Le grand déblocage

Quelques mots d'explication : je participe à un atelier d'écriture (si le coeur vous en dit vous êtes bienvenu(e)s)
L'exercice du jour appelé les "mots incrustés" nous oblige a utiliser quatre mots imposés... mais surtout pas dans leur sens initial.
Il faut les entendre, phonétiquement. Pour les retrouver facilement ils sont en majuscules dans le texte...
Pour celui ci... les mots... non je ne vous les dis pas, trop facile, si vous avez le courage notez les en commentaire.
Rendez vous en décembre !


Merci Pascal !
Ces quatre mots... ces merveilleux mots avec lesquels il va falloir jouer maintenant... merci de les avoir choisis ! J'ai l'impression que vous êtes venu visiter mes rêves la nuit dernière... parce que ces mots vous me les avez soufflés à l'oreille, alors que je faisais un rêve horrible, un cauchemar comme j'en fais rarement. Ecoutez moi plutôt ! Sur ce beau pont parisien qui enjambe la Seine un soldat est là, il veille sur la montée du niveau de la Seine. Sans savoir ni pourquoi ni comment il me dit "Bonjour Françoise, pourquoi tu me regardes fixement ? "Ben... heu... j'ai envie de rester près de toi ?" "Mais non ! Le zouave célèbre que je suis, le seul,l'unique celui de l'ALMA N'A QUE faire d'une compagne...". Ah des compagnes j'en ai eu dans ma vie, la dernière je l'ai zigouillée. Un jour elle, ma douce, ma belle... oui sans que je comprenne pourquoi voila qu'elle m'inCRIMINE. ELLE m'accuse de m'habiller comme un.... zouave ! La colère me prend... sans réfléchir je la TUE ! NERvi... un nervi voilà ce que j'étais devenu ! Tu sais ce que c'est un nervi, un tueur comme moi. J'ai pris son corps et l'ai porté ici même... son corps enFOUI NE REmontera jamais. Pour me punir un sort m'a condamné à rester ici, transformé en zouave de pierre. Et sous mes pieds repose le corps de ma belle..." J'ai vu une larme rouler sur sa joue !"
A ce moment précis j'ai entendu un chant langoureux, comme une plainte venu du fond des eaux... le chant d'une sirène... Ouf, je me suis réveillée en sursaut, le coeur battant la chamade... au pied de mon lit, me fixant de ses yeux jaunes... ma chatte miaulait doucement réclamant ses croquettes du matin....
Je crois que je ne traverserai plus jamais ce foutu pont...
j'aurais trop peur que mon cauchemar devienne... réalité !
mardi 25 novembre 2008

C'est épouvantable. Je demande pardon à Hector qui est pour toujours dans mon coeur. Cette adorable petite chose ne le remplace pas... Je viens de le sauver d'une situation tristounette. Il était chez une dame à qui on l'avait offert il y a 6 ans... Tout allait bien jusqu'au jour (il y a un an) où la fille de cette dame est partie étudier "à la ville"... Ses deux maîtres travaillant beaucoup Timy était enfermé dans le garage toute la journée... Il aboyait, pleurait... il était malheureux.... Le hasard existe t il ? je ne le pense pas... Chez la boulangère nos routes se sont croisées par le biais d'une petite annonce : "donne coton de tuléar etc..." et voilà... j'avais pourtant promis que je n'aurais jamais d'autre chien... Timy a déjà 6 ans... peut être finirons la route ensemble ? Je ne l'ai pas cherché, il est venu tout seul.
La photo n'est pas géniale... il n'arrête pas de bouger le coquin ! Il est tendre, joueur, pas très obéissant ! il est à croquer !
En plus un chien c'est bon pour la santé, je vais reprendre mes petites promenades... quel que soit le temps ! Youpi... maigrir wouahhhhh!
Merci Timy !

Voilà le sixième mort... il n'a même pas de nom... comme les autres il s'appelle "Victime" Monsieur Victime Sarkozy, Monsieur Victime Fillon, Kouchner, Royal, Besancenot, Buffet, Aubry... allez je ne vais pas tous les citer... la vie (si je peux me permettre d'employer ce mot) donc la vie des SDF qui s'en soucie dans les "hautes sphères". Il est de bon ton d'en parler, de soulever le problème, de chercher des solutions pour les mettre à l'abri, les cacher provisoirement... et l'hiver n'est pas encore là ! quand les beaux jours arrivent vous avez remarqué comme ils sont moins gênants... ils ont la décence de ne pas mourir de... chaleur ! Pourtant c'est toute l'année qu'ils ont besoin de la chaleur du coeur ! un seul parfois... rien qu'un seul !
Une petite suggestion : rien de telle pour trouver de bonnes idées, des idées pratiques, pas de ces machins qu'on imagine bien au chaud dans son bureau, sa voiture surchauffée et polluante, le confort d'un avion privé....
NON, il faut que ces braves dirigeants fassent une expérience "live"... Chacun choisit la sienne : bouche d'égout, quai de Seine, bois de Vincennes, hall de gare ou d'immeuble, le trottoir, un simple banc... Je suis persuadée, en très peu de temps, les idées vont germer dans leur cervelle obtuse. Des solutions, des vraies... pas des mots en l'air... l'un dit blanc... l'autre le lendemain rectifie et dit noir.... nous passons par toutes les couleurs de l'arc en ciel ! A propos de ciel, je souhaite que les pauvres de ce monde trouvent, dans je ne sais quel paradis, bonheur, joie, prospérité et que ceux qui se foutent de leur gueule aujourd'hui deviennent leurs laquais !

Pour les SDF le froid agit comme un poison... Cela m'amène à me poser une question... c'est quoi cette "épidémie" de mort ? Voilà que ces pauvres meurent comme des mouches qu'elles sont devenues... ces petites bêtes qui nous dérangent, que nous n'aimons pas voir près de chez nous, et surtout pas chez nous. La comparaison me paraît assez juste... une mouche on la chasse, on tape dessus, on ne l'aime pas, c'est sale, ça vit de jour comme de nuit, il y en partout, en toute saison...Connaissez vous le meilleur moyen de s'en débarrasser... définitivement... supprimer ces grosses mouches vertes qui non seulement sont repoussantes, mais se permettent aussi de faire du bruit Bzzzzzzzzzz... il suffit de les éliminer purement et simplement... oui, les tuer ! La solution finale ?
Je ne trouve pas que ce soit une solution. Si nous inventions des moyens de les accueillir, leur trouver un espace de vie, chacun chez soi...
Il faut bien accepter nos différences. N'y aurait il un petit air de famille entre les SDF et les mouches ? Nous n'avons aucun respect, aucune pitié et parfois, pire, pas même un regard bienveillant. Et si demain c'était vous qui passiez de l'autre côté de la barrière ? Vous ou moi?

Une fois de plus j'ai besoin de vous. Pouvez vous me dire ce que signifie "être une personne rare"...
On peut le dire par exemple d'une personne chiante... "heureusement qu'il n'en existe pas d'autres comme ça" Pour moi, el raro, en espagnol est carrément l'idiot du village ! Ici je ne sais pas trop si on l'appelle "le rare". Ne me dites pas ce qui est rare est cher... ce qui cher est rare etc... là il s'agit d'objets pas de personnes... et c'est un jeu de mots ! Rare pourrait être différent, mais comment ? en bien ou en mal...? exemple : j'ai rarement vu une emmerdeuse comme elle ! Rare est celui/celle que l'on ne croise pas tous les jours...
Est ce un compliment ou une insulte ?
Dans le même lot j'ajoute "être une grande personne, dans les deux sens du terme".... Allez au boulot les amis ! A+