Le grand déblocage

Photo : Musée de la Guerre - Viet Nam

La violence est ce qui ne parle pas.

Gilles Deleuze

Le cimetière de Serrabone - Pyrénées Orientales

Il n'est pas triste... dans une précédente note je vous disais qu'on devait s'y sentir bien...

Non, ne ne suis pas morbide... cet endroit est paisible, rassurant !

Je ne saurais même pas dire pourquoi j'ai éprouvé ce sentiment !

Bizarre ? non, c'est comme ça, un point c'est tout.

Pour tout vous dire.... ce soir je n'ai rien à dire !

J'aurais à dire, mais comme je suis de mauvais poil, j'aime   mieux me taire.  Venir ici pour râler c'est négatif. Mon blog est un lieu de détente, de partage etc... mais pas une poubelle !

En cadeau une petite photo... ça meuble !

Bises à toutes et tous..

Demain est un autre jour !!!

J'ouvre yahoo ce matin... première nouvelle...

Gandhi son voeu d'abstinence contesté
Bientôt en librairie, la vie sexuelle de Gandhi, l'icône qui prônait la chasteté.

Ma réaction immédiate, j'ai parlé seule devant l'écran :

ILS FONT CHIER....

La seconde, le nez dans mon bol de thé... "elles ont eu de la chance celles qui ont fait l'amour avec Gandhi ! J'aurais aimé être l'une d'elles"

Je laisse à chacun(e) de vous le soin de deviner ou imaginer pourquoi.

"OEIL POUR OEIL FINIRA PAR RENDRE LE MONDE AVEUGLE"

"VIS COMME SI TU DEVAIS MOURIR DEMAIN. APPRENDS COMME SI TU DEVAIS VIVRE TOUJOURS"

GANDHI

Entre nous, qu'il ait eu la joie, le bonheur, la douceur, le plaisir, la jouissance de goûter à l'amour charnel, qu'est ce que j'en ai à foutre.

Et vous, ça vous touche ?

Après une conversation sur la place que l'on donne à certains amis dans son "cercle de vie", je me suis aperçue, contrairement à ce que je pouvais laisser croire, que je n'avais ni besoin, ni envie, d'occuper la moindre place dans l'espace vital  de qui que ce soit.

Il m'apparaît que j'aurais plutôt envie et besoin exactement... du contraire.  Je sais, tout le monde a besoin d'amour, comme une éponge vivante réclame de  l'eau...

Cela m'a amenée à penser à la douleur, la souffrance que je supporte depuis la mort de ma fille. Je l'aime comme avant, pendant et... après. L'amour est intact. Ce qui est insupportable, inconcevable c'est l'immense vide  qu'elle a laissé.

Même si..... oui même si.... au fait, même si quoi ? Je l'accueille à chaque respiration qui me permet de vivre, même si aujourd'hui je vis et ne survis plus, même si nous vivons, nous retrouvons par le lien de l'écriture... même si tout ce que je sens et n'arrive pas encore à exprimer me fait aimer la vie comme je ne l'ai jamais aimée...  Tiens, c'est curieux ce que je viens d'écrire là. Elle est mon "moteur de vie". Pourquoi ? envie, besoin de lui plaire, qu'elle soit fière de sa maman... je ne sais pas ! et puis cela n'a pas vraiment d'importance.

Et si tout ce que j'entreprends actuellement m'aidait à combler le vide de son absence ?

A suivre... peut être !