Le grand déblocage

Aujourd'hui, de très nombreux écrivains
prétendent aimer l'enfer,
ce qui montre seulement
qu'ils ne le connaissent pas.
La haine de Proust pour le soleil,
ou celle de Sartre pour les arbres,
me parait révélatrice de cette société malade.
On fait du malheur une chose littéraire
qui est très bien portée.
.
Le courage n'est pas de peindre cette vie
comme un enfer
puisqu'elle en est si souvent un :
c'est de la voir telle
et de maintenir malgré tout
l'espoir du paradis.

Christian Bobin
.

RIEN NE PRÉSERVE MIEUX LA FRAÎCHEUR DE LA VIE

QUE LE CALME D'UN COEUR BRÛLANT

CHRISTIAN BOBIN

Pourquoi cette photo 

prise il y a quelques années ?

J'ose imaginer qu'à cet

âge on a le coeur brûlant d'amour.

Aujourd'hui c'est une autre histoire

même si l'âge des

amourettes est bien là

je ne peux imaginer quelle

est la température de son coeur.

:-)

C'est une interview de Christian Bobin

à propos de son dernier livre

"L'homme-joie"

(lien à recopier si ça ne marche pas en cliquant)

http://www.dailymotion.com/video/xu76u2_christian-bobin-l-homme-joie-jeudi-la-procure-04-10-12_news"

Je vous transmets (avec son autorisation)

ce que mon ami Wadih 

a écrit sur son blog

Créatrice Identité

Ce qu'il dit je le partage, alors pourquoi

me fatiguer à inventer autre chose !

"Il me semble très difficile de dire quelque chose de Christian Bobin. je m’engage donc dans une voie singulière … Chacune de ses interventions est un cadeau inestimable et simple, qui dit quelque chose du « vivant », mis en lumière. 

Dans le champ de mon métier, j’ai envie de prendre pour moi l’invitation qu’il nous envoie et qui incite à apprendre l'alphabet de l'invisible pour aller à la rencontre de la personne profonde, vous savez … ce qui résiste encore quand l'accoutrement social se délite.

Il y a des moments pour s’ouvrir à certains auteurs, alors si comme moi, vous ne le connaissiez pas encore, et si vous souhaitez saluer « la vie qui passe, la vie qui échappe » … si vous avez envie de percevoir, « dans le bloc des journées ou nous passons notre temps à ne pas vivre », ces « failles », ces « fissures par lesquelles passe quelque chose d’inouï » … N’hésitez pas à saisir cette invitation, vers la joie, vers la vie …"