15/10/2008
le poète a encore frappé !
Quand on n'a rien à dire, mieux vaut fermer sa gueule et céder la place aux autres... c'est dans cet esprit que je publie, avec l'autorisation de l'auteur, ces poèmes que j'aime... tout simplement.
Ici où ailleurs
Publié le 14/10/2008 par BenjaminFranki
Étrangère inconnue
Dans tes silences j'entends les miens
Ils se parlent si bien
Bien plus que des mots c'est certain
Et cette chaleur là qui s'infiltre
Sournoise et douce inattendue
Qui libère mon regard perdu
Un instant dans le vague des rêves
De ces rêves qui commencent
Et jamais ne s'achèvent
Parce que l'iris est trop ouvert
On se plaint des sens ordinaires
On veut des paysages d'ailleurs
D'ailleurs ces paysages
Parlons-en veux-tu bien ?
Toi mon icône de demain
Qui sauras colorier les traits
Pour qu'ils s'effacent
Et qu'après ils laissent place
A cette sorte de lisse
Lys où peut-on plonger
Sans chuter dans l'abysse
D'un mirage isolé
D'un souvenir passé
Plus présent que le présent lui-même
Sais-tu seulement combien je t'aime ?
De savoir tuer ce dilemme
D'avoir un jour à choisir
Entre le mal-être et le pire
Car c'est ici ou ailleurs
Que l'on verra les heures blanches
Et c'est ici ou ailleurs
Un mercredi ou un dimanche
Et c'est ici ou ailleurs
Qu'enfin on pourra vivre
Et c'est ici ou ailleurs
Qu'enfin on sera ivre
10:02 Publié dans blog citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, benjamin franki, amour
07/10/2008
Pas de moi
C'est tellement bien que je ne peux rien ajouter.
Publié le 06/10/2008 par BenjaminFranki
Sous l'œil averti des tyrans
Alors qu'existent entre les ponts
Des Antéchrists de déraison
Qu'on s'immole encore par le feu
Pour un symbole ou pour un dieu
Tandis que l'or noir broie les âmes
Jouent les oscars de l'oncle Sam
Et la pandémie se répand
Sous l'œil averti des tyrans
Des ridules tristes sur le front
Les nihilistes avaient raison
Alors on s'isole pour le mieux
Alors on s'envole vers les cieux
Tandis qu'un regard une flamme
Meurent au hasard des oriflammes
Et que la litanie s'apprend
Sous l'œil averti des tyrans
Persistent les saisons
Subsiste la raison
Se collent les amoureux
J'Idole-âtre tes yeux
L'histoire est un drame
La mémoire une larme
Sous l'œil averti des tyrans
On peut encore s'aimer autant
09:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tyran, poème, benjamin franki, amour