20/10/2009
Peut être ou sûrement ?
"Enfin, en ce qui concerne le voyage d'écriture je pense que cela t'aiderait peut-être de vivre avec l'idée que tu n'écriras peut-être jamais l'oeuvre que tu portes en toi, et que ce n'est peut-être pas très grave."
Vous qui passez par là et qui lisez cette phrase : est ce un conseil, une suggestion, une idée lancée en l'air ?
Mon avis : Docteur, je crois que vous vous foutez le doigt dans l'oeil. C'est grave, très grave... m'aider à vivre dites vous ? et si c'était le contraire, m'enlever l'envie de vivre ? m'inciter à me retirer dans ma tour d'ivoire ? retourner dans une semi-mort, un sommeil profond et confortable ?
Finalement pourquoi se casser le cul à vouloir à tout prix faire ce dont on est incapable, c'est si bien dit dans cette petite phrase, à propos, est-elle amicale ou assassine ?
Le miroir dans lequel on a voulu que je me regarde n'était-il pas un miroir aux alouettes ? j'aurais eu une vision totalement déformée, fausse... de mes capacités ?
Vous n'auriez pas un mouchoir à me passer ?
14:29 Publié dans blog narratif | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : résistance, résignation, doute
Commentaires
Non pas de mouchoir mais un grand sourire! Ecrire est viscéral, anarchique et vital, ça n'a nul besoin d'être cautionné! Laissez les maladroits sur le côté pour écouter ce que vous, vous avez envie d'être et de faire!
Et c'est tout !
Écrit par : Colette | 20/10/2009
C'est vrai... viscéral. Les mots viennent souvent des tripes, de cette antre que nous portons en nous !
Anarchique, vrai aussi. Philippe Soupault avait aimé mon écriture spontanée "continuez ! c'est pour ça qu'on était là" (non je ne vous snobe pas... son gendre était le parrain de ma fille aînée).
@ toi là-haut ! qui a dit que je portais une oeuvre en moi? Je ressens un énorme désir, besoin, d'écrire, c'est tout !
Écrit par : Françoise | 20/10/2009
Cela a peut-être quelque chose à voir avec le lâcher-prise...
Écrit par : Peter White | 21/10/2009
Le lâcher prise est une conception très asiatique et se conçoit oui pour que l’esprit vidé de ses tensions accède à une forme de sérénité lui permettant de repartir sur d’autres bases. J’ose une image peut-être crue, mais le désir d’écrire s’apparente au désir de grossesse, qui parfois lorsqu’il est trop envahissant trop prégnant génère son contraire….alors je crois comprendre la suggestion…mais entend aussi le cri vital de Françoise et les doutes que certains mots suscitent en elle et là, cale relève d’une autre chose. Lâcher prise, peut–être mais sans perdre sa confiance dans ce que l’on est….comme dit Nietzsche, deviens de ce que tu es….
Écrit par : Colette | 21/10/2009
Du mal à t'imaginer en manchote...
Et puis ton site m'évite de te demander tous les mercredi, jeudi, samedi, dimanche si tu vas bien ; pour les autres jours y a "à nos claviers"
Alors sors pas des rails !
Écrit par : éric sauvat | 21/10/2009
No comment ! merci à vous.
Écrit par : Françoise | 21/10/2009
Comme pour confirmer ce que je t'ai dit, ma fille Fabienne profite de mon SYRO-WRITE de la semaine pour me donner des nouvelles, après un mois de mutisme...
A+ sur à nos clavier ton organe ou orgasme va bien m'inspirer qqchose !
Écrit par : éric sauvat | 23/10/2009
Au risque de te décevoir ni organe, ni orgasme... simplement quelques livres et de bonnes lunettes pour trouver et proposer la citation imposée... Vite "à ton clavier..." te lire est toujours un bonheur et une belle surprise !
Écrit par : Françoise | 23/10/2009
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