Le grand déblocage

Cadaqués n'est pas uniquement ce village touristique qui se visite en quelques heures ! Un petit tour ! un verre avalé en vitesse face au port (qui n'est pas un port mais une baie où les bateaux se balancent au gré du vent, amarrés à un corps mort) ! Une visite rapidos de la maison du grand Dali, et hop on repart sans en avoir vu l'essentiel !
J'aime le village et tout ce qui l'entoure ! les murets qui retiennent la montagne et qui ont été "montés" à la main, la tramontane douce en été, glaciale en hiver mais qui permet au soleil de briller, qui dessine des nuages surréalistes dans le ciel !
Quelle que soit la saison, même en été à condition de se lever de bonne heure, Cadaqués n'offre jamais deux jours de suite le même "visage"... oui "visage" c'est un lieu vivant... vibrant !

Qui - Que - suis je ?

A ma naissance je suis minuscule !

Ensuite, en prenant forme, ma couleur n'est pas attirante... pas plus que ma saveur !

Ah, mais aujourd'hui, ayant atteint la maturité, j'exhale tout mon parfum, ma peau est douce, ma chair exquise, sucrée mais avec ce petit rien d'acidité qui fait tout son charme, il m'a fallu le soleil de l'été pour m'habiller de couleurs, finesse, subtilité.... je m'épanouis dans le Sud !


J'ai croisé plusieurs variétés de mon espèce ! mais peut on vraiment les comparer ?
Chacune est unique.

Je ne sais pas écrire à l'envers sur le Mac... alors la réponse vous l'aurez dans une note... plus tard !

Alors, vous avez une petite idée ?

Encore Nancy Huston !
"Y a t il un seul moment dans notre existence où nous pouvons dire : voilà c'est MAINTENANT que je suis pleinement et entièrement moi même ? En d'autres termes : la manière dont on évolue constitue t elle la vérité de ce que nous sommes ?"
Dolce Agonia Nancy Huston
Si cela ne vous dit rien ou ne vous touche pas...
Ne lisez aucun livre d'elle ! et surtout pas "L'espèce fabulatrice" ! vous auriez la migraine !

Une citation tirée du livre de Nancy Huston Dolce Agonia

"... et vingt trois ans ans c'est l'âge de David à sa mort, s'il avait vécu il aurait vingt cinq ans maintenant mais étant mort il aura vingt trois ans à tout jamais, c'est la courbe définitive de son destin, de zéro à vingt trois ans, une petite courbe enserrée à l'intérieur des courbes plus longues de la vie de ses parents au lieu de les entrelacer et de s'élancer au-delà, comme elle était censée le faire."

Doublement émue à la lecture de ces mots ! ceux qui me connaissent savent pourquoi.

Pas de pub... oh mais non... Mais permettez moi de vous indiquer, de vous conseiller... vous inciter à visiter
un site consacré à l'écriture et aux stylos neufs et surtout anciens. Tout un univers qui, à certains d'entre nous, rappellera peut être un peu de leur passé !
Quelques "autographies" assez émouvantes y sont vendues !
A ne pas louper : une interview originale de Jean Rochefort tout à fait intéressante et spirituelle !
www.penandco.com