Le grand déblocage

Faire les courses c'est... le mot a été inventé pour ce genre de situation... c'est hyper-chiant !  Mais cela n'empêche pas de penser. Je vois certains produits de consommation courante, comme le beurre, de la viande,  enfin un peu de tout... sur lesquels est collée une petite étiquette "flashy"  signalant une réduction immédiate en caisse.

Le beurre : j'achète généralement toujours le même. Aujourd'hui : réduction immédiate de 30cts sur le paquet. Je ne fais pas le calcul exact mais ça tourne autour de 1fr90  Alors je me pose la question de savoir si le reste de l'année on ne se fout pas de ma gueule en le vendant 30cts de plus.  Je n'ai pas vraiment une formation "marketing", mais si c'est possible une fois, pourquoi pas mille ?  Il paraît qu'on n'a pas le droit de vendre à perte; alors même en "offrant" ces centimes, il y a qd même un bénéficiaire au bout du compte !

J'arrête là, je pige rien à tous ces trucs; j'ai seulement l'impression qu'on me prend trop souvent pour une pigeonne et c'est une erreur grandiose, je ne sais même pas roucouler !

Appel d'une amie, rien de très amusant à nous raconter... nous lisons chacune accrochée à son téléphone, des commentaires sur un blog... là, nous commençons à rire devant les mots de personnes  que le ridicule ne tue pas ! Heureusement, parce qu'il ne resterait plus grand monde sur la planète, moi la première, je ne serai pas là en train de vous écrire  (fishing ??? yes, yes....)

Et voilà que nous repérons une "commentateuse" particulièrement gratinée. Chacune de notre côté nous nous branchons sur son blog. Je n'aurai ni la méchanceté, ni l'indélicatesse de vous filer le lien. Mais, croyez moi, si vous êtes un peu morose, si vous trouvez le temps long, si vous avez envie de rire, de ce rire franc qui peut aller jusqu'au fou rire, celui qui muscle le ventre tellement vous avez mal de rire.... cherchez quelques uns de ces blogs ou psy, thérapeutes, coach...  se raconte... valable pour   toute autre personne qui veut le bien de l'humanité toute entière, sans exception.... décodez... traduisez en langage de tout le monde... et croyez l'horrible femme que je suis ! vous passerez un excellent moment.

Nous songeons, sérieusement, mon amie et moi, à en faire un spectacle.... vous serez tous invités à la première qui sera probablement la dernière.... il y aura bien un "vengeur masqué" qui nous trucidera à la sortie.

Heureusement.... ils ne sont pas tous comme ça !  Je demande pardon, ici, publiquement à ceux que je connais et pour lesquels j'ai une profonde estime. Je n'ai jamais ri, ni même souri en les lisant. Ils ont un langage simple, direct... à la portée de tout le monde  : la preuve je les comprends....(re fishing???? yes  yes). Un aveu, un peu plus je les aimerais... mais faut quand même pas pousser mémé etc....

Merci à eux, et s'ils me font rire... c'est parce qu'ils ont de l'humour !

Rire, encore et toujours rire !  mais ce soir pas envie de rire. Je viens de réaliser que ces personnes qui ne sont que des chiffres qui alimentent les statistiques !

Le dernier chiffre, en  hausse,  est pour octobre  52 400 chômeurs; ce qui corrrespond à peu près  à la population de la ville de Granville dans la Manche. Vous imaginez tous les habitants d'une ville sans boulot ! La vie s'arrêterait...

Bon, ben voilà, c'est tout pour ce soir !

Hier, en guise de consolation je suis allée faire un tour au Centre Culturel de Cabestany, où je vis. Surprise, beaucoup de visiteurs. Le thème cette année "la liberté d'expression". Un débat mené par Claude Sérillon, a fait "salle comble". J'ai préféré me balader parmi les éditeurs et auteurs.

Un bon  nombre d'auteurs sont édités "à compte d'auteur". Cela n'enlève certainement rien à leur qualité, originalité d'écriture. Je ne pourrais pas vous le dire.... impossible de tout lire.  J'ai vu plusieurs auteurs de polars, notamment un qui situe toutes ses actions dans la région.  Comme dans toute manif de ce genre, il y a des personnes à qui l'on a plus envie de parler qu'à d'autres. C'est le cas de deux vieux messieurs motivés par "le devoir de mémoire"... mémoire de combats, de guerre, Algérie, Indochine, Résistance. Ils ont raison et je les remercie de faire ce beau travail.

Puis j'ai rencontré un auteur fort intéressant. Plus tard je lirai ses livres "sérieux". Pour le moment j'ai été tentée par un tout petit livre qu'il avait édité à compte d'auteur en 1994. Je l'ai ouvert au hasard... c'est plein d'humour, de poésie, de loufoquerie.Ce monsieur se nomme   GE LEININGER.  Il m'a conseillé  de visiter le site de Pierre Desproges sur lequel il a écrit une page... je vous dirai, et rien ne vous empêche d'aller y faire un tour.

Juste un exemple :

"SI BIEN MAL ACQUIS     NE PROFITE JAMAIS     MAL BIEN ACQUIS PROFITERA-T-IL TOUJOURS ?"

Un autre puisque vous insistez :

"SI LA TOUR DE PISE EST PENCHÉE,  C'EST   PARCE QU'ELLE EST EN ITALIQUE"

ou encore :

"AUTRE TEMPS,   AUTRES MEURENT"

et pour finir :

"L'ÉCHEVEAU    AU GALOP   COURT   JUSQU'À PERDRE LA LAINE"

Ce monsieur plein d'esprit et néanmoins très sérieux m'a dit qu'il ferait un tour sur mon blog. Je lui laisse la liberté de publier en commentaire le lien permettant de le contacter... S'il ne le fait pas.... je le ferai pour lui, il mérite le détour.

Au moment où j'allais écrire... écrire quoi, à qui... voilà une question que je me suis posée. Comment peut on écrire à une personne qui n'existe plus ? qui est morte ?

Cherchez l'erreur... pourquoi une personne morte n'existerait-elle pas ? L'enfer, le paradis, l'au-delà...  la réincarnation...tout là haut dans le ciel etc.... ce sont des histoires qu'on nous raconte, qu'on se raconte pour se rassurer  peut-être....

Je respecte toutes les croyances !

Mais voilà, il me vient une sensation curieuse. Il me semble que l'au-delà est en moi, je le porte... c'est là que ma fille est venue s'installer, bien au chaud, au coeur de ma vie. C'est ça sa réincarnation.  Je ne lui écris pas, je lui parle, et croyez moi (ou pas)  si ça vous chante, elle me répond. Parfois des mots me viennent, on dirait qu'elle me les dicte.  Je la ressens si fort en moi, mon style est différent quand c'est elle qui parle. Si, si, c'est vrai !

Entre nous, si vous refusez   ou ne comprenez pas "mon histoire", cela n'a aucune importance.  L'essentiel,  est ce que je vis, vois, accepte comme étant   ma vérité, ma vie.

Notre amour est vivant, immortel.