25/01/2015
Je ne hais plus les dimanches...
Je les ai détesté quand j'étais pensionnaire.
Horrible souvenir de ces dimanches
qui étaient la veille du retour à la pension.
Le pire souvenir était le cinéma le
dimanche après midi.
Après un dépaysement total,
il fallait se replonger dans la réalité.
Lundi matin, train à St Lazare
direction Saint Germain en Laye.
Putain de pension où j'avais pourtant
demandé à ma maman de me mettre.
Ce que je ne savais pas à l'époque,
c'est que j'aurais voulu qu'elle me dise :
"NON, pas question que j'accepte,
je t'aime trop pour être séparée de toi
et rester seule avec ton frère".
Pourtant maman m'aimait,
mais peut être pas comme
j'en avais "besoin".
Voilà comment croyant faire plaisir
on se trompe lourdement parfois.
Cette expérience m'a servi de leçon
le jour où maman
je suis devenue.
Mais c'est une autre histoire !
13:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : enfance, souvenir, pension
Commentaires
Quoi tu n'aimais même pas le tennis en pension ? (célèbre contrepèterie) ;-)
Écrit par : Saoul-Fifre | 25/01/2015
Ben le court de tennis était envahi de feuilles mortes...
Quant à l'instrument auquel tu fais allusion il n'y avait que celui du cureton que je n'ai jamais eu la chance de voir.
Triste époque où l'on cachait tout aux petits enfants sages et innocents :-)
Écrit par : Françoise | 25/01/2015
Et elle a dit oui?
Sans même te poser de questions?
Pour l'amour, on est rarement aimé comme on le voudrait....
Écrit par : edith | 25/01/2015
J'avais tout juste 11 ans...
Peut être m'avait elle posé des questions, mais je ne le crois pas.
J'ai toujours eu le sentiment qu'elle était contente de ne pas m'avoir sur le dos tout le temps... cependant je ne doute pas une seconde de son amour, elle m'a toujours gâtée, a même fait l'impossible pour être une "bonne maman"...
Avec le temps je lui ai tout pardonné, parce que j'ai compris et accepté.
Maman était tout sauf méchante, on disait d'elle qu'elle était trop bonne, une poire...
Écrit par : Françoise | 25/01/2015
N'ayant jamais été pensionnaire je n'ai pas ce genre de souvenir, mais je peux imaginer. Lors d'un trimestre pour des raisons familiales mes parents furent obligés de m'inscrire à la cantine et déjà cela me sembla une punition... alors qu'il n'en était rien.
Ta maman a pris ta demande sérieusement sans penser ce que cela cachait vraiment.
Écrit par : angedra | 25/01/2015
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