07/10/2008
Pas de moi
C'est tellement bien que je ne peux rien ajouter.
Publié le 06/10/2008 par BenjaminFranki
Sous l'œil averti des tyrans
Alors qu'existent entre les ponts
Des Antéchrists de déraison
Qu'on s'immole encore par le feu
Pour un symbole ou pour un dieu
Tandis que l'or noir broie les âmes
Jouent les oscars de l'oncle Sam
Et la pandémie se répand
Sous l'œil averti des tyrans
Des ridules tristes sur le front
Les nihilistes avaient raison
Alors on s'isole pour le mieux
Alors on s'envole vers les cieux
Tandis qu'un regard une flamme
Meurent au hasard des oriflammes
Et que la litanie s'apprend
Sous l'œil averti des tyrans
Persistent les saisons
Subsiste la raison
Se collent les amoureux
J'Idole-âtre tes yeux
L'histoire est un drame
La mémoire une larme
Sous l'œil averti des tyrans
On peut encore s'aimer autant
09:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tyran, poème, benjamin franki, amour