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25/04/2010

Nuit magique...

Barcarès les étangs à l'aube.jpg

LES ÉTANGS DE BARCARÈS À L'AUBE


Hier soir, je suis remontée chez moi, laissant la grenouille solitaire dans le jardin.  Je l'ai alors entendue... c'était comme un appel à venir la retrouver !

Vous me connaissez, sensible comme pas deux, je suis retournée au jardin ! Elle était là, devant moi, il m'a semblé voir des larmes dans ses yeux. Je me suis penchée vers elle, ai posé un doigt sur son dos... juste pour une petite caresse qu'elle a semblé apprécier. Elle est venue se frotter contre moi, comme une chatte en chaleur....
Puis elle a sauté sur mon épaule, m'a embrassé tendrement sur la joue... et là je suis incapable d'expliquer ce qui est arrivé; j'ai senti mon corps se transformer....  et je me suis retrouvée au bord d'un étang, sautant de feuille en feuille, en compagnie de mon prince... Je ne vous en dirai pas plus, c'est trop intime ! Encore un petit détail : ce matin quelques gouttes d'eau sur mon oreiller... larmes d'émotion ou eau de l'étang ?

Conclusion :   Les histoires sont des.... histoires !  Sans mentir.... à chacun sa vérité !

 

12:26 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire vraie, conte

25/03/2009

Notre petit paradis !


Notre petit paradis
Dans le silence du matin, me voilà errant dans les allées envahies de mauvaises herbes. Je me souviens de nos rires, entre deux engueulades, le jour où nous avions décidé de nous créer un espace "bio" au fond du jardin. A tour de rôle nous arrosions salades, radis, tomates cerise (envahissantes) et même quelques potirons. Elle m'avait dit qu'elle n'en voulait pas ! mauvais souvenir de sa petite enfance quand elle avait eu les joues un peu rondes, son père l'appelait "potiron"... et elle détestait !
Depuis plusieurs années j'avais oublié ce lopin de terre, je n'avais aucune envie d'y semer la moindre graine. Tout me ramenait à elle, tout avivait ma douleur...
Et voilà que je me mets à arracher quelques mauvaises herbes... Surprise ! un pied de tomates a poussé tout seul... la vie continuait.
"Je me remis à cultiver le jardin. Mais toujours en silence. Un jour je découvris que les oiseaux chantaient encore et que les fleurs pointaient dans les prés" (citation de Mario Rigoni Stern - Sentiers sous la neige)
C'est peut être là qu'elle choisira de revenir, dans notre petit paradis !

24/03/2009

Un certain dimanche

Ce dimanche de mars, il avait fait beau. Le printemps n'avait que quatre petits jours. Mais il était déjà bien présent. La mer frisait sous la caresse d'une légère brise venue de la montagne. Le ciel d'un bleu innocent invitait à la rêvasserie. Le soleil ne voulant pas être en reste réchauffait l'atmosphère... comme il était bon de s'assoupir; les vaguelettes s'enroulant les unes dans les autres avant de s'écraser contre la grève chantaient une berceuse... C'est ainsi que je me mis à rêver. Entourée de douceur les rêves auraient du être aussi beaux que des contes de fées. C'est un véritable cauchemar que j'ai vécu alors !
Je me voyais dans mon lit, à moitié endormie, et j'ai senti un petit grattement sur l'épaule gauche... Puis une voix me dit "viens, lève toi, j'ai quelque chose à te dire"... J'obéis et me retrouve dans une grande pièce blanche, assise en chien de fusil sur un canapé blanc, recouvert de coussins bleus. Je réalise alors que ma fille aînée est assise près de moi...
Elle me dit "c'est Sophie...". Je ne comprends pas très bien, en rêve les mots sont parfois confus.
Je lui pose alors cette question bizarre "elle est à l'hôpital ?". Vous voulez vraiment connaître la réponse ?
"Non, elle est morte".... Remarquez ce n'était qu'un rêve.... éveillé !
Depuis ce 24 mars il me reste au coeur une curieuse douleur et chaque fois que je revis cette scène, les larmes me montent aux yeux.
Je me demande vraiment pourquoi !

12:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conte, récit, souvenir

05/12/2008

Rêvons et rions un peu !

J'ai écrit ce petit texte sur un atelier d'écriture... Exercice du jour : insérer impérativement cette phrase :

"Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : tu ne convoiteras point"


PARDONNEZ MOI SEIGNEUR !
Oui, pardon d'avoir en ce beau jour de juillet succombé à la tentation... Allongée dans l'herbe, sous ce même arbre dit "de la tentation", un superbe pommier, je me suis sentie une âme d'Eve... Engluée dans une douce torpeur, je tâte à droite... à gauche... ma main ne rencontre que le contact de l'herbe, mais point d'Adam...
Surprise, je me redresse, et je le vois là, à quelques mètres, tel un gros chat gourmand, perché dans un pêcher... Me voyant éveillée, il m'appelle..."Eve, viens vite, je crois que je viens de découvrir le paradis sur terre." Et il me lance un de ces merveilleux fruit à peau de velours... Hélas un atterrissage un peu brusque en fait de la bouillie. Lentement, je me déplie et à pas nonchalants me dirige vers mon bel Adam... "oh, ma chérie, il faut absolument que tu goûtes à ce fruit délicieux, cet enfant du pêcher, que je viens de pêcher pour toi, prends celui que je t'offre, croque sans hésiter, plante tes petites dents dans sa chair, c'est si bon le fruit du... Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et je croque... Aîe ! impossible d'avaler ! le premier morceau reste coincé dans ma gorge ! Heureuses sont les rares femmes qui se trouvent affublées d'une petite bosse sous le menton; nous voici enfin l'égale de l'homme qui la ramène avec ce mensonge accusateur à propos de sa pomme d'Adam ! Nous avons "la pêche d'Eve". Pas très gracieux je l'avoue "Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : tu ne convoiteras point" Convoitise, céder à la tentation, un air de famille quand même...
Aïe... vengeance ? une pomme en tombant sur le bout de mon nez vient de me réveiller... Je me tâte le cou : rien. Est ce un serpent que j'aperçois dans le pêcher ? Aurais je rêvé ? Mais non, j'ai une pêche d'enfer !

11:03 Publié dans blog pour rire ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : conte, rêve

27/08/2008

Le funambule 2

Tiens il voit sa naissance ! A son retour à la maison il a failli mourir, c'est vrai il s'en souvient sa grand mère lui a raconté qu'elle n'osait plus prendre de ses nouvelles ! elle craignait qu'on lui réponde qu'il était mort.
Il s'en est sorti sans dommage.
Mais le funambule n'est pas un conteur ! Pas envie d'étaler ici sa vie en détail.

Dans sa vie il a traversé un bon paquet d'épreuves et bien souvent il a eu envie de se foutre en l'air !
Alors se balader dans le vide... pourquoi pas ? Frôler la mort cela lui convenait parfaitement.

Jusqu'au jour...

à suivre