07/03/2010
Sous le charme...
Ce matin, oui parfaitement à Perpignan nous pouvons aller au cinéma le matin... et pour voir un film en VO, se garer sans problème et gratos et ne payer sa place que 4 euros... franchement, il faudrait être très très con pour ne pas en profiter. En plus nous étions trois dans la salle... Qui peut s'offrir des projections privées dans ces conditions, hein, dites le moi ???
Bon assez brodé sur l'environnement. Ce matin, donc, j'ai ju "A serious man". Je suis sous le charme.... de quoi ? de tout...
Je ne trouve pas de mots... c'est vrai, c'est la vie ! Une leçon ? peut être, à chacun son interprétation. Je ne saurais dire pourquoi je suis sortie de là apaisée, souriante... comme après une belle conversation avec des amis... où pour une fois, nous étions tous sur la même longueur d'onde.
Bref, j'ai aimé ce film... un point c'est tout. Finalement pourquoi faudrait-il tout expliquer, trouver de bonnes raisons... il n'y en pas de vraiment rationnelles.
J'ai l'impression d'avoir reçu un très beau cadeau. A moi maintenant de savoir m'en servir !
17:44 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les frères coen
06/03/2010
Palme d'or...
J'ai tendance à me méfier des livres ou films encensés par la critique, récompensés, etc... C'est parfois une erreur. Pourtant j'attendais avec impatience la sortie en DVD du film "Palme d'or" à Cannes "Le Ruban Blanc". Je n'ai pas été déçue, mais pas du tout...Moi l'incorrigible dormeuse, là, pas question de fermer même un oeil ! C'est étrangement beau !
Je me souviens avoir hésité à lire "Lignes de Failles" de Nancy Huston, parce qu'il avait reçu le prix Fémina... heureusement que je n'ai pas commis cette erreur, j'aurais loupé un chef d'oeuvre (oui, je me souviens, Loïc, tu n'aimes pas..... et moi je n'aime pas Djian alors, comme on dit un partout !)
Tiens à propos, je viens de voir en titre sur Yahoo la France en quart de finale de la coupe Davis, ils étaient donc si nuls les Allemands ou bien les Français ont été forts ? La prochaine étape nous le dira peut être.
Bonne nuit les petits, je vais regarder un autre film ce soir. Je vous dirai demain lequel, si je l'ai aimé !
20:33 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : festival de cannes
05/03/2010
Demain mon frère aura....??
Chez mon frère... et ma belle soeur !
Demain c'est l'anniversaire de mon frère. Il a dix huit mois de plus que moi... alors vous pensez bien que je ne vais pas vous dire son âge. Imaginez vous que ce brigand, lorsqu'il me présente à des amis, a le culot de dire "je vous présente ma soeur aînée"... oui, j'ai bien entendu, il ne dit pas "aimée". Pourtant, même si c'est un homme discret, silencieux, je sais qu'il m'aime.
Des exemples ? j'en ai à la pelle. A l'époque j'avais 8 ans, une peur panique des araignées. En vacances chez notre brave tante Georgette, il m'a fait courir pendant.... je ne sais pas... cela me paraissait des kilomètres, tenant dans sa main une araignée. Il voulait me la mettre dans le cou. Il a fini par m'avouer que ce n'était qu'un cheveu !
Une autre fois, j'étais toute petite, j'ai osé m'asseoir au volant de sa voiture à pédales. Vous croyez qu'il m'a laissé parcourir quelques mètres ? pas du tout. Il s'est assis sur le capot. J'avoue que je ne me souviens pas de cette histoire, mais j'ai une photo pour preuve. Flemme de la scanner !
Tiens, plus tard. Mon grand frère était journaliste; il a débuté dans la carrière en rapportant les faits et gestes de nos "célébrités". Il était donc invité partout... Un jour il m'avait promis qu'il m'emmènerait voir "Maison de Poupée", d'Ibsen. J'attends encore, je crois qu'il y est allé avec une poulette... une de celles qui n'arrêtaient pas de téléphoner à la maison... pffffttt. Il n'en n'a épousé aucune. Il en a choisi une autre qui, elle, ne l'appelait jamais. Il a "ciblé" juste, ils sont encore mariés après.... oh.... longtemps, très longtemps !
Quand notre maman est morte, je sais qu'il a beaucoup pleuré, en cachette. (Un homme de sa génération ne montre pas ses larmes). Il lui téléphonait tous les jours. Mon frère est hyper sensible, cultivé, bigrement intelligent, il écrit, écrit, écrit... bien ! trop bien même. Il m'en a filé des complexes le coquin. Mais il ne dit jamais rien, il faut l'aimer comme je l'aime pour le sentir, le deviner !
Nous partageons une très grande souffrance dans notre vie, la perte d'un enfant; nous partageons aussi la joie d'être aïeul ! Il a quatre petits enfants (dont deux grands...) et moi trois !
Nous nous sommes re-trouvés en juillet dernier lorsqu'il a été si malade, je croyais qu'il allait mourir. Nous avons évoqué nos souvenirs, raconté nos histoires, un même évènement : nous l'avions vécu ou vu d'une façon différente...
Il s'est accroché, a tenu le coup, et vous voulez que je vous dise la vérité, je suis vachement heureuse de pouvoir l'appeler demain pour lui souhaiter un bon anniversaire !
Si par hasard tu me lis... mon frangin (il a horreur de ce mot) je t'aime.
J'ai les boules (il déteste cette expression) de ne pas être près de toi pour t'embrasser.
Quel âge as-tu déjà ? (il hait quand on lui rappelle son âge) !
ah bon, je croyais que tu étais plus jeune (je suis une vraie filoute).
Finalement, la famille ce n'est pas si mal, elle a de bons côtés, vous ne trouvez pas ?
19:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : anniversaire, souvenirs
04/03/2010
Trois petits tours...
En vérité, il n'y avait qu'une tour et l'école s'appelait "Institut de la Tour". Uniforme de rigueur, gris. Tablier chasuble noir. Chaussettes blanches... Bonnes ou mauvaises soeurs "dame de Sainte Clotilde". J'ai détesté cette institut où je n'ai rien appris... ou presque, de la 5ème à la 3ème incluse. J'ai quand même une adorable prof de maths... j'adorais les maths, je voulais faire honneur à mon papa qui, de son vivant, était un brillant ingénieur civil des mines. Détail souriant, cette dame s'appelait de son nom de jeune fille, Mademoiselle Agamemnon... en se mariant elle est devenue Madame Carré... c'est quand même un minimum pour une prof de maths !
Mes seuls instants de bonheur, les leçons de Piano avec Mademoiselle Caron. Si je pouvais choisir, et si la réincarnation existe, je voudrais dans une prochaine vie être pianiste virtuose, tout simplement. Comme j'étais triste dans cette école, j'ai le souvenir de quelques copines.
Justement, tout à l'heure chez Carrefour, rayon livres, je vois le dernier Janine Boissard, nous étions dans la même classe. Bardot a été dans ce même institut, mais je ne me souviens pas du tout d'elle, pourtant un jour j'ai vu une photo d'école où elle était avec des nanas que j'ai connues... Bref, j'étais mal dans ma peau... nostalgie quand tu nous tiens....
Plus rien ne redeviendrait comme avant, cet heureux temps... de la guerre C'est étonnant, peut être parce que j'étais une petite fille, mais ce désordre... les cours interrompus par la sirène, alerte, tout le monde à la cave... en sortant on ramassait les éclats d'obus, on les reniflait !
Dans ma classe il y avait une Japonaise; elle s'appelait Kaso, elle avait deux soeurs Tchéko plus âgée, et Yoko, plus jeune. Elles nous racontaient qu'à l'ambassade du Japon il y avait de la moquette épaisse "comme ça"... tellement épaisse que j'imaginais qu'elle rebondissaient dessus comme sur un ballon.
Chaque jour, avec le directeur, nous allions au bois de Boulogne jouer au foot, les rouges contre les jaunes... J'avais horreur de ce jeu barbare, je n'ai jamais aimé ces jeux de ballon qui font mal aux mains. Alors je m'éclipsais en douceur. Un jour j'ai eu très peur un bonhomme caché dans un buisson m'a regardé avec un drôle d'air... je cours encore !
Pendant ce temps là la directrice... non je ne dirai pas ce qu'elle faisait ! J'ai trop d'estime pour sa mémoire. C'est elle qui m'a donné le goût de la lecture et de l'écriture il me semble. C'était un excellent prof de français.
Les petits tours sont finis... qui sait si demain ?
20:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : école
03/03/2010
Injustice !
Qu'est ce qui est juste, qu'est ce qui ne l'est pas ? en vertu de quoi pouvons le dire ? Pour moi c'est une évidence que perdre un enfant, c'est une injustice. Et espérer avoir un bel enfant, prendre toutes les précautions médicales pour cela et... avoir un enfant handicapé, est ce plus ou moins juste ?
Il n'y a pas de degré, d'échelle de comparaison. Ce qui est injuste pour l'un peut paraître juste pour l'autre. Quels seraient les critères qui permettraient d'en "juger" ? Même ce mot juger est "injuste", plus exactement impropre.
Chacun de nous vit ses propres évènements en fonction de quoi, finalement ?
Ce mot injustice nous le disons peut être à tort et à travers... tout comme "normal" ? :-) ce petit mot qu'on met à toutes les sauces...
Bien malin celui qui peut dire, sans se tromper, ceci est juste ou injuste... normal ou anormal !
Cela me rappelle une histoire : , Enfermé dans un asile "d'aliénés, derrière les barreaux de sa fenêtre, un "interné" regarde les gens aller et venir dans la rue et il demande à un passant : "Hep, vous êtes combien là dedans ?"
Bonne soirée....
18:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : questionnement