Le grand déblocage

Cruel dilemme 

Comment réagir, répondre 

même si la question n'est pas posée.

Bien sûr nous ne sommes pas médecin

et chaque cas est tellement

personnel et particulier.

https://www.ted.com/talks/lang/fr/matthew_o_reilly_am_i_d...

Ceci est le "vécu" d'un médecin urgentiste.

Si vous vous êtes sensible ou n'aimez pas

parler de la mort, abstenez vous

de regarder cette vidéo.

Personnellement je perçois cela

comme un "message de vie" et

c'est peut être ce que j'aimerais 

entendre si je suis sur le point

de passer l'arme à gauche.

Heu... quand je serai sur le point,

c'est plus juste :-)

Oh oui, comme c'est vrai.

Si je fouille dans mes souvenirs

j'ai été plus blessée 

par des mensonges.

La vérité, c'est parfois une bonne claque

qu'on se prend en pleine gueule,

mais le mensonge c'est un truc

qui s'accroche, s'incruste...

qui ronge, comme la rouille.

Oui, je me sens bizarre.

Voilà que j'ai envie de cuisiner,

mijoter de bons petits plats.

Petits, forcément, puisque je

suis seule  à les déguster.

 Mes petits enfants étudient l'une à Toulouse,

le "gamin"  à Font Romeu, 

la troisième a mieux à faire 

que venir chez sa "mémé"

et c'est bien comme ça.

Ma fille casanière comme pas deux 

est plus dure à remuer qu'un...

Un quoi ? je ne trouve pas une image sympa...

Mon gendre, n'en parlons même pas, 

sans télé il est malheureux.

Or, chez moi, pas de télé, 

surtout pas à table.

Bon, bref, je vous dirai demain

si ce que je prépare était mangeable.

Bon appétit :-)

Un rare portrait fidèle

de Beethoven 

peint par Waldmuller (1793-1865)

Cher Ludwig qui enchante ma vie

il paraît que tu avais un foutu caractère.

 Quelle beauté, bonté, force, puissance

dans ton oeuvre immense.

Te souviens tu de ce jour de 1962 ?

Devant ta tombe au Zentralfriedhof de Vienne

j'ai pleuré; curieusement j'ai réalisé

que tu avais "existé", que tu n'étais pas une image,

une histoire, que ta musique

est celle d'un humain.

Allez aujourd'hui, je peux te l'avouer :

Je t'aime.

Je les ai détesté quand j'étais pensionnaire.

Horrible souvenir de ces dimanches

qui étaient la veille du retour à la pension.

Le pire souvenir était le cinéma le 

dimanche après midi. 

Après un dépaysement total, 

il fallait se replonger dans la réalité.

Lundi matin, train à St Lazare

direction Saint Germain en Laye.

Putain de pension où j'avais pourtant

demandé à ma maman de me mettre.

Ce que je ne savais pas à l'époque, 

c'est que j'aurais voulu qu'elle me dise :

"NON, pas question que j'accepte,

je t'aime trop pour être séparée de toi

et rester seule avec ton frère".

Pourtant maman m'aimait, 

mais peut être pas comme 

j'en avais "besoin".

Voilà comment croyant faire plaisir 

on se trompe lourdement parfois.

Cette expérience m'a servi de leçon 

le jour où maman

je suis devenue.

Mais c'est une autre histoire !