17/04/2010
Délire...
LA PLANÈTE BLEUE
Nous petits terriens, voilà une belle occasion de réaliser à quel point notre monde est minuscule. Même pas une tête d'épingle dans la galaxie (c'est comme ça qu'il faut dire ?)...
Eruption volcanique en Islande, je ne sais même pas à combien de kilomètres c'est de chez nous. Et voilà, tout le transport aérien paralysé. Je trouve que c'est bien ce genre d'évènement, cela devrait nous rendre modestes; quand on pense à l'immensité de l'univers !
Comment imaginer que tout ce qu'il y a la haut, la voûte céleste, soleil, lune, planète... les étoiles, tout celles qu'on voit, celles que l'on devine et tout ce que nous ne connaissons pas... et ne connaîtrons jamais ! c'est impossible que tout cela n'existe que pour nous, pauvres crétins !
La terre est un miraculeux cadeau offert par je ne sais qui, et nous ne sommes même pas foutus de nous en occuper, de la rendre heureuse... Nous faisons tout pour lui faire du mal, la démolir ! Comme un gosse à qui l'on vient d'offrir un superbe jouet et qui trouve plus amusant de le balancer par terre, de le casser, que d'en profiter...
Et, en prime, nous avons la prétention d'aller coloniser ces mondes inconnus, alors que nous découvrons à peine ce qu'il y a au fond des océans.
La terre se rappellerait elle à nous en nous crachant son feu à la gueule et en semant la pagaille un peu partout ?
Pas si conne que ça la terre, veut elle nous dire qu'elle souffre et, quoique nous fassions, elle sera toujours la plus forte ?
Nous sommes assez cons pour nous détruire les uns les autres; peut être disparaîtrons nous comme les dinausores... et la terre, elle rigolera un bon coup ! elle sera là prête à accueillir qui ?????
17:46 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : islande, volcan, le monde
25/11/2009
Albert Camus au Panthéon
Je publie la conclusion de la magnifique lettre de Michel Onfray, philosophe, publiée dans le Monde du 25 novembre 2009 :
"MONSIEUR LE PRÉSIDENT, DEVENEZ CAMUSIEN"
"Donnez-nous en effet l'exemple en nous montrant que, comme le Camus qui mérite le Panthéon, vous préférez les instituteurs aux prêtres pour enseigner les valeurs ; que, comme Camus, vous ne croyez pas aux valeurs du marché faisant la loi ; que, comme Camus, vous ne méprisez ni les syndicalistes, ni le syndicalisme, ni les grèves, mais qu'au contraire vous comptez sur le syndicalisme pour incarner la vérité du politique ; que, comme Camus, vous n'entendez pas mener une politique d'ordre insoucieuse de justice et de liberté ; que, comme Camus, vous destinez l'action politique à l'amélioration des conditions de vie des plus petits, des humbles, des pauvres, des démunis, des oubliés, des sans-grade, des sans-voix ; que, comme Camus, vous inscrivez votre combat dans la logique du socialisme libertaire...
A défaut, excusez-moi, Monsieur le Président de la République, mais je ne croirai, avec cette annonce d'un Camus au Panthéon, qu'à un nouveau plan de communication de vos conseillers en image. Camus ne mérite pas ça. Montrez-nous donc que votre lecture du philosophe n'aura pas été opportuniste, autrement dit, qu'elle aura produit des effets dans votre vie, donc dans la nôtre. Si vous aimez autant Camus que ça, devenez camusien. Je vous certifie, Monsieur le Président, qu'en agissant de la sorte vous vous trouveriez à l'origine d'une authentique révolution qui nous dispenserait d'en souhaiter une autre.
Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à mes sentiments respectueux et néanmoins libertaires."
Soit vous achetez le Monde daté du 25/11/2009, soit, si vous êtes en province... si vous ne le trouvez pas, vous pouvez lire cette magnifique lettre, belle, vraie, émouvante... sans aucune agressivité, ni reproche... un beau sujet de réflexion suggéré à notre président... via le Monde.fr.
Voici le lien : Monsieur le Président, devenez camusien !, par Michel Onfray ...
Je vous admire Monsieur Onfray. Merci d'écrire cette lettre à ma place; j'aurais été bien incapable de le faire par ignorance de l'oeuvre intégrale d'Albert Camus.
Je rêve ? j'aimerais ne pas être la seule, sur blogspirit et ailleurs, à publier ce texte exemplaire.
15:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : miche onfray, le monde