Le grand déblocage

Paris, tu m'as vu naître. De l'enfance à la retraite je te suis restée fidèle. Et voilà qu'un beau jour d' août je suis partie vivre à 700 km de toi. Ce jour là ni toi ni moi n'avons pleuré. Et maintenant me voici "touriste". Me reconnais tu ? Toi tu n'as pas trop changé.
Je "profite" de toi comme je ne l'avais jamais auparavant. Dans le temps je remettais toujours au lendemain la visite de telle ou telle exposition, la balade dans un jardin à l'autome... maintenant je ne trouve même pas le temps de tout faire. Mais Paris, pardonne moi, tu ne me manques pas.
Ce matin j'ai un rendez vous à 10 heures, je suis géographiquement à 30 km du point de rencontre... je dois prévoir au moins 2 heures de trajet.
Dans ma petite ville de province 25 mn suffisent largement... C'est peut être un détail pour toi !
Il faut que je te quitte sinon je vais être en retard. A tout à l'heure, tu me reconnaîtras même si ma voiture n'est pas immatriculée 75... ce qui m'enchante parce que je n'ai pas perdu mes bons réflexes de conduite et la Place de l'Etoile est un régal (pardon Charles de Gaulle) !
Paris je t'aime, à tout de suite.

C'est tellement bien que je ne peux rien ajouter.


Publié le 06/10/2008 par BenjaminFranki

Sous l'œil averti des tyrans

Alors qu'existent entre les ponts
Des Antéchrists de déraison
Qu'on s'immole encore par le feu
Pour un symbole ou pour un dieu

Tandis que l'or noir broie les âmes
Jouent les oscars de l'oncle Sam
Et la pandémie se répand
Sous l'œil averti des tyrans

Des ridules tristes sur le front
Les nihilistes avaient raison
Alors on s'isole pour le mieux
Alors on s'envole vers les cieux

Tandis qu'un regard une flamme
Meurent au hasard des oriflammes
Et que la litanie s'apprend
Sous l'œil averti des tyrans

Persistent les saisons
Subsiste la raison
Se collent les amoureux
J'Idole-âtre tes yeux

L'histoire est un drame
La mémoire une larme
Sous l'œil averti des tyrans
On peut encore s'aimer autant

Hier, je sors d'une station service sur l'autoroute, une voiture venait de se garer derrière la mienne, m'empêchant de sortir. Le conducteur était en train de s'éloigner de son véhicule. Je m'adresse à lui : "Pardon monsieur, auriez vous la gentillesse de déplacer........." Il ne me laisse pas finir ma phrase et m'engueule "ben évidemment qjvais la déplacer... vous n'êtes même pas dans votre voiture".... je précise qu'en cette saison les parkings d'autoroute sont vides... Donc ce malapris remonte dans son auto et jusqu'à ce qu'il disparaisse de ma vue il n'a pas cessé de me traiter de tous les noms d'oiseaux... et de râler...
Alors je me suis dit "bon sang, une telle agressivité au volant est vraiment dangereuse sur la route".

On oublie trop que la bêtise est très dangereuse. Et je n'ai jamais vu ce mot apparaître dans les statistiiques.
Si chaque conducteur se souvenait qu'il n'est pas seul sur la route, qu'il n'est pas propriétaire de la file du miliieu (3 voies) ou de celle de gauche (2 voies) qu'on ne reste pas "plein phare" tant qu'on voit le feu arrière de la voiture qui vous précède... qu'on ne se rabat pas brusquement (queue de poisson)... que le clignotant n'a pas été inventé seulement pour faire tic tac... et le rétroviseur pour s'admirer... j'en passe..... il y aurait moins de morts.
La connerie au volant tue autant que la vitesse ou l'alcool !

Vive cette bonne tramontane qui nous a laissé un ciel pur. Ce matin à 6 heures, me voilà, toujours sur le même "mon balcon". L'air est pur, grand silence... tout dort, même les oiseaux. La nuit est claire... fraîche... les étoiles sont particulièrement étincelantes !
Croyez moi si vous voulez, dans l'une d'elles j'ai vu tous ceux que j'aime... oui, ils étaient tous là ! et je vous le donne en mille, savez vous ce qu'ils faisaient ? Ces fous ils buvaient, chantaient, dansaient... Ils m'ont envoyé un énorme bonjour. Comment je le sais ? Parce que j'ai senti leur caresse sur ma joue. Non, ce n'était pas une larme... Je ne suis pas folle quand même.
Bonne journée à vous tous.

Brassens l'avait perdue en trouvant Margot... Trénet, si j'ai bonne mémoire l'a chantée... cette tramontane, ce vent qui traverse les montagnes, le Canigou... où "on a de la neige jusqu'au cou"... Depuis hier la tramontane est là. Elle est fraîche, forte, vivifiante.
Elle va déshabiller les arbres afin qu'ils se préparent pour une nouvelle saison.
Un autre bienfait de la tramontane... en soufflant si fort elle chasse les nuages, qui ces jours de vent filent à une vitesse ahurissante, laissant place au soleil et à un ciel d'un bleu... comme le ciel !Ces nuages sur lesquels on rêve de s'envoler vers des mondes lointains, paisibles, silencieux, harmonieux... vers la Paix !