Le grand déblocage

Nous sommes tous un peu pareils... enfin je  crois ! Quand on nous gonfle à propos d'un film... excellent,  chef d'oeuvre à ne pas manquer... étonnant, putain la mise en scène, les trucages..... bref ! personnellement je n'ai pas envie d'aller le voir.

Heureusement, cette fois ci, j'ai oublié ce que j'avais lu ou entendu. Je suis allée voir AVATAR me fiant surtout à l'avis d'un ami et de ma petite fille aînée...

Voilà, j'ai tout aimé. Je ne vais commencer à détailler ici, cela vous enlèverait toute idée ou désir de le voir.

Je craignais dene pas profiter de cette fameuse 3D en raison de quelques déficiences oculaires, l'une de naissance, l'autre dûe à l'âge...   Aucun problème... tout passe !

Naître deux fois... tentant non ? le lien ?   ça vous dit quoi ?

Voir l'autre..... l'accepter,  le respecter, l'aimer !

Du chinois pour vous ? normal si vous n'avez pas vu ce film !

Vous avez dit science fiction ?  je me demande si ce ne serait pas "science humaine"...  se sentir un peu moins con ?? peut être !

 

 

Voici une pensée qu'un ami m'a envoyée aujourd'hui :

"Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !"

Si vous en connaissez l'auteur... merci !

Je vous laisse méditer et; à l'occasion me dire ce que vous en pensez ! Pendant ce temps je me retire sur la pointe des pieds, me lover sous la couette, lunettes sur le nez, livre en main....

Bonne nuit les petits.... et les grands !

J'avais écrit cette, la troisième annoncée le 1er novembre et avais oublié de la publier....  Il faut la relier aux précédentes sur le même sujet.

(Echanges/dialogues à propos de l'approche narrative... thérapie...)

Toujours de Nancy Huston dans l'Espèce Fabulatrice.... (mais non je connais pas le livre par coeur...   je le regrette !)

"Aucun groupement humain n'a jamais été découvert circulant tranquillement dans le réel à la manière des autres animaux : sans religion, sans tabou, sans rituel, sans généalogie, sans contes, sans magie, sans histoires, sans recours à l'imaginaire, c'est-à-dire sans fictions."

Je vous fais grâce des réponses reçues qui, en fait, ne m'appartiennent pas. De quel droit alors les publier...

A propos du ressenti qui serait, me dit on, plutôt négatif, synonyme de tristesse... je réponds :

L'animal ressent... c'est son instinct qui parle !
L'humain sait !  doit savoir... doute ou certitude dans le même panier.
Il nous arrive pourtant de ressentir... est-ce l'animal qui sommeille  en chacun de nous  qui nous envoie  un signe ?

C'est paradoxal peut être, mais c'est comme ça !      Ici j'avoue que j'ai balancé ce truc... d'instinct... :-)

Ensuite, je réponds à cette éternelle et foutue question, devenir, être soi ? c'est quoi, comment on le sait/fait etc.....

Devenir soi, c'est se trouver, se découvrir. Rien de plus... simple non ?
Etre vrai, authentique ! ne pas se changer... comme on se teint les cheveux, être sans le moindre fard, surtout ne pas   mentir, surtout pas à soi... encore moins aux autres !
Aucun artifice ou trucage... Pas d'apparence... que du vrai, pas de copier/coller !
Vivre en version originale.

Alors.....on me demande si je connais le "re-birth"... dois je traduire par re-naissance ? J'ai retenu ces deux petites phrases..... :

"ce qui te guériras profondément
à mon sens plus efficace selon le passé à nettoyer....."

J'ai forcément répondu que je ne pouvais pas guérir puisque je n'étais pas malade, ni dans mon corps physique, ni dans le psychique ! Avoir des problèmes n'est pas synonyme de maladie...

Quant au passé à nettoyer, aucune envie d'effacer la moindre parcelle de mon passé. Je me suis construite dessus, avec..; c'est une part de moi. Il me fallait le voir, l'intégrer, le comprendre, le raconter...  le "fabuler"....:-)

Le raconter... réalité ou fiction ? peu importe c'est mon passé, bien à moi... nous nous sommes rencontrés et c'est en se connaissant bien qu'on peut s'estimer... s'aimer.  Si je me plante, pas grave !

Je ne voulais plus survivre, mais vivre... c'est ce cadeau que je me suis fait... Impossible de faire ce chemin en solitaire... une aide est indispensable ! j'en ai déjà parlé ici...

Merci Françoise... merci aux autres que je  n'oublie pas !

 

 

 

 

C'est arrivé... hier ! Suivez bien la chronologie. Lundi 20 avril, 10h15, je décide d'aller voir mon "médecin traitant", ce que je fais une fois pas trimestre. Chez lui, pas de rendez vous, tout le monde va à la consultation. Vous imaginez bien que ce jour étant celui de son retour de vacances, il fallait s'attendre à...... attendre. C'est donc armée d'une bonne dose de patience et surtout d'un bon livre que je me rends chez lui.
Avant de partir, j'ai sorti les chiens, pris un excellent petit déjeuner, mis la machine à laver en route.... J'arrive chez le bon Docteur B....
foule comme prévu. Il était 10h30... Une charmante dame annonce qu'elle attend depuis 1h1/2... Je sors mon i phone et consulte quelques mails, je coupe le son pour ne pas déranger la foule ! Puis je me plonge dans mon livre (Le Don de Toni Morrison dont je vous recommande vivement la lecture). Deux heures passent... enfin mon tour ! Tout va bien....
13 h 15 De retour à la maison, de nouveau promenade canine... Ah ! j'avais oublié le linge... que je dois faire sécher "mon singe à lécher", comme dit le Prince de Mot Tordu... Tiens, une info sur le cadran de la machine "stop"... J'ouvre ! Horreur mes jeans ! tout le linge est recouvert d'un duvet blanc et épais ! Qui provient de cet objet non identifié que vous pouvez voir sur la photo ci-dessus !
Catastrophe... oui... double catastrophe... l'histoire ne fait que commencer !
14h15 Je passe rapidement sur le linge que je sors etc... Et je trouve ce curieux objet blanc, doux, pelucheux... A votre avis, c'est quoi ?
Je ne vais pas vous faire attendre jusqu'à demain... Avant d'aller chez le toubib j'avais choisi un autre livre : "Nous Voilà" de Jean Marie
Laclavetine,(tiens il est né à Bordeaux, on dirait qu'il y a du "beau linge" là bas) Un ami m'avait dit que c'était une histoire sympa et que je devrais aimer... j'ai suivi son conseil et en avais déjà lu une bonne moitié. Oui, il avait raison, j'aimais bien...
Plaisant, style agréable ... pas puissant comme Laurent Gaudé... mais j'avais envie de le lire en entier....
Ben voilà... c'est foutu.... terminé.... Cet objet d'art, car avouez cela vaut bien une compression de César, c'est mon livre ! Enfin c'était...
Je ne sais ni pourquoi, ni comment il s'est retrouvé mélangé au linge. Alors, toi, l'ami qui m'a conseillé ce bouquin, la prochaine fois que nous nous verrons... pourras tu me le prêter ? j'aimerais bien savoir comment Paul et Lena finissent leur vie... et Salvador, le Breton, les autres... le Maréchal... ou se retrouve-t-il finalement ? Quelle histoire........ Pas de souci, je rends toujours les livres qu'on me prête, en parfait état ! Je ne lave que les miens.
0h30 j'ai enfin pu aller dormir, machine remise en état...
PS J'ai oublié de vous préciser... toute la journée et encore ce matin je le cherchais ce livre... je n'ai compris ce qui lui était arrivé que ce matin... en lisant dans le petit machin rond quelques mots... dont Léna !

J'ai rédigé ce texte pour un atelier d'écriture dans le cadre d'un exercice. Il fallait inclure une phrase imposée, que vous pourrez lire entre guillemets "je tâtais du pied etc...

"L'amour est longanime ; l'amour est serviable;
il n'est pas envieux; il ne fanfaronne pas, ne se
rengorge pas; il ne fait rien d'inconvenant, ne cherche
pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte
du mal; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il
met sa joie dans la vérité. Il excuse tout, croit tout,
espère tout, supporte tout. L'AMOUR NE PASSE JAMAIS". (1Co, 13, vv 4-6) (saint Paul)

Mais dites moi, ne me suis je pas trompée de citation ?
Tout dans cette petite église de campagne me laissait pressentir que je n'étais pas entrée là par hasard. Il était déjà bien tard, la journée avait été longue. Afin de me reposer quelques instants je m'assieds sur un banc fleurant bon la cire. Juste à côté de moi, un prospectus. Curieuse, je jette un oeil... et je découvre, émue, cette citation de Saint Paul parlant de l'Amour.
Auriez vous interprété cela comme moi... un signe me disant que cet endroit n'était pas banal. Au premier coup d'oeil, rien ne laissait prévoir l'aventure fantastique que j'allais vivre.
Désirant garder le souvenir de ce lieu, je me décide à faire quelques photos. Tiens, curieux, impossible, mon appareil refuse de s'ouvrir. Cela m'étonne, parce que le matin même j'ai mis des piles neuves. Tant pis, je devrais me contenter de quelques cartes postales.
C'est alors que j'aperçois, agenouillée devant l'autel, une personne ! de dos difficile de distinguer s'il s'agit d'un homme, d'une femme... qui sait peut être simplement le curé de la paroisse ?
Pour respecter le recueillement de cet "individu", doucement, évitant de faire le moindre bruit, j'allume un cierge en souvenir de tous ceux que j'aime et qui se sont envolés vers d'autres cieux ! Je le fais toujours, c'est un rite ! C'est comme ça, il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Je reste quelques instants immobile rêvant, me plaisant à imaginer que cette fragile flamme se transformera miraculeusement en un être humain... celui qui me manque le plus, celui que j'appelle tous les jours... et qui ne me répond jamais...
Miracle... ma prière a t elle été enfin entendue ? une main vient de se poser sur mon épaule... je n'ose pas me retourner... craintive, je tourne lentement la tête de côté. Le miracle n'est pas pour aujourd'hui... à moins ???
Cette main est celle de la forme agenouillée, priant devant l'autel. C'est une femme, sans âge bien précis, je ne me souviens ni de la couleur de ses yeux mi clos, ni de celle de ses cheveux qui dépassaient d'un voile qui recouvrait en partie sa tête.
Elle a pris ma main et m'a entraînée dans une petite pièce attenante à l'église. Je pense que c'était la sacristie. La nuit était tombée, bizarrement je n'avais aucune crainte.
Douceur et sérénité émanaient de cette femme. Elle avait le geste lent, un sourire énigmatique et si doux.... D'un geste de la main gauche elle me fait signe d'ouvrir une petite porte si basse que je n'aurais pu y passer debout. Mais cette porte ne donnait sur rien... un truc... je ne sais pas quel nom donner à cette chose qui est tombée devant moi... comme un tapis dans lequel serait caché une personne... je n'ai pas osé le toucher "Je tâtai du pied et parvins avec le talon à tirer une partie de l'amas vers la traînée de lumière que la lune jetait au travers de la pièce. Une sorte de large bande de tissu sombre se déroula lentement."
Et là, pendant un instant, je me suis dit "et si c'était un miracle" ? si, au coeur de cet amas était blotti cet enfant que la mort m'a volé.
Comme un murmure, la femme m'a parlé avec toute la tendresse du monde : "Le miracle existe, cette fille tu ne l'as pas perdue, tant que tu vivras elle sera en toi, invisible mais vivante"

N'oublie pas : L'AMOUR NE PASSE JAMAIS !