Le grand déblocage

C'est quand même étonnant de la part des enfants ! Po ma petite fille de 11 ans va passer quatre jours chez moi. Comme à chaque fois je lui demande quel bon petit plat lui ferait plaisir.... "Hé, attention Mamina, t'as pas oublié que je suis végétarienne"..... "mais je ne le savais même pas, depuis quand ?" ......... "ben depuis que j'ai vu à la télé comment on tue les animaux, c'est trop horrible".....
Le lendemain j'en parle avec mon frère qui me dit "Ma petite fille aussi, depuis plusieurs mois..." Sa petite fille a 7 ans...
Je ne sais pas si elle a vu le même film ou un autre. Chacun fait ce qui lui chante, végétarien, végétalien... bouffeur de viande ou de je ne sais quoi. Ce qui m'interpelle dans cette histoire ce sont les enfants !
On dirait que personne n'imagine l'impact des images, des discours... de tout ce qu'on entend en ce moment.
"crise, réchauffement de la planète, disparition des ours blancs, quota de pêche, pollution, disparition du pétrole, donc de l'essence, de la voiture.... bref des lendemains qui déchantent !
Ne pensez vous pas qu'il faudrait, dès maintenant, offrir à la jeune génération des ânes, des chevaux, des carrioles... que sais je encore !
Les "déshabituer" de tout ce confort dont nous profitons à fond de nos jours... Eau chaude à volonté, chauffage, fraises en hiver...
Piscine chauffée en hiver etc etc... Ne faudrait il pas les préparer à apprendre à vivre comme nos ancêtres... les gaulois ? (casser les télés pour commencer....)
Ces chers petits doivent se poser de sérieuses questions sur l'utilité d'étudier, d'avoir un "beau métier", de "réussir dans la vie".
Peut être que réussir sera tout simplement savoir "survivre"...
Je ne veux pas désespérer des futures générations, elles ne seront ni plus ni moins bêtes que les précédentes et sauront évoluer quels que soient les bouleversements qui les attendent...
Bon courage !

Si je vais bien, je ne sais pas vraiment. Mais je vais mieux qu'hier soir. Après une nuit disons pas excellente, ce matin je me sens d'attaque.
Ces images tristes qui me sont tombées sur le dos je ne les chasse pas, mais je les remets à leur juste place. Cette nuit je me suis fait tout un cinéma en les revoyant, en me les racontant, en sanglotant, comme une enfant à qui on a oublié de dire bonsoir ! Aucune honte et quel soulagement, les larmes sont un excellent moyen d'éliminer le trop plein de "ce qui ne va pas". Je ne pleurais pas sur mon enfance ni sur le vide laissé par l'absence du père. Une autre image est venue s'imposer, m'obséder : l'instant où j'ai retrouvé ma fille pour la dernière fois. Consolation : maintenant je sais qu'elle est là, tout près, qu'elle vit en moi... je le veux, je le sens, je l'entends ! Ne plus vivre au passé... et en conjugaison le passé ne s'appelle t il pas imparfait ??? c'est clair !

Aujourd'hui je me sers du blog comme "déversoir"... zappe qui veut !
Demain j'aimerais retourner méditer devant la mer de Chine méridionale à Hoï Anh... (V Nam)