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26/10/2008

J'y suis... j'y reste...

Et même par la force des baïonnettes (ça existe encore ces machins horribles ?) je n'en sortirai pas ! Vous avez été nombreux à répondre à mon appel... et pour une fois le nombre est synonyme de qualité... D'accord, mon appel était poignant... Il était difficile de me dire "allez, casse toi, on t'a assez vue... du vent... du balai... !" N'en parlons plus, je rempile pour trois petits mois. Oui, je dis bien petits, même si ces mois d'hiver semblent plus longs que ceux du printemps et de l'été. En votre compagnie le temps sera agréable et passera vite.
Francis me demande une histoire gaie. C'est vrai, parfois il faut que je me chatouille pour rire. Mais en ce moment le vent tourne et il me semble que le sourire revient ! Aujourd'hui soleil et ciel bleu comme.... un ciel très bleu ! Je vais m'offrir un bon bol d'air ! Je soufflerai sur l'écran pour vous en faire profiter.... Je suis certaine que c'est un truc qui fonctionne au delà des mots; les idées et les intentions s'infiltrent partout... pas de distance ni d'obstacle... tout passe ! ce foutu "feeling" que j'évoque parfois !

25/10/2008

aujourd'hui, on ne rigole pas !

J'ai rédigé ce texte pour un atelier d'écriture dans le cadre d'un exercice. Il fallait inclure une phrase imposée, que vous pourrez lire entre guillemets "je tâtais du pied etc...

lever de soleil sur les étangs.jpg



"L'amour est longanime ; l'amour est serviable;
il n'est pas envieux; il ne fanfaronne pas, ne se
rengorge pas; il ne fait rien d'inconvenant, ne cherche
pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte
du mal; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il
met sa joie dans la vérité. Il excuse tout, croit tout,
espère tout, supporte tout. L'AMOUR NE PASSE JAMAIS". (1Co, 13, vv 4-6) (saint Paul)

Mais dites moi, ne me suis je pas trompée de citation ?
Tout dans cette petite église de campagne me laissait pressentir que je n'étais pas entrée là par hasard. Il était déjà bien tard, la journée avait été longue. Afin de me reposer quelques instants je m'assieds sur un banc fleurant bon la cire. Juste à côté de moi, un prospectus. Curieuse, je jette un oeil... et je découvre, émue, cette citation de Saint Paul parlant de l'Amour.
Auriez vous interprété cela comme moi... un signe me disant que cet endroit n'était pas banal. Au premier coup d'oeil, rien ne laissait prévoir l'aventure fantastique que j'allais vivre.
Désirant garder le souvenir de ce lieu, je me décide à faire quelques photos. Tiens, curieux, impossible, mon appareil refuse de s'ouvrir. Cela m'étonne, parce que le matin même j'ai mis des piles neuves. Tant pis, je devrais me contenter de quelques cartes postales.
C'est alors que j'aperçois, agenouillée devant l'autel, une personne ! de dos difficile de distinguer s'il s'agit d'un homme, d'une femme... qui sait peut être simplement le curé de la paroisse ?
Pour respecter le recueillement de cet "individu", doucement, évitant de faire le moindre bruit, j'allume un cierge en souvenir de tous ceux que j'aime et qui se sont envolés vers d'autres cieux ! Je le fais toujours, c'est un rite ! C'est comme ça, il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Je reste quelques instants immobile rêvant, me plaisant à imaginer que cette fragile flamme se transformera miraculeusement en un être humain... celui qui me manque le plus, celui que j'appelle tous les jours... et qui ne me répond jamais...
Miracle... ma prière a t elle été enfin entendue ? une main vient de se poser sur mon épaule... je n'ose pas me retourner... craintive, je tourne lentement la tête de côté. Le miracle n'est pas pour aujourd'hui... à moins ???
Cette main est celle de la forme agenouillée, priant devant l'autel. C'est une femme, sans âge bien précis, je ne me souviens ni de la couleur de ses yeux mi clos, ni de celle de ses cheveux qui dépassaient d'un voile qui recouvrait en partie sa tête.
Elle a pris ma main et m'a entraînée dans une petite pièce attenante à l'église. Je pense que c'était la sacristie. La nuit était tombée, bizarrement je n'avais aucune crainte.
Douceur et sérénité émanaient de cette femme. Elle avait le geste lent, un sourire énigmatique et si doux.... D'un geste de la main gauche elle me fait signe d'ouvrir une petite porte si basse que je n'aurais pu y passer debout. Mais cette porte ne donnait sur rien... un truc... je ne sais pas quel nom donner à cette chose qui est tombée devant moi... comme un tapis dans lequel serait caché une personne... je n'ai pas osé le toucher "Je tâtai du pied et parvins avec le talon à tirer une partie de l'amas vers la traînée de lumière que la lune jetait au travers de la pièce. Une sorte de large bande de tissu sombre se déroula lentement."
Et là, pendant un instant, je me suis dit "et si c'était un miracle" ? si, au coeur de cet amas était blotti cet enfant que la mort m'a volé.
Comme un murmure, la femme m'a parlé avec toute la tendresse du monde : "Le miracle existe, cette fille tu ne l'as pas perdue, tant que tu vivras elle sera en toi, invisible mais vivante"

N'oublie pas : L'AMOUR NE PASSE JAMAIS !

24/10/2008

Aux amis du blog...

Amis du blog... bonjour. Je viens vous consulter. Aujourd'hui que dois je faire ? continuer à délirer sur tout et rien ? me servir parfois d'une note pour m'adresser à l'un ou l'autre de vous ? publier une photo par ci par là ?
Vous lire n'est pas aussi facile qu'avant. Le petit rectangle vierge où je pouvais inscrire le nom du blog que je recherchais... a disparu !
Joël, heure-bleue, Inès, Peter, Ulysse, Dan, JES, Francis, Philippe... et tous les autres, oui vous qui avez commenté mes notes que feriez vous à ma place ?
Il faut quand même que je vous avoue que je me suis attachée à vous, et si j'abandonne ce lieu, vous me manquerez.
Alors, ne pars pas... me direz vous peut être ! Mais vous savez qu'une femme aime parfois se faire prier. Un petit mot de vous, rien qu'un, même tout petit, je le recevrai comme un encouragement à continuer, je le verrai comme un sourire.
Partir donnerait peut être à Séparation une bonne occasion de me provoquer.....
OK Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple......... ?
A+

23/10/2008

Quand faut y aller...

Pas un jour sans une note... c'est un plaisir quotidien, même si parfois je me creuse sérieusement les méninges pour savoir quoi raconter.
Comme aujourd'hui. Alors pourquoi écrire pour ne rien dire ? une photo ? n'est ce pas parfois plus parlant que des mots inutiles ?

dunes de Mu Neï.jpg

Ce père et ses deux enfants, je les ai "saisis" sur les dunes de Mu Neï, au Viet Nam, en janvier 2004. Un certain bonheur se dégage de cet ensemble, c'est ce que j'ai ressenti. Et vous ?

22/10/2008

Tristesse !

Tristesse, pas un titre bien alléchant. Et pourtant c'est une tristesse profonde que je ressens. Je viens d'apprendre la mort du premier amour de ma fille aînée. Ils s'étaient rencontrés sur les bancs de l'école en 1974. Pour des raisons que je n'ai pas envie de raconter ici, leur amour n'a pas pu s'épanouir. Ils ne se sont pourtant jamais perdus de vue, chacun menant sa barque de son côté. Lui s'est marié, a eu un enfant, a divorcé... Ma fille s'est mariée, a trois enfants et n'a pas divorcé. Lui, depuis quelques années, vivait avec une femme formidable ! Ils sont venus en vacances chez nous il y a trois ans. Lui était toujours le même gamin que j'avais connu. Je me souviens, je m'étais occupé de lui comme d'un fils. J'avais essayé de l'intéresser au monde du travail...
Tous les souvenirs se bousculent, peu importe qu'ils soient bons ou moins bons ! il n'y en pas de mauvais.
Il va partir en fumée ! S'il y a un ailleurs il retrouvera ma fille partie bien avant lui. Ils reprendront leurs petites disputes, ils n'étaient pas souvent d'accord ces deux là. Normal, il lui volait sa soeur....
Rien à dire de plus !

13:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mort, amour, ami, injuste