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04/03/2010

Trois petits tours...

En vérité, il n'y avait qu'une tour et l'école s'appelait "Institut de la Tour". Uniforme de rigueur, gris. Tablier chasuble noir. Chaussettes blanches...  Bonnes ou mauvaises soeurs "dame de Sainte Clotilde". J'ai détesté cette institut où je n'ai rien appris... ou presque, de la 5ème à la 3ème incluse. J'ai quand même une adorable prof de maths... j'adorais les maths, je voulais faire honneur à mon papa qui, de son vivant, était un brillant ingénieur civil des mines. Détail souriant, cette dame s'appelait de son nom de jeune fille, Mademoiselle Agamemnon... en se mariant elle est devenue Madame Carré... c'est quand même un minimum pour une prof de maths !

Mes seuls instants de bonheur, les leçons de Piano avec Mademoiselle Caron. Si je pouvais choisir, et si la réincarnation existe, je voudrais dans une prochaine vie être pianiste virtuose, tout simplement.   Comme j'étais triste dans cette école, j'ai le souvenir de quelques copines.

Justement, tout à l'heure chez Carrefour, rayon livres, je vois le dernier Janine Boissard, nous étions dans la même classe.  Bardot a été dans ce même institut, mais je ne me souviens pas du tout d'elle, pourtant un jour j'ai vu une photo d'école où elle était avec des nanas que j'ai connues...  Bref, j'étais mal dans ma peau... nostalgie quand tu nous tiens....

Plus rien ne redeviendrait comme avant, cet heureux temps... de la guerre C'est étonnant, peut être parce que j'étais une petite fille, mais ce désordre... les cours interrompus par la sirène, alerte, tout le monde à la cave... en sortant on ramassait les éclats d'obus, on les reniflait !

Dans ma classe il y avait une Japonaise; elle s'appelait Kaso, elle avait deux soeurs Tchéko plus âgée, et Yoko, plus jeune. Elles nous racontaient qu'à l'ambassade du Japon il y avait de la moquette épaisse "comme ça"... tellement épaisse que j'imaginais qu'elle rebondissaient dessus comme sur un ballon.

Chaque jour, avec le directeur,  nous allions au bois de Boulogne jouer au foot, les rouges contre les jaunes... J'avais horreur de ce jeu barbare, je n'ai jamais aimé ces jeux de ballon qui font mal aux mains.  Alors je m'éclipsais en douceur. Un jour j'ai eu très peur un bonhomme caché dans un buisson m'a regardé avec un drôle d'air... je cours encore !

Pendant ce temps là la directrice... non je ne dirai pas ce qu'elle faisait ! J'ai trop d'estime pour sa mémoire. C'est elle qui m'a donné le goût de la lecture et de l'écriture il me semble. C'était un excellent prof de français.

Les petits tours sont finis... qui sait si demain ?

20:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : école

Commentaires

J'ai aimé l'école primaire rue Jouffroy après beaucoup moins...

Écrit par : heure-bleue | 04/03/2010

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