17/08/2009
Un peu macabre......
Depuis un bon moment, à quelques exceptions près, la France vit sous la canicule. et personne n'en parle.... Il y a quelques années, souvenez vous, cette vague de chaleur, responsable de tous nos maux, faisait la Une des journaux écrits, parlés...chantés... dansés !
Et voilà qu'elle nous revient, en pleine forme, on a relevé des 35°...37° et il me semble avoir entendu 38°.
Génial, me direz-vous, nous avons su tirer les leçons de la précédente expérience qui avait fait bien trop de morts; Solitude, manque de lit dans les hôpitaux, service d'urgence débordés.... Tout cela n'existerait plus ? J'ai bien du mal à le croire. Il me semble plutôt qu'un autre mal occupe aujourd'hui la première place : la "porcine"... On veut nous faire peur... et suite logique, les bonnes gens qui nous dirigent, arrivent à point pour nous rassurer. Il faut donc avoir une confiance aveugle en eux... Ils ont besoin de nous, alors tous les moyens sont bons..... pour se faire aimer ! Sont pas si cons nos "chefs".... faut pas croire ! La peur est un moteur...magique ! A tous les coups ça marche !
Et avouez qu'ils ne se trompent pas : grippe porcine serait un bon remède contre la canicule : En cas d'issue fatale, ne dit-on pas d'un mort qu'il est "refroidi".......?
10:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : canicule, urgence
16/08/2009
Un truc... malin !
Chers amis du jour.... bonjour !
Savez-vous quel est la meilleure recette pour ne pas rater une mayonnaise... mais oui, même par une chaleur caniculaire, obtenir une sauce ferme, lisse, brillante..... il faut simplement l'acheter en pot... prête à servir ! Peu importe la marque, si vous regardez la composition, elles se ressemblent toutes.
Arf... arf... LOL... pas futée la mère Françoise... elle se fout de nous ! Pas du tout répond-elle...... Grande et généreuse, comme toujours (?) je vous offre mon truc ! Après avoir appliqué toutes les recettes, conseils et secrets de Polichinelle... j'ai enfin découvert la VÉRITABLE RECETTE DE LA MAYO QUI TIENT LA ROUTE !
Que l'oeuf et l'huile soient à la même température n'est pas obligatoire... mais ce n'est pas plus mal.
Le secret : pas de batteur, mixeur, d'oeuf entier etc.....
Dans un bol mettre un jaune d'oeuf, verser quelques gouttes d'huile (olive, arachide, tournesol) et voilà le truc : utiliser un petit fouet à main pour faire prendre l'émulsion... au début verser l'huile petit à petit... et lorsque le mélange est ferme, lisse, brillant... n'ayez pas peur d'en verser une bonne dose. Si vous aimez une sauce forte, vous pouvez ajouter de la moutarde... forte.
Suivant le plat que vous servirez un peu de vinaigre ou de citron (pour le poisson un délice) sera la touche finale indispensable. Ah ! attention au sel... vous le doserez en fonction des "additifs"... Je ne mets jamais de poivre, parce ça.....pique !
Pour une sauce dite "cocktail" qui accompagne crevettes et autres bestioles, il suffit d'ajouter un peu de ketchup !
Et demain, la sauche Béchamel inratable ? ça vous tente ?
10:11 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : élémentaire
15/08/2009
Suite, mais pas fin....
Hier j'ai évoqué la recette du riz de ma grand mère. Elle est assez classique et pourtant....
Surtout ne pas choisir ces riz de l'oncle machin, qui ne colle jamais ! ! Un riz blanc, long, ou une variété Basmati ou Thaï.... c'est parfait. En principe je mesure le riz avec un verre à eau. La quantité dépend de l'utilisation. En accompagnement je mets généralement un verre pour 2 à 3 personnes...
Indispensable... obligatoire... Mettre le riz dans une passoire et le laver à l'eau courante. Bien égoutter. Porter de l'eau salée à ébullition : proportion : 1 fois et demi le volume de riz... au pif ! Chauffer modérément de l'huile (moi je fais tout à l'huile d'olive... vous faites ce qui vous plaît) dans une casserole et faire revenir le riz à feu doux. Tous les grains doivent être enrobés d'huile. Verser l'eau bouillante salée sur le riz. Cuire à feu doux à moitié recouvert.... d'un couvercle. Dans une petite casserole faire fondre un bon morceau de beurre. Attention il ne doit pas rester blanc, ni brûler.... une couleur légèrement dorée indique le point de cuisson idéal. Versez ce beurre sur le riz et dégustez.
Le grand avantage de cette recette, me disait ma grand mère, c'est qu'elle permet de réchauffer le riz, parce qu'il ne "colle pas" ne se met pas en boule ! Alors, si vous en avez préparé un peu trop.... ne le jetez pas !
Comme toujours pour les proportions et les temps de cuisson, il faut tâtonner, adapter. Suivant la qualité du riz il faut plus ou moins d'eau....
Variante délicieuse : on peut ajouter au riz quelques petits pois !
20:06 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cuisine
14/08/2009
Du nouveau...
Oui, un peu tard pour ce soir ! Mais dès demain, 15 août... jour de fête, de repos... hélas pas pour tout le monde. Je vois des annonces un peu partout dans mon coin "notre magasin sera ouvert le 15 août toute la journée"... Spécialement les surfaces grandes, petites ou moyennes. Et tout ça pour des prunes pour celles et ceux qui vont aller bosser, pendant que le "boss" se tapera la cloche. Alors ce n'est pas une recette pour les riches..... Elle me vient de ma grand mère, qui cuisinait comme..... personne !
Boulettes de viande aux poireaux. pour 4 à 5 personnes. 500 gr de boeuf haché +100 gr de veau haché. 2 kg de poireaux, citron, huile d'olive, farine, sel, poivre. Préparation 20 à 30 mn suivant dextérité de l'exécutant... Cuisson à feu doux : 30 mn, généralement pas plus....
Commencer par cuire les poireaux, si possible à la vapeur. En exprimer toute l'eau, en les pressant dans un torchon, par exemple. C'est important pour la réussite finale; hachez les poireaux dans un mixer ou sur une planche avec un hachoir à main ! (ma grand mère n'avait pas de mixer, de son temps, ça n'existait pas) Dans le récipient de votre choix (c'est vrai on vous dit toujours dans un bol, un saladier...) mélanger à la main les deux viandes hachées avec un jaune d'oeuf, puis ajouter les poireaux; tout doit être "intimement mêlé". Saler, poivrer à votre goût.
Former des boulettes de la taille d'une pêche aplatie (variété maintenant connue); puis rouler chaque boulette dans un peu de farine.
Presser un citron. Faire chauffer modérément de l'huile d'olive (3 c à soupe env) dans une sauteuse. Y déposer les boulettes, les retourner après à peu près 5 mn de cuisson.. Arroser du jus du citron. Couvrir la sauteuse. Laisser cuire à feu doux pendant au moins... heu.... tout dépend de "votre feu doux". L'idéal est une plaque à induction réglée sur 4/5 au départ puis 2/3. Sur le gaz, pour adoucir la flamme, vous pourriez déposer entre le feu et la sauteuse un truc genre grille-pain ou plaque métallique... Si le feu est trop fort, le jus s'évapore, la viande brûle... catastrophe ! Surveiller en cours de cuisson et surtout goûter. Peut être faudra-t-il ajouter du citron... ou un peu d'eau, très peu....
L'avantage de ces boulettes est que vous pouvez les déguster, chaudes, tièdes ou froides. Autre particularité, vous pouvez les préparer la veille pour le lendemain, les emporter en pique nique... en donner aux voisins, à vos amis, à votre vieille tante et même un petit morceau au chien ou au chat. Tout le monde aime ça !
Chaudes accompagner d'un riz délicieux préparé à la façon de ma grand mère (ce sera pour la prochaine fois)... Si vous les savourez tièdes ou froides une belle salade verte fera l'affaire.
Comme toujours dans une recette, il y a une part d'improvisation, d'intuition... et d'adaptation. Une autre fois, peut être ajouterez vous du citron... changerez les proportions de viandes ou poireaux !
Si je me suis plantée ou bien que vous n'aimez pas... désolée. Je ferai mieux (peut être) la prochaine fois !
BON APPÉTIT !
19:39 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : tradition, héritage, invention
13/08/2009
L'autre côté du miroir !
Toujours le Têt à Hoï Anh en 2004... Ici on déguste les beaux produits du marché, mais la misère ne se voit pas. C'est un hôtel luxueux ! Même si le drapeau est rouge, la mer déchaînée... à condition qu'il ne fasse pas trop froid (ce qui était hélas le cas ce jour là) on peut nager, plonger, clapoter... dans une superbe piscine ! Pas olympique... mais presque, rien à voir avec celles de certains hôtels bien de chez nous ! Mais que faire, y aller ou pas ? ces lieux de villégiature ce sont des emplois pour les gens du pays... c'est aussi une occasion de les rencontrer, personne ne nous empêche de communiquer avec eux, de leur sourire, de ne pas les traiter comme des employés, mais comme les êtres humains qu'ils sont, simplement, comme vous et moi !
Bon voyage !
20:22 Publié dans Viet Nam | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : volupté, calme, luxe