Le grand déblocage

Mon blog chéri

Aujourd'hui c'est à toi, à toi seul que j'ai envie d'écrire. Je sais que tu es discret et que tu sais garder tous mes secrets. Pourquoi aujourd'hui ? C'est un jour un peu particulier, c'est mo anniversaire. Et alors ?  alors, va savoir pourquoi, ces dates, heureuses ou tristes ont toujours une certaine valeur. Des images y sont toujours associées... La plus triste ? celle de mon septième anniversaire. Mon père était mort depuis 3 mois... Maman devait rester auprès de mon frère malade (une otite ???). Blottie sous ma petite cape imperméable je suis allée toute seule chercher mon gâteau que maman avait commandé... Je ne sais plus quelle histoire je me suis racontée, mais je sais que j'étais triste et que je ruminais un max....   Maintenant la plus gaie ? mon soixantième anniversaire. Mes filles m'avaient préparé, en grand secret, une superbe suprise. Elles avaient invité des ami(e)s que je n'avais pas vu depuis très très longtemps, et aussi mes petites cousines qui vivent à Genève... tout le monde est venu en Gironde où la fête était organisée.  Mon ex-belle mère et tous ceux que j'ai eu la joie de retrouver m'ont fait vivre des instants inoubliables et merveilleux.

Tout le monde avait participé au cadeau : une escapade à Intanbul où ma mère avait vécu jeune fille...

Aujourd'hui, blog chéri, je te l'ai souvent écrit ici. Tu sais pourquoi je suis triste.... à mourir ! Pas de souci je survivrai parce que je suis comme ça, c'est dans ma nature. Je lutte, je refuse l'impossible, même s'il est horrible.  Tu sais de qui je  parle, à qui je pense, qui est en moi, qui je retrouverai (???) un jour si un autre monde existe ! Va savoir........

Blog je t'embrasse affectueusement.

So long !

Partie chez une amie pour bavarder un moment, dîner rapidos... je pensais revenir à la maison sur les coups de ..... je ne sais pas en fait. Je ne m'étais rien fixé. Oui, merci j'ai passé une excellente soirée. J'ai eu la joie de faire la connaissance d'un petit garçon beau, intelligent... turbulent, bruyant... mais tellement plein de vie, de rire, de bonheur. Une répartie incroyable pour un petit bout de 7ans1/2 à peine. Oui, vous avez pigé, le coup de foudre... ça existe ! Alors je vous ai oublié... notes, commentaires, blog machin et tout le reste... pffffffffft envolé.....

C'est si merveilleux un petit garçon aux yeux noirs, qui parle avec un bel accent du sud... et, oh bonheur, dépose sur votre joue un tendre bisou quand vous le quittez.....

Petit bonhomme, on se reverra... promis ! Bonne nuit à toi.... et à tous les autres.

Un mot assassin !

Cela se passait... je ne me souviens plus quand ! Mais situer une histoire dans le temps, quelle importance ?
Il était une fois... des amis inséparables. Lorsqu'ils étaient éloignés les échanges "intensifs" se faisaient par courrier... téléphone !
Quand ils avaient la chance de se retrouver ils n'arrêtaient pas de se raconter des histoires, de se confier leurs petits et grands secrets, leurs espoirs et déceptions, leur vie quotidienne et leurs grands projets. Pas toujours d'accord, mais ils trouvaient toujours les mots, le ton... pour se le dire. Ainsi cette belle amitié n'a fait que croître et embellir.
Puis un jour, alors qu'ils étaient en vacances... se promenant bras dessus, bras dessous... cherchant un coin d'ombre... Est ce la chaleur ou le soleil qui leur a tapé sur le système ? Voilà que l'un d'eux, pour la première fois, s'adresse à l'autre sur un ton d'une rare agressivité. Ce dialogue n'est pas assez joli pour le rapporter ici. Bref, ils n'étaient pas d'accord... pour la première fois les mots ne pouvaient les rapprocher !
Voici ce que je peux vous raconter...
"Ce soir là - c'était un soir d'été - nous étions sous les marronniers, au fond du jardin. Après un de ces longs silences qui remplissaient nos promenades, elle quitta tout à coup mon bras, et me dit : Courons !" (phrase extraite de Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo)
Courons... ce petit mot assassin était en fait le comble de l' agressivité... elle savait très bien que je ne pouvais pas courir... avec une jambe dans le plâtre.
Elle s'est enfuie, sans se retourner...
Je l'ai laissée partir et, depuis ce jour, notre belle amitié s'est envolée.
Je pense qu'elle avait de bonnes raisons pour cela, à l'époque je lui connaissais un paquet de problèmes... alors que les miens s'estompaient.
C'est curieux, elle n'a laissé ni vide, ni manque, en moi !
Je ne sais plus où j'ai lu ce qui me revient à l'instant "Il n'y a rien à perdre, car rien à posséder, juste accueillir, recevoir..."

Oui, chacun de nous a sans doute une conception différente de l'amitié... Certains disent qu'elle est impossible entre un femme et un homme. C'est vraiment une opinion un peu définitive... mais peu importe ! j'aimerais bien savoir le sens que vous donnez à ce mot...
L'amitié pas l'amour... où est la frontière ? Je précise, pas de corps à corps... uniquement coeur à coeur !

Aujourd'hui, je ne sais trop pourquoi... et si je le savais je ne le dirais pas ici.... ceux que j'aime visibles ou invisibles, me manquent.
Appelez cela comme vous voulez : nostalgie, tristesse, souvenir... pourtant ils sont tous là près de moi ! mais pourquoi n'entendent ils pas combien
j'aimerais pouvoir les sentir, les toucher, leur dire combien je les aime. Voilà que je viens de le leur dire... ils savent tous lire.