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04/11/2009

petit complément...

Je me demande si je suis en colère parce que j'ai été profondément blessée....   dans ce dernier cas de figure je serais plus profondément blessée que véritablement en colère... vous pigez !  et si c'était un cocktail des deux....   oh pas Molotov, je vous rassure, je ne ferai de mal à personne.  Je vais bien trouver un truc... Je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur la gueule !

Bien que.... je me demande.... s'il ne faudrait pas..... enfin... heu... et si je m'étais trompée sur les intentions, les mots... allez savoir ! Ca arrive.... mais la franchement il me semble qu'une goutte vient de faire déborder un joli vase déjà bien plein...

J'arrête là parce que mes états d'âme, j'espère que vous vous en foutez royalement. Mais croyez moi, quel bonheur de pouvoir se laisser aller, défouler un bon coup....

Tiens, une dernière.... Mort aux cons !

20:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blessure, coup bas

La colère ?

Finalement se sentir en colère, c'est quoi ? pourquoi se met-on dans cet état ? Qu'est ce qui peut bien la provoquer ?

Pour moi c'est généralement, en premier, l'injustice, l'incompréhension. Il y a autre chose que je ne supporte pas et qui me met plus qu'en colère, mais en rage c'est ne pas être entendue, écoutée,  comme si j'étais une ombre, un bout de verre transparent. Vous connaissez certainement ce truc... vous dites bonjour (ou au revoir) à une personne qui vous regarde un instant, tourne la tête sous je ne sais quel prétexte.... et oublie de revenir vers vous pour vous répondre, au moins, poliment.   Ce truc là me met en rogne.

Avant j'agressais aussitôt... maintenant je réfléchis, je viens défouler ici par exemple... dire qu'on est en colère c'est un début de soulagement. Mais ce soir, c'est vrai de vrai je suis en colère, une saine colère parce que je sais, je sens que j'ai raison d'avoir cette réaction tout à fait justifiée.

C'est donc en colère... très, très... que je vous dis bonsoir et croyez moi..... vous avez intérêt à me répondre :-)

Cela ne m'empêche de vous envoyer de tendres pensées.

Quoi ? j'entends qq'un qui me demande pourquoi je suis en colère.... ah, ne m'énervez pas, ce n'est pas le jour... Non je ne vous le dirai pas.... à quoi bon ? vous risqueriez de me donner raison et  à votre tour d'être en colère... c'est   contagieux ce truc...

Buenas noches atodos   Bona nit a tots     good night and sweet dreams...  en chinois ? je ne sais pas le dire !

19:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : juste, forte, émotion

03/11/2009

De l'éducation.....

Le texte que je publie aujourd'hui n'est pas de moi. Il est écrit pas une amie dont l'enfant est en hypokhagne littéraire.

J'ajoute mon grain de sel :  sujet brillant qui vient d'obtenir la meilleure note en dissertation... et qui pourtant est soumise à ce foutu régime ! de loin, il me semble que la confiance en soi est gommée/piétinée au fil des jours.....

Loin d'être une condamnation, elle cherche à comprendre; n'y aurait-il pas d'autre moyen ? si vous avez des idées, des commentaires je les lui transmettrai. Merci.

"L'éducation de nos élites
Un de mes enfants bûche dans une école de prestige dont je tairais le nom. Là n’est pas l’important. Une de ces écoles ambitieuses censées former le fleuron de nos élites futures, les têtes pensantes de notre état, et nos futurs enseignants de renom !!! Brrr ! Un frisson de fierté légitime devrait donc me secouer l’épiderme, me transporter de l’aise repue d’une maman ayant bien œuvré pour le bienfait de l’humanité, alléluia ! Et pourtant, moi l‘anti militariste primaire, l’anti dogmatique, l’anti formatage, je renâcle, piaffe et recule, le nez frémissant d’un refus léger mais présent, devant les modes de faire en usage en ces lieux, dûment rapportés par ma progéniture, et qui sévissent là sans susciter d’interrogations ni de remises en question de qui que ce soit. Le cerveau se dope, se nourrit en ces lieux, se dilate, se travaille comme un muscle qu’il n’est pas ; certes ! Et ce gavage de connaissances, avalées avec un entonnoir digne de Gargantua, impressionne. Le savoir s’accumule dans ces têtes estudiantines en strates ordonnancées, pile après pile, comme des livres ramassant la poussière dans une bibliothèque en expansion pleine, qui n’en finit pas de se répandre en étagères nouvelles. Soit ! Mais à quel prix et pour quel usage ?

Travail harassant, piles de livres à lire en urgence, interminables dissertations, colles hebdomadaires de plusieurs heures qui se transforment en séances d’humiliations « rituelles » forment le lit et le nid de cet enseignement exigeant, réservé à des élèves triés sur le volet, et que l’on invite à se sentir unis dans une famille, en faisant référence à la « maison » que constitue l’école considérée comme le saint des saints. Bien sur, l’enseignement et les professeurs sont de grande qualité et je ne remets pas en cause leur savoir, indéniable . Mais ce précepte du « Souffrez, suez, il en restera toujours quelque chose », ça ne vous rappelle rien à vous ?

J’ai vu quelquefois, et non sans répugnance comme vous l’imaginez, certains documentaires ou reportages sur la formation des unités spéciales de l’armée. Difficile pour moi d’accepter ces politiques de « marche ou crève » ces insultes qui vous mettent plus bas que terre même en sachant qu’aucune gratuité n’y prévaut, qu’il convient de casser pour mieux reconstruire etc ! Tout mon être épris de liberté et du respect d’autrui se refuse à ces pratiques que l’on trouve aussi dans la formation de nos élites sportives. Réussir, oui, mais à quel prix, et pour combien de gens cassés, tombés ? Pourquoi ? Pour qui ? Bien sur, j’extrapole et je divague en amalgamant deux mondes qui semblent aux antipodes. Et pourtant, une forme d’analogie existe et qui me trouble. Rythme forcené, jamais de repos, objectifs quasi impossibles à atteindre, et ce poids écrasant de la hiérarchie professorale, ces pontes gonflés de diplômes prestigieux et qui perpétuent sur ces jeunes ambitieux et curieux d‘apprendre les mêmes modes de faire qui les ont tant fait souffrir et suer, quand ils étaient eux-mêmes étudiants ! Pardon si je généralise outrancièrement, mais la résurgence de propos tenus à ce sujet pose question !

Aussi je m’interroge aujourd’hui, avec des doutes épais et lourds comme la roche tarpéienne. Moi qui ai soutenu, encouragé les apprentissages de mes enfants, prôné ce prodigieux bonheur de la découverte intellectuelle, apprendre, comprendre, sentir, mais en choisissant, en refusant aussi parfois, ai- je fait le bon choix en encourageant mon enfant dans cette voie ? Que diable va-t-il devenir dans cette galère, lui que j’ai choyé de toute mon attention, préservé des enfermements, lui que j’ai voulu libre ? Va-t'il trouver là matière à s'épanouir, un savoir être en harmonie qui reste le corollaire d'un savoir tout court?

Avec au cœur aussi cette demande majeure : et si on inventait une autre façon d’apprendre, inventive, axée sur le réel, dévolue au vivant, au demain ? Et si on apprenait autrement, enfin ? Que de pistes à ouvrir pour que le sens et l’essence prennent le pas sur le par cœur, sur la sommité des savoirs érigés comme une imprenable tour et dont on ne sait ce qui reste vraiment, une fois qu’on en a retiré le sel de la vie…. "




02/11/2009

Quelle différence ?

Où est la différence entre le jour des morts et la Toussaint ? les saints ne sont-ils pas tous déjà morts.... et les morts tous des saints ?

OK il y a quelques exceptions genre Hitler, Néron, Napoléon, Pol Pot... j'en passe et des pires...

Mais les autres, ceux qui n'ont fait de mal à personne, qui ont vécu en harmonie avec leur conscience... comme ma maman, mon papa et tant d'autres... il sont aussi saints que Thérèse de Lisieux, Bernadette Soubirous ou François d'Assise.... et les autres, je ne vais pas recopier le calendrier...

Tout ça pour vous dire que ma sainte aimée, préférée... je ne lui ai pas offert de chrysantèmes et ne lui en offrirai jamais ! c'est une fleur qu'elle n'aime pas. Et si on s'ouvrait une petite rôteuse en son honneur... ben oui, uen rôteuse vous savez quand même que c'est une bouteille de champagne...

Ce serait sympa si dans les cimetières les gens s'enfilaient une petite coupe au lieu de déposer ces pots de fleurs moches, tristes et    lourds ! On pourrait alors chanter, danser, s'embrasser les uns les autres, faire la fête.

Chacun inviterait "ses chers disparus".... jeunes, vieux... tout le monde serait là.... Mais qu'est ce que je raconte là.... les   disparus ça n'existe pas; nos morts sont   tous présents, visibles ou  invisibles tout aussi visibles... vous comprenez ce que ça veut dire ? Ils vivent en  nous... à nous de les faire participer à la vie...  On ferait une immense farandole d'amour, pas une larme, que des rires et des chansons !

Quoi, vous dites que je suis émue, que j'ai les yeux humides en écrivant ce délire... pas si délirant que ça !  Ah ! bon, je ne m'en étais par rendu compte...  Hé, toi là bas, t'aurais pas un mouchoir... oh un tout petit, faut pas exagérer quand même... et n'oublie pas le champagne...

A+

17:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mort, fête

31/10/2009

Pour une fois....

Décidément il y a un truc qui ne tourne pas rond ! j'ai la télé et j'ai bien du la regarder 2 ou 3 fois depuis juin 2008... allez 4 pourquoi   pas ?

Pourquoi ?  pour des raisons que j'ai déjà données sur ce blog... et si vous ne les connaissiez pas, cela n'aurait aucune importance... je préfère lire... je rattrape le temps perdu ! et croyez moi j'ai gâché bien des années en délaissant la lecture.

Abonnée à Canal +  et CanalSat... ca y est j'ai enfin résilié ces deux abonnements. OUF ! je vais pouvoir enrichir ma bibliothèque et, en prime, m'offrir quelques DVD...  A ce propos, des DVD j'en ai un paquet; là encore, il y a un truc... je n'en regarde jamais...

Sauf, sauf cet après-midi où je suis enfin décidée à voir SLUMDOG MILLIONNAIRE !  Je savais que j'aimerais... que c'était un superbe film, une histoire pleine d'enseignements... mais oui...

Vous, que retirez-vous de cet interrogatoire de police ?    Si le candidat sortait d'un milieu dit "aisé" l'aurait-on soupçonné de tricherie ?

Comme dans les fables, la morale  de cette journée : je regarderai minimum 1 DVD par semaine... sans doute 2 ! quand je décide qq chose, je ne fais généralement pas les choses à moitié.

A+

 

19:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, dvd