22/11/2009
Finalement...
Après une conversation sur la place que l'on donne à certains amis dans son "cercle de vie", je me suis aperçue, contrairement à ce que je pouvais laisser croire, que je n'avais ni besoin, ni envie, d'occuper la moindre place dans l'espace vital de qui que ce soit.
Il m'apparaît que j'aurais plutôt envie et besoin exactement... du contraire. Je sais, tout le monde a besoin d'amour, comme une éponge vivante réclame de l'eau...
Cela m'a amenée à penser à la douleur, la souffrance que je supporte depuis la mort de ma fille. Je l'aime comme avant, pendant et... après. L'amour est intact. Ce qui est insupportable, inconcevable c'est l'immense vide qu'elle a laissé.
Même si..... oui même si.... au fait, même si quoi ? Je l'accueille à chaque respiration qui me permet de vivre, même si aujourd'hui je vis et ne survis plus, même si nous vivons, nous retrouvons par le lien de l'écriture... même si tout ce que je sens et n'arrive pas encore à exprimer me fait aimer la vie comme je ne l'ai jamais aimée... Tiens, c'est curieux ce que je viens d'écrire là. Elle est mon "moteur de vie". Pourquoi ? envie, besoin de lui plaire, qu'elle soit fière de sa maman... je ne sais pas ! et puis cela n'a pas vraiment d'importance.
Et si tout ce que j'entreprends actuellement m'aidait à combler le vide de son absence ?
A suivre... peut être !
15:25 Publié dans blog narratif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, absence, mort, silence
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