28/11/2009
à Peter White
une demande ? " Tu veux bien partager l'adresse du site ?"
pas de problème...
La réponse : aller sur www.nouvellesclés.com et s'abonner à la citation du jour.
Voici la pensée d'aujourd'hui :
"La beauté naît du regard de l’homme, mais le regard de l’homme naît de la nature." Hubert Reeves
A+
11:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : site, citation
27/11/2009
Superbe journée
Quelle belle journée, j'en rêvais depuis près d'un mois. J'allais enfin pouvoir réaliser un rêve. Une rencontre unique, magique ! J'allais voir en chair et en os cette femme que je vénère... le mot n'est pas trop fort. Je l'ai découverte en lisant "L'Espèce Fabulatrice", puis j'ai enchaîné en me plongeant dans "Lignes de Faille", "L'empreinte de l'Ange", "Dolce Agonia" puis..... j'arrête si vous n'avez pas compris que je parle de Nancy Huston, cela signifie que vous êtes nouveau sur mon blog.
J'allais enfin rencontrer, assister à un débat où elle allait s'exprimer sur L'espèce Fabulatrice... Cette rencontre est organisée par une association de Montauban, je vis à Perpignan... près de 3 heures de route, mais peu importe. Ensuite j'avais prévu de me retrouver tranquillement chez moi pour digérer tout ce que j'aurais entendu, et qui sait pu lui dire; on m'avait affirmé qu'une conversation avec elle était tout à fait possible, que l'ambiance s'y prêterait...j'avais décidé, après ce rendez vous exceptionnel, de reprendre la route. Une façon de prolonger un instant magique.... 3 heures seule, en voiture, avec ou sans musique... essayer de redescendre de mon petit nuage !
N'étant pas tombée de la dernière pluie, et appliquant toujours le fameux proverbe : la prudence est la maman de la sûreté, avant de quitter Perpignan, je téléphone à Montauban. "Mais oui madame, une rencontre ce soir... seul petit problème de dernière minute, nous ne le savons que depuis 48 heures, Madame Nancy Huston ne sera pas présente bla bla bla !
Vous allez imaginer que j'en ai pleuré.... pas du tout ! A ma fille qui me demandait si je voulais déjeuner chez elle, à qui je venais de répondre que je n'avais pas le temps, trop pressée de partir vers "mon destin".... j'ai aussitôt pu dire "oui, je déjeune avec vous trois, je ne vais pas à Montauban"... et j'en ai ri ! Pas de bol à ce point, mieux vaut en rire. Puis je me suis interrogée, pourquoi ne me suis-je pas mis en colère, pas de déception, de réaction négative.... bof ! à quoi bon ? qu'est ce que ça aurait changé ?
Si une belle rencontre doit exister un jour... elle se fera. Ne pas me farcir 6 heures de route, par temps gris, c'est plutôt bien. J'ai un travail en cours que j'ai envie de poursuivre... bref, je ne me suis trouvée que de bonnes raisons pour me réjouir de cette annulation.
Cela me rappelle un ami qui conseillait, lorsque dans une boulangerie la personne (il avait pris comme exemple une vieille dame, pfffftt) qui est devant vous met une plombe à trouver sa monnaie... à quoi bon s'énerver, pire l'engueuler, oui il y en a qui le font ! mieux vaut penser à qq chose de beau, de bien, de joli... s'évader... C'est ce que j'ai fait, je crois ! et ce soir je suis d'une humeur délicieuse.
Alors je vous quitte en vous embrassant tous connus et inconnus, de passage ou résident, quelle que soit votre race, votre couleur, votre religion, votre pointure, la couleur de..... ah non, là je ne veux pas mentir, j'ai un faible pour les yeux marrons ou noirs.... et dire que mes j'ai eu deux filles aux yeux d'un bleu magnifique ! surprise de l'hérédité : leur papa a des yeux "noisette".... sans doute pas assez foncés pour que je passe ma vie auprès de lui.... bof ! STOP.
20:26 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nancy huston, contretemps, déception, bonheur
Pensée du jour
La vie ressemble à un conte : ce qui importe, ce n’est pas sa longueur mais sa valeur. Sénèque
Chaque jour, via un site internet, je reçois une pensée. Aujourd'hui, elle résonne en moi, alors envie de la partager.
A plus tard peut être !
15:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sénèque, citation
26/11/2009
Il se fait bien tard...
Vraiment, moi pauvre petite vieille retraitée, seule dans mon coin, vivant entre mes poissons rouges et mes chiens (ils vont bien merci) oui, donc moi toute seule, n'ayant rien d'autre à faire que passer par ici écrire quelques lignes... bon, bref... pourquoi j'attends le dernier moment pour le faire ?
Parce que YOUPIIIII je suis une filoute, une sacrée menteuse... je n'ai pas le temps de faire tout ce que je voudrais dans une journée; elles sont parfois trop courtes, surtout en cette saison où la nuit nous tombe sur le coin de la gueule sans prévenir. C'est vrai, t'es là, devant ton Mac, tu écris des trucs vachement importants, tu réfléchis, le nez en l'air ou en bas.... tu regardes la fenêtre (oui, vous savez, celle au-dessus de l'aquarium, celle d'où je vois olivier, mimosa et autres arbres verts) bref tu regardes et tout a disparu : il fait tout noir. Oh merde ! alors tu te dis.... faut que j'aille alimenter mon blog... et hop me voilà !
A peine arrivée et n'ayant rien dit... je repars. C'est l'heure des clébards.
Peut être à demain... le matin peut-être.
19:33 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insouciance, bonheur de l'instant
25/11/2009
Albert Camus au Panthéon
Je publie la conclusion de la magnifique lettre de Michel Onfray, philosophe, publiée dans le Monde du 25 novembre 2009 :
"MONSIEUR LE PRÉSIDENT, DEVENEZ CAMUSIEN"
"Donnez-nous en effet l'exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu'au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n'entendez pas mener une politique d'ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l'action politique à l'amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire...
A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d'un Camus au Panthéon, qu'à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n'aura pas été opportuniste, autrement dit, qu'elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu'en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l'origine d'une authentique révolution qui nous dispenserait d'en souhaiter une autre.
Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires."
Soit vous achetez le Monde daté du 25/11/2009, soit, si vous êtes en province... si vous ne le trouvez pas, vous pouvez lire cette magnifique lettre, belle, vraie, émouvante... sans aucune agressivité, ni reproche... un beau sujet de réflexion suggéré à notre président... via le Monde.fr.
Voici le lien : Monsieur le Président, devenez camusien !, par Michel Onfray ...
Je vous admire Monsieur Onfray. Merci d'écrire cette lettre à ma place; j'aurais été bien incapable de le faire par ignorance de l'oeuvre intégrale d'Albert Camus.
Je rêve ? j'aimerais ne pas être la seule, sur blogspirit et ailleurs, à publier ce texte exemplaire.
15:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : miche onfray, le monde