Le grand déblocage

C'est un curieux sentiment que je ressens aujourd'hui. J'ai eu l'occasion d'aider une personne dans une phase importante de sa thérapie. Je ne suis ni thérapeute, ni spécialiste... mais une certaine expérience de vie ajoutée à une faculté d'écoute et de "ressenti".... et me voilà tombée dans la marmite narrative.

J'ai l'impression que cela m'a beaucoup apporté dans la construction de ce que je suis et dans  "mon devenir". En même temps, cela laisse un peu de nostalgie. Quand on a l'impression que tout a été dit, on se pose des questions. Ai je bien dit ? Est ce que je n'aurais pas du aussi exprimer ceci ou cela ? Ai je été dans le vrai ? Le doute... ce foutu manque de confiance se rappelle à vous... après coup !

Aucun regret cependant. Ces échanges sont toujours positifs pour les deux parties ! Il faut laisser décanter un peu... les retombées n'en seront que meilleures.

Hier rien... aujourd'hui trop à dire. Mais pas ici ! Ce que j'ai vécu aujourd'hui est extraordinaire, mais inracontable parce que confidentiel.

Une très   belle séance de thérapie narrative à laquelle j'ai participé activement. C'est énorme, émouvant et magnifique. C'est tout !

Bonne nuit à tous.

"Bad Boy Bubby" ce n'est ni une nouveauté, ni un film dit grand public... Mais c'est un énorme film sorti en 1993. Pour certains un film culte.  Ce n'est pas une histoire à l'eau de rose, certaines images sont difficiles, mais tout est filmé magnifiquement, des scènes qui auraient pu être horribles sont montrées avec pudeur, délicatesse.  Le DVD est disponible !

Un petit extrait du commentaire de Rolf de Heer, réalisateur  : "Je voulais faire un film sur l'enfance, sur l'importance d'être aimé lorsqu'on est enfant........  La moindre des choses que nous puissions faire c'est d'aimer nos enfants sans abuser d'eux.  Mon film est devenu un pladoyer pour l'enfance heureuse. C'est aussi devenu un film sur  la manière dont nous jugeons les gens, en recourant à des critères artificiels, sociologiques ou ethnocentriques souvent injustes ou mal appliqués. "

Bubby a 35 ans quand nous le découvrons. Totalement dépendant.......  Je vous laisse découvrir la suite.  Merci de me faire un retour si vous avez déjà vu ce film... ou quand vous l'aurez regardé.

Pour ma part, je l'ai vu et le reverrai... c'est trop beau pour se contenter d'une seule "séance"... revoir pour mieux voir !

Oui Monsieur Darcos, vous ne manquez pas d'imagination ! Mais peut être manquez vous d'un peu de bon sens ? Je ne juge pas, n'affirme rien, mais je  me permet de vous poser la question. Peut être parmi les bloggeurs présents ici certains trouveront des arguments pour défendre votre point de vue....

Mais voilà que je m'égare, je voulais vous parler de la suppression des allocations familiales. Franchement, en quoi cela empêchera les auteurs de dépradations, et autres conneries... de continuer à les faire.

J'ai été la mère d'une enfant qui a toujours refusé l'école... depuis la classe de 8ème ! J'ai tout essayé, les écoles parallèles, la psychothérapie, l'Ecole en Bateau, les cours par correspondance.... vous m'auriez supprimé les 'AF que je recevais, cela n'aurait rien changé. Elle traînait, glandait comme on dit. Impossible de courir derrière elle, mais elle n'a allumé aucun incendie, ni dégradé quoi que ce soit... Chez les bourgeois que nous sommes,  il paraît que cela ne se fait pas :-)

Cette suppression ne pénalise  que des parents qui ne peuvent rien faire.Bien souvent les enfants font "les pires conneries" précisément en réaction contre leur famille ! Alors savoir que les alloc ont sauté à cause d'eux... quelle satisfaction pour eux.

Décidément, je me demande s'il ne faudrait pas trouver autre chose. Des stades, des piscines... des espaces "bien être", remettre en place ces policiers qui donnaient de leur personne en participant aux activités sportives et autres, qui dialoguaient... qui éaient plus éducateurs que policiers... Il y a certainement de belles voies à explorer, qui coûteraient moins cher à la collectivité que ces foutues dépradations...

Un peu d'amour n'est  il pas plus efficace que beaucoup de répression ?

Quelques mots lus dans la dernière note de Pierre, sur son blog Errances Narratives, m'inspirent la note quotidienne....

Il écrit ...." quartiers dits "sensibles" je déteste ce mot".  Oui, utilisé dans ce sens ce mot est détestable. Et je me suis dit "sensibles" ça veut dire quoi ? un quartier sensible... quand on est sensible il suffit de  peu de choses pour vous avoir  mal...

Puis j'ai pensé à ces gens qui vivent dans ces foutus quartiers dits sensibles ! Et si c'étaient eux,  ses "occupants"  qui étaient  sensibles ? Est ce que vous pourriez vivre comme eux ? ëtre regardé de travers, être rejeté, insulté... traité de nul à chier, de paresseux... de franchouillards 8 Nous on les appelle bien les bouniouls toutes nationalités confondues

On les regarde comment   ces personnes qui, depuis  des générations, mais encore aujourd'hui, ont tout quitté mettant   leur espoir dans ces mots magiques,  "France terre d'accueil"  (oui je connais l'avis de certains sur ce point, inutile de me le rappeler).

Et je connais aussi le grand mensonge qui veut faire avaler cet énormité "si il n'y avait pas d'étrangers en France, il n'y aurait pas de chômage !  Alors qui ferait le boulot que certains Français refusent ?

Tant que la France a eu besoin de leurs bras, tant que les générations précédentes  ont été exploitées parce que corvéables à souhait, les émigrés ne dérangeaient pas. Il y avait des "filières officielles" qui organisaient leur venue. Adieu le ciel bleu de leur pays natal,    ils n'avaient plus  pour  horizon  que le noir de la mine, la poussière du ciment, touchaient, respiraient nos ordures... à cette époque pas de tenue spéciale... ni de gants !

Aujourd'hui nous   les ignorons, pire nous les méprisons.   Quelle personne ignorée, méprisée, rejetée... n'aurait pas envie de se révolter? Vous feriez quoi à leur place ?   Ne serait il pas temps de les entendre, mieux encore de les écouter, de les sortir de ce ghetto que nous baptisons "quartiers dits sensibles".  Ces poudrières qui les a fabriquées ?

Apprendre à vivre ensemble, se mélanger, s'apprivoiser, j'y crois. Et si nous commencions par un sourire... une caresse sur la joue d'un enfant... puis quelques mots échangés... nos enfants et petits enfants sont dans la même école... Nous nous  croisons tous les jours en faisant nos  courses... A ce propos, une chose me choque... quand une femme voilée paie ses achats... on ne lui demande pas de retirer son voile. Tout d'un coup il ne dérange plus personne... Ah ! mais quand on croise une femme voilée dans la rue... il y en a qui sont encore choqués...  Y a un truc que je ne pige pas très bien là !

Si vous pensez que je délire ou déconne, libre à vous de me le dire. J'essaye simplement de dire ce que je ressens, moi petite personne hyper sensible, qui aime...  aimer et être aimée... comme tout le monde je pense ! Utopie ?