Le grand déblocage

Savez vous ce qu'est une filoute ?

Si vous me connaissiez bien, vous sauriez que c'est moi en personne !

Disant toujours la vérité... mais à sa façon !
Se montrant sous son "véritable jour", mais parfois un peu flou !
Ne dissimulant rien... ou presque !
Allant à l'essentiel... par des chemins de traverse !

Les filoutes,ne sont pas toujours simples à décoder.
Heureusement il y a des spécialistes qui connaissent bien leur langage
et les voies qu'elles empruntent pour se faire entendre.

Finalement il y a de l'humour mêlé à l'humeur dans le langage des
filoutes. Parfois dures, parfois tendres, parfois... parfois...

Oui, parfois qui, parfois quoi ?

Souvenez vous ! chaperon, triste, quitte la forêt ! Le bûcheron profondément
endormi, perdu dans ses rêves, a ignoré sa présence.
De retour chez elle, Chaperon enlève ses habits bleus, se jette sur son lit
et s'endort aussitôt.
Elle rêve de bois, de forêt, de clairière... d'un espace de lumière et de calme !
Cette belle image la tire de son sommeil.
Elle décide alors de retourner illico dans la forêt. Elle ne peut pas vivre dans
l'incertitude. Et si le bûcheron dormait, tout simplement. Elle n'avait pas à intervenir
dans la vie de cet homme. Si elle "s'était bourré le mou" ?
Quand même, elle se dit qu'il ne faut pas faire mentir la légende.
Aujourd'hui, elle s'habille tout en rouge. Il faut qu'elle soit telle qu'on l'imagine,
telle qu'elle a toujours été, telle qu'elle est.
On peut changer une histoire, mais on ne peut pas mentir sur soi.
D'un seul coup, comme par magie, elle se sent mieux.
Toute légère et heureuse, la voilà repartie vers son destin !
Comme par hasard (existe t il ?) elle retrouve son chemin sans même le
chercher. Ses pas la mènent directement...... à la maison du bûcheron.
Il est là assis devant sa porte, son chat roux ronronnant à ses pieds.
Il l'accueille avec un grand sourire, heureux de la revoir, un peu comme s'il l'attendait,
on dirait presque qu'elle lui avait manqué.
Elle oublie l'épisode du "grand sommeil"
Chaperon retrouve très vite le sourire et la sérénité !
Et entre eux, tout recommence comme avant.
Pour être plus précis... pas comme avant, mais mieux qu'avant !

Le bûcheron est plus détendu que par le passé.
Chaperon est attentive.
Elle comprend mieux ce qu'il veut lui faire entendre.
Il est moins abstrait ! moins mystérieux.

Deux personnes se retrouvent face à face, côte à côte !
Ce ne sont plus des images, des histoires ou des contes !
Ils sont vrais ! ils existent !
Ainsi se termine (pour le moment) La vraie vie du Chaperon !
Un petit secret : c'est une "histoire sans fin"... qui se terminera un jour !

Aimez vous les surprises ?
Attention ! pas les mauvaises !
Et pourquoi un même mot pour ce qui peut être aussi bon que mauvais ?
Idem pour "nouvelle" !
Les bonnes nouvelles vont vite... c'est faux, archi faux !
Ce qui voudait dire que les mauvaises vont lentement ?
Baliverne tous ces trucs !
Tiens "baliverne" voilà un mot que j'aime bien.

Le plaisir d'écrire est augmenté par le choix du mot le plus proche de l'idée
à exprimer !
Ceux cachés au fond de notre mémoire, ceux que l'on découvre au détour d'une
lecture...
Un mot reste un mot. Quelle banalité.
Et pourtant la façon de le placer dans une phrase, le glisser, le mettre entre
guillemets, en majuscules...
Il y a maintes façons d'utiliser un mot pour se faire entendre, comprendre !
Prenons par exemple "merde"... parfois gros mot, ou porteur de chance, de surprise !

Ah que de mots inutiles parfois !

Je vais repartir pour une "seconde saison".

La thérapie narrative est une "oeuvre" commune, spécialement cette expérience !
Je choisis le mot "oeuvre" plutôt que "travail" parce qu'il évoque une notion de "construction".
L'écrit est un immense espace de liberté d'expression.
Le "live" indispensable n'a pas cette force ! il est pourtant un complément obligatoire.

Pas grand chose à écrire...
Pas tout à fait vrai ! toujours quelque chose à écrire, mais aujourd'hui pas envie.
Dans le sud il fait trop beau pour rester plantée devant un ordi... même un beau Mac !
Ni devant un beau mec... ah pour jouer avec les mots quelles conneries on arrive à
inventer !

A je ne sais pas quand.