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02/11/2008

L'art d'être grand mère ????

Quelle patience ou quel amour ? avez vous déjà enseigné le calcul à un enfant ? Les fameuses tables de multiplication..... pour la énième fois j'ai eu le bonheur d'aider mon adorable petite fille, élève de CM2 ! mais comment lui faire entrer dans le crâne que 6x7 et 7x6 c'est la même chose.... les deux font toujours 42 ! c'est d'une simplicité ! Je crois bien me souvenir qu'au même âge, j'avais eu autant de mal qu'elle... pire encore.
Son instituteur lui demandait de faire un exercice : donner le résultat de 20 multiplications simples en 1mn30 maximum... j'ai réussi un sans faute en 45"... Ouf, elle a fini par le faire en 1mn15... Promis, vous ne le direz pas à son maître.... j'ai un peu triché en lui faisant faire ce foutu exercice... deux fois ! Parfois tricher n'est il pas un moyen pour apprendre ? Elle s'est sentie toute fière d'avoir réussi.
Je crois que le sentiment de réussite donne envie d'avancer, de progresser, procure une certaine confiance en soi. Et je considère que se sentir bien dans sa peau est encore plus important que de savoir ses tables de multiplication par coeur et les réciter en chantonnant comme un âne ! Tiens, voilà que les ânes savent chanter maintenant !!! D'accord, j'aurais pu écrire ânonner ! Je ne sais pas si ma "méthode" est bonne, mais avec ma puce....elle marche ! et c'est si beau de voir son sourire et de sentir la chaleur de son câlin ponctué d'un gros baiser... et d'entendre "Oh Mamina, je t'aime".....

22/10/2008

Tristesse !

Tristesse, pas un titre bien alléchant. Et pourtant c'est une tristesse profonde que je ressens. Je viens d'apprendre la mort du premier amour de ma fille aînée. Ils s'étaient rencontrés sur les bancs de l'école en 1974. Pour des raisons que je n'ai pas envie de raconter ici, leur amour n'a pas pu s'épanouir. Ils ne se sont pourtant jamais perdus de vue, chacun menant sa barque de son côté. Lui s'est marié, a eu un enfant, a divorcé... Ma fille s'est mariée, a trois enfants et n'a pas divorcé. Lui, depuis quelques années, vivait avec une femme formidable ! Ils sont venus en vacances chez nous il y a trois ans. Lui était toujours le même gamin que j'avais connu. Je me souviens, je m'étais occupé de lui comme d'un fils. J'avais essayé de l'intéresser au monde du travail...
Tous les souvenirs se bousculent, peu importe qu'ils soient bons ou moins bons ! il n'y en pas de mauvais.
Il va partir en fumée ! S'il y a un ailleurs il retrouvera ma fille partie bien avant lui. Ils reprendront leurs petites disputes, ils n'étaient pas souvent d'accord ces deux là. Normal, il lui volait sa soeur....
Rien à dire de plus !

13:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mort, amour, ami, injuste

15/10/2008

le poète a encore frappé !

Quand on n'a rien à dire, mieux vaut fermer sa gueule et céder la place aux autres... c'est dans cet esprit que je publie, avec l'autorisation de l'auteur, ces poèmes que j'aime... tout simplement.

Ici où ailleurs
Publié le 14/10/2008 par BenjaminFranki

Étrangère inconnue
Dans tes silences j'entends les miens
Ils se parlent si bien
Bien plus que des mots c'est certain
Et cette chaleur là qui s'infiltre
Sournoise et douce inattendue
Qui libère mon regard perdu
Un instant dans le vague des rêves
De ces rêves qui commencent
Et jamais ne s'achèvent
Parce que l'iris est trop ouvert
On se plaint des sens ordinaires
On veut des paysages d'ailleurs
D'ailleurs ces paysages
Parlons-en veux-tu bien ?
Toi mon icône de demain
Qui sauras colorier les traits
Pour qu'ils s'effacent
Et qu'après ils laissent place
A cette sorte de lisse
Lys où peut-on plonger
Sans chuter dans l'abysse
D'un mirage isolé
D'un souvenir passé
Plus présent que le présent lui-même
Sais-tu seulement combien je t'aime ?
De savoir tuer ce dilemme
D'avoir un jour à choisir
Entre le mal-être et le pire
Car c'est ici ou ailleurs
Que l'on verra les heures blanches
Et c'est ici ou ailleurs
Un mercredi ou un dimanche
Et c'est ici ou ailleurs
Qu'enfin on pourra vivre
Et c'est ici ou ailleurs
Qu'enfin on sera ivre

12/10/2008

Nostalgie

Aujourd'hui, je ne sais trop pourquoi... et si je le savais je ne le dirais pas ici.... ceux que j'aime visibles ou invisibles, me manquent.
Appelez cela comme vous voulez : nostalgie, tristesse, souvenir... pourtant ils sont tous là près de moi ! mais pourquoi n'entendent ils pas combien
j'aimerais pouvoir les sentir, les toucher, leur dire combien je les aime. Voilà que je viens de le leur dire... ils savent tous lire.

10/10/2008

Cuisine d'hier

Hier... absolument, mais pas autrefois... Je me souviens de la purée de pomme de terre de Geneviève, celle que nous appelions la femme de ménage, et qui faisait partie de la famille. J'avais entre 10 et 15 ans... elle me racontait qu'elle avait frotté le dos de maman, dans son bain, le jour de son mariage. Elle m'appelait mon lapin bleu, ma colombe rose... elle m'adorait, et je ne sais même pas si, sur le moment, je savais lui rendre cet amour.
D'elle j'ai gardé ces souvenirs de présence à la sortie de l'école, quand elle lavait les draps dans la baigoirre, travail dur et usant. Elle qui "était debout sur ses jambes depuis l'âge d 14 ans" me disait elle souvent.
Ginou, Ginou je sais que maintenant tu as trouvé ce repos dont tu n'as pas eu la chance de profiter sur notre foutue terre.
Aujourd'hui je voudrais rendre un hommage public à ta purée de pomme de terre. Jamais, je n'ai eu l'occasion d'en déguster d'aussi bonne. La tienne était onctueuse, à la fois légère et consistante, elle glissait dans mon gosier et laissait un arrière goût de bonheur !
J'ai bien essayé de cuisiner la même ! jamais je n'ai réussi à t'égaler. Dans la fameuse bible d'Ali Bab il y a bien une recette de purée: ingrédients
une livre de pomme de terre pour une livre de beurre ! je n'ai pas tenté de l'appliquer. Qu'en dirait mon cholestérol... Je sais que dans ta recette il y avait la force de tes bras qui savait aérer le précieux mélange, ton intelligence qui savait doser les ingrédients et ton amour qui, en pensant à nous, te motivait pour réussir la "meilleure purée du monde".
Merci mon lapin bleu, ma colombe rose... me permets tu, maintenant que je suis loin de mon enfance, de t'appeler par ces noms si doux que tu avais inventé pour moi ?