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06/06/2019

6 juin 1944... pas besoin de commémoration télévisuelle...

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J'avais 11 ans et 9 mois

Je me souviens 

du bourdonnement des avions

du bombardement de Renault

à Billancourt

de l'annonce du débarquement

de la joie partagée

d'un très beau temps ??

de la course aux abris

des éclats d'obus dans la rue

que nous ramassions

et que je reniflais !

Malgré cette putain de guerre

ce fut un temps heureux

Je n'entendais même plus

la sirène installée face à nos fenêtres

Papa n'était plus là 

mais nous vivions

Maman, Jean Louis et moi

des heures inoubliables

des heures de

PLEIN AMOUR.

C'était 73 rue des Vignes

Paris XVIème.

Je vous aime.

17/07/2010

Le retour...

Ben voilà, je reviens de Paris où je suis restée 15 petits jours.... elles sont courtes les journées là-haut ! On perd tellement de temps pour se déplacer qu'on n'arrive pas à faire tout ce que l'on voudrait.

Excepté si, comme moi :-), connaissant bien la capitale on emprunte des itinéraires dégagés... mais oui il y en a à certaines heures et certains jours : fériés et dimanche !!!

 

Je viens de réaliser qu'il y a près de 20 ans que j'ai quitté Paris et ses embouteillages... et pourtant place de l'Etoile je m'aperçois que je n'ai pas perdu mon réflexe de conductrice parisienne... ni rue de Rivoli où les gens se croient obligés d'avancer comme des escargots... bref... j'aime toujours Paris à condition d'y retourner en.... touriste !

Sur l'autoroute du retour j'ai encore pu constater que les accros à la file du milieu, roulant de préférence à 110km/h, voire moins, étaient toujours aussi nombreux. Le principal étant de ne pas s'énerver, de penser à autre chose... alors tout se passe bien. La preuve je suis arrivée entière à la maison, ma petite fille Lucie assise à mes côtés, me racontant plein plein d'histoires pour me tenir éveillée; ben oui, 130 km/h est une vitesse qui me berce...

J'ai retrouvé les chiens avec plaisir... ils sont fidèles eux... ma famille aussi !!!! Ma fille et mon gendre nous avaient préparé un super dîner, mon petit fils et sa "petite amie" étaient là... nous étions bien ! que demander de plus hein ?

Dormir... voilà ce que je veux, j'ai quelques heures de sommeil en retard.  A demain !

18:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris, voyage

02/03/2010

Muette...

Je regarde l'écran... je suis muette ! Et ce mot fait remonter mon enfance, mon adolescence... jusqu'à mes premières amours ! C'est dans ce quartier que j'ai vécu de 2 à 17 ans... ensuite j'ai émigré pour Neuilly sur Seine :-)

La Muette... je me souviens de la Marquise de Sévigné à l'angle de l'avenue Paul Doumer et de la rue de la Pompe. Je me souviens d'un café qui s'appelait le Saumur et avec les amis nous l'appelions "La Rotonde" ! Avenue Mozart il y avait la boulangerie "La flûte enchantée". Pendant la guerre Monsieur Quentin était boulanger, sa femme à la caisse... nous y achetions le pain et disions régulièrement "Maman passera payer et donnera les tickets".  En face, un magasin de jouets "le train bleu". C'est là que papa, avant la guerre, avait fait réaliser sur une plaque de contre plaqué,  d'un côté, le plan d'une ferme, de l'autre un "champ de bataille" ou la ligne Maginot, je ne sais plus; c'était pour mon frère qui avait des soldats de plomb... et moi (ou nous deux ?) avions tous les personnages et animaux de la ferme. J'en ai encore... les bâtiments également, mais le temps a bouffé le chaume du toît !

Et il y avait Monsieur Charlot, le marchand de journaux, dans sa cabane,  tout près de la rue des Vignes. Lui, il avait perdu une jambe en 14 et marchait avec des béquilles... Rue des Vignes, c'est là que nous habitions pendant la guerre. A la porte de l'immeuble une fleuriste chez laquelle j'achetais des fleurs toutes les semaines pour les offrir à ma maman.

J'arrête, parce que je pourrais vous raconter ma vie... Gisèle ma copine, la fille de la concierge.. Marelle, sauter à la corde....  et rue Singer, le cours Hélène Boucher... tous les samedi après midi, guignol dans la classe en bas à gauche...chaque classe avait un décor différent : les soldats, les grands bancs...  Et la bouffe dégueulasse pendant la guerre, la brave grosse Marie, sa marmite appuyée contre son ventre, elle disait "qui qui n'en reveut du chou ?"... ça ne s'invente pas...! je vous jure que c'est vrai !

Voilà comment à partir d'un mot des histoires viennent... naissent... demain, je pourrais recommencer.  Ce sera sans doute une autre histoire, même si c'est toujours la même.....

 

18:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris, enfance

21/02/2010

De ma fenêtre...

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A 35 km de Paris... la campagne !

Quand je vais à Paris,  voilà ce que je vois depuis le jardin. Quel dépaysement : juste en bas de la petite route, à gauche en sortant de la maison... il y a une ferme, une vraie de vraie, avec des vaches, des champs de céréales, du maïs, des volailles... des tracteurs et des trucs pour la moisson !

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En plein hiver, depuis la fenêtre de ma chambre...

Heureusement, tout près de Paris, il existe encore  quelques endroits préservés...   Vous avez remarqué, quand je publie des photos c'est que je n'ai pas envie d'écrire...   alors c'est fini pour ce soir !

 

21:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : paris, campagne

20/10/2008

Les embarras de Paris

Wouahhhhhhh... la pauvre "provinciale" que je suis devenue, oubliant de s'informer, a eu l'audace de s'aventurer dans Paris hier après midi !
Erreur fatale et brutale.... je devais retrouver une amie dans le XIIème ! quartier inacccessible en voiture aux dires d'une fliquette qui pour seule chemin à suivre m'a dit "je crois qu'il faut passer par là bas... tendant le bras vaguement vers la République. Il faut dire qu'on laissait les automobilistes arriver à 25 mètres du Génie doré qui nous narguait du haut de sa colonne... puis tout le monde faisant demi tour repartait à la case départ;.. Un autre flic m'a tout bonnement conseillé de laisser ma voiture et de prendre le métro; ce que j'aurais pu faire, mais encore fallait il trouver un endroit autorisé pour la laisser ! bref, ayant le bonheur d'être accueilli à 35 km de la capitale je suis rentrée au bercail... après avoir passé 4 heures à essayer de me sortir de ce........ merdier !
Vous comprendrez pourquoi je suis contente de me casser en vitesse, dès l'aube naissante ! je vais retrouver le calme de mon sud, la beauté du Canigou... et mes petits enfants qui sont quand même le plus décor de ma vie !
Pressée de partir, je ne relis pas... tant pis pour les fautes.... s'il y en a !

07:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, embouteillage, canigou