chance de ne pas connaître l'exode parce que mon père sentant ce qui se préparait a eu la sagesse de ne pas nous faire rentrer à Paris en septembre 39.
Printemps 40 : guerre et bombardements. Mes parents avait un ami que j'adorais... Raymond L. ! coup de bol c'était un soldat anglais en uniforme.... alors, à la moindre alerte, je me précipitais dans ses bras m'y sentant tout à fait à l'abri. Normal son uniforme, pour moi, était un véritable camouflage, il ne pouvait rien m'arriver !
Puis les anglais sont partis... remplacés par un campement de militaires allemands juste à côté de notre maison. Jamais je n'oublierai ce soldat qui nous a pris dans ses bras, mon frère et moi, et nous a dit (ou fait comprendre avec des photos je crois) qu'il avait laissé chez lui deux enfants de notre âge.... je n'ai pas eu peur... mais ne suis jamais allée me réfugier dans ses bras !
C'est tout. Morale de l'histoire... à chacun la sienne !

Voici ce que je reçois à l'instant :

Maintenant que les faits sont reconnus tenterons-nous de parler de Paix?
J'espère tant que OUI.
éric sauvat
après son message, il a ajouté ceci :

Exemple remarquable de discours politique s'étant produit récemment au sein de l'Assemblée de l'ONU et qui a fait sourire la communauté mondiale.
Discours du représentant palestinien à l'ONU:
"Avant de débuter mon intervention j'aimerais vous dire quelques chose à propos de Moïse. Lorsqu'il frappa le rocher et fit pénétrer les eaux, il pensa, quelle magnifique opportunité de prendre un bain ! Il ôta ses vêtements, les posa sur le rocher et entra dans l'eau. Lorsqu'il sortit et désira se rhabiller, ses vêtements avaient disparu. Un Israélien les lui avait volés..."

Le représentant israélien se leva en colère et vociféra: "De quoi parlez-vous ? Les Israéliens n'étaient même pas là à l'époque !".

Le représentant palestinien sourit et ajouta: "et maintenant que les choses sont clairement établies, je vais commencer mon intervention".

Transmis par Djamel de Vénissieux (Beni Aziz) et Rachid d'Alger
et publié avec l'autorisation d'Eric Sauvat.

La funambule depuis quelque temps a décidé de vivre les deux pieds sur terre... Puis un je ne sais quoi lui a fait regarder là haut... tout là haut où elle avait passé bien du temps à traverser et retraverser sa vie sur un fil, dangereusement entre ciel et terre...
Sur terre la funambule est elle vraiment en sécurité ? il y a quand même beaucoup de monde... Là haut ce n'était pas si mal finalement.
Elle se demande si elle ne va pas y retourner......

Ouf, je suis normale... Parfois je me demandais si je n'avais pas été la cible d'un rayon vert, jaune, bleu, rouge...... balancé par ces petits être qui peuplent notre galaxie.... Je ne suis jamais malade ! Ni rhume, ni grippe... surtout pas de vaccin qui me la ferait choper chaque année... juste un peu de cholesterol arrosé de sucre, mais quelques médicaments et plus rien....
Aujourd'hui je vais chez l'ophtalmo ! Et ca y est ! un mal bien normal à mon âge... une belle cataracte se développe... Il faut que j'aille la revoir dans 6 mois... pour surveiller son évolution et éviter une opération en urgence.... Tout le monde me dit que c'est extraordinaire.
Le père d'une amie qui portait des lunettes depuis l'âge de 5 ans, a été opéré à 73 ans...... aux orties les lunettes ! Génial !
Voilà je vais pouvoir, enfin, faire partie de la catégorie des "gens de ma génération".... Entre nous, je vais tout faire pour mettre au diapason, mais je crois que ça va me demander un paquet d'efforts...... insurmontables...
Lisez "La danse des grand mères" sur la jeunesse de l'âge mur et la maturité de la jeunesse de Clarissa Pinkola Estés , et vous saurez de quel bois je me chauffe. A demain !

Ce matin j'ai lu je ne sais quelle information qui nous projetait en 2066... j'ai eu quelque peine à réaliser combien d'années nous séparaient de ce temps là... et j'ai vu que je ne le connaîtrais pas puisque je serai morte. C'est marrant quand même. J'oublie que je vais mourir un jour... et pourtant "mon temps passé" est plus long que "mon temps à venir"... Je pourrais très bien aller me coucher ce soir et ne pas me réveiller demain matin.... envolée, partie la Françoise... emportée par un vent violent en d'autres lieux, vers d'autres cieux. Ce qui me tracasse quand même c'est de ne pas avoir la certitude de retrouver ceux que j'aime et qui ont eu l'impolitesse de me fausser compagnie.... bien avant "leur" heure ! Je vous promets, même ultramorte, je passerai par ici vous déposer quelques mots et vous raconterai comment c'est dans cet ailleurs si mystérieux... mais si tentant !
Lu dans l'Anthologie de l'Humour Noir "si par hasard je meurs un jour..." j'ai le bouquin et le chercherai pour vous donner le nom de l'auteur.