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02/04/2009

Une belle traversée !

Cap de Creus.jpg

Il était une fois une personne qui survivait dans un univers qui ne lui convenait plus.
Elle imaginait qu'il en existait un autre... là bas, de l'autre côté du fleuve de la vie... mais seule elle ne pouvait y accéder.
Elle avait entendu dire qu'un passeur pourrait l'aider. Elle l'a cherché... et l'a rencontré.
Pendant toute la traversée ils ont beaucoup parlé. Elle, racontant des histoires, lui, à l'écoute, posant des questions, sans doute les bonnes ! Ainsi le passeur a pu l'aider à franchir ce grand pas, d'une rive à l'autre, pour découvrir cet autre univers tellement proche : il était tout simplement en elle,
Plus besoin de passeur ! cette traversée lui a permis de devenir son propre guide. Etre auteure de sa vie.

Commentaires

Belle pensée, belle prose, belle image...
Mais il faut une main étrangère, un passeur, pour trouver ce monde intérieur ; fût-il en nous.
Sinon l'on tourne en rond.
Et une fois qu'une l'a trouvé ne foutons pas le passeur à la baille, qui sait s'il ne pourra pas resservir.

Écrit par : éric sauvat | 02/04/2009

Pourtant ne l'as tu pas critiqué mon passeur/thérapeute narratif ???? Rassure toi il sait nager le passeur... et pas question de le jeter à la baille, ne vaudrait il pas mieux m'en faire un allié, voire un ami....

Écrit par : Françoise | 02/04/2009

Il était une fois un passeur. Son métier consistait à accompagner les voyageurs vers les contrées qu'ils imaginaient. Il vivait pieds nus et mains nues, avec juste une façon de poser son regard sur les histoires, en sachant que les histoires sont toujours vraies, car ce sont elles qui fabriquent la vie vivante. Ce passeur voyait partir ses clients vers la suite de leur voyage, après les avoir accompagnés pendant quelque temps. Il ressentait un mélange de fierté et de nostalgie. Il aimait voir s'éloigner, la tête droite et d'une démarche dansante, ceux qu'il avait vus courbés et les yeux pleins de clous.
Et en même temps, chaque départ était un retour vers lui-même. Vers son métier d'artisan sans outils, sa tête levée vers le ciel en un point d'interrogation majeur, vers sa musique intérieure que chaque voyageur avait enrichie de ses harmoniques particulières.
Certains voyageurs lui enseignaient le courage, la dignité, la liberté intérieure, l'art de faire du trapèze volant pour détourner le regard de ses sanglots.
De certains voyageurs, il avait l'impression d'avoir plus appris que donné. C'était un honneur pour lui d'avoir partagé leurs histoires. Un honneur et un bonheur.

Écrit par : Peter White | 02/04/2009

Si vous croisez un passeur vivant pieds nus et mains nues, si son regard vient se poser sur vos histoires, surtout ne le laissez pas "passer" ! Il peut vous accompagner en des lieux que vous ne soupçonnez même pas ! En vous même...
Pas toujours facile de le quitter ! Ne vous inquiétez pas, ce qu'il vous a donné vous permettra de continuer la route en solitaire.
La vie serait elle une longue histoire sans fin ?

Écrit par : Françoise | 02/04/2009

Ne vous fatiguez pas, nous sommes tous des passeurs! J'ai un ami qui est un vrai passeur. Il vous invite à prendre un verre, puis un autre et il vous fait passer de la sobriété à l'alcoolisme.
Il n'aime pas boire seul. Il fait même boire sa femme et, lorsqu'elle est ivre il la traite d'alcoolique et il l'envoie en cure de désintoxication. Il faut qu'elle tienne encore un peu, car lui est une vraie force de la nature et, si elle part avant lui, il faudra en trouver une autre. Pas simple, les filles deviennent méfiantes. Elles ne boivent pas avec n'importe qui, même si le passeur est une vraie armoire à glace et possède un portefeuille bien rempli.
Oui, à par lui je connais bien des "passeurs" les profs par exemple sont des passeurs potentiels, et ils passent la plupart du temps. N'importe quoi et n'importe qui ! Le plus souvent des gens qui veulent juste rigoler un peu, voir si le passage chatouille et si on peut éventuellement revenir. Ce serait bien si on pouvait reparler de la fameuse lumière, au bout du tunnel !
Mais qu'est ce que je raconte moi! N'importe quoi !

Bises !

Ps: Mon bouquin est terminé. Suzy corrige les fautes d'orthographes et il part à l'imprimeur. Je vous tiens au courant.

Écrit par : goshein | 02/04/2009

Très cher Francis
Il y a là certainement une petite confusion entre votre définition du mot passeur et la mienne.
Peter White est ce passeur magique, mon thérapeute narratif, que j'ai eu la chance de rencontrer. La funambule a mis pied à terre définitivement.(vous n'avez pas oublié cette histoire sans doute)
Sans son aide elle serait encore là haut à lutter entre vie et mort. La VIE a définitivement gagné.
Enchantée pour votre livre, je n'étais pas même au courant que vous en écriviez un ! Good luck !

Écrit par : Françoise | 02/04/2009

Superbe texte, chère Françoise. Vraiment vous avec une plume. Continuez ! J'aime bien l'image du passeur. Il y a des êtres humainsz, j'en connais, qui sont ces passeurs, et nous aident à traverser le grand fleuve des douleurs, pour nous faire aborder aux rives de la vie. Le fleuve est toujours là. Nous pouvons le voir couler vers la mer. Mais nous l'avons traversé.

Philippe

Écrit par : philipe poindron | 03/04/2009

Philippe, rendons au passeur ce qui est au... passeur. L'image n'est pas de moi, mais de Pierre, le passeur en personne !!! Oui, en nous retournant, nous voyons que le fleuve est toujours là, immuable... c'est nous qui changeons,
qui avons un autre regard sur lui.
Une plume ? comme la plume au vent... un jour ça va... un autre ça vient.... un autre encore tout s'envole et pffffffft rien sous la plume ! ainsi va la Vie !

Écrit par : Françoise | 03/04/2009

nous avons tous un univers particulier en nous mais parfois nous en égarons les clés comme nos lunettes que l'on a posées on ne sait où !

PS je suis allé à Elne avec des amis et je n'ai donc pas eu l'occasion de te faire signe . Je te recommande de visiter le musée E Terrus . Nos n'avons pas pu visiter la cathédrale car il y avait une messe mais je pense qu'elle doit être intéressante

Écrit par : ulysse | 03/04/2009

Merci Ulysse pour cette métaphore... oui il nous arrive d'égarer nos lunettes au point parfois de ne pas les voir... même si nous les avons sur le bout du nez.
Maintenant je serai vigilante... espérant ne pas perdre une miette de vie... ni les clés bien sûr !
Si je peux visiter la cathédrale j'essaierai de t'envoyer des photos.

Écrit par : Françoise | 03/04/2009

J'aime votre image du guide intérieur rencontré lors d'une traversée en compagnie d'un "passeur".
Ainsi le "grand déblocage" était peut-être une histoire de passage…
Et la "rédactrice free lance" devient "auteure libre"…
Aujourd'hui il y a dans vos billets une musique qui me semble sereine.
Bons voyages en ces terres sereines
André

Écrit par : André | 03/04/2009

Vous avez le don de m'émouvoir ! J'ai fait de belles rencontres pendant cette traversée.
Une bonne compagnie pour ces voyages en terres sereines... que je ne manquerais pas de faire.
Merci André.

Écrit par : Françoise | 03/04/2009

Le passeur, on l'accueille, il nous accompagne et un jour il peut disparaitre....
ce jour là, on sera sur l'autre rive...
on sera autre....
peut-être passeur à notre tour...
pas pour imiter, pour juste être une lumière, celle que l'on est, en offrande pour d'autres..

Si on souhaite le conserver encore un peu c'est qu'on est encore sur le guêt..

"L'arc en ciel,
Sept couleurs dans l'osmose de l'eau et du soleil,
Les pleurs et les rires,
Les peines et les joies,
Arc en ciel révélation d'une vie,
Passage de la rivière entre la rive des habitudes et celle de l'inconnu,
L'inconnu qui attire,
L'inconnu qui libère,
L'inconnu qui donne renaissance à la vie,
La traversée est délicate,
Combien de pierres solides pour nous recevoir,
Combien de pierres fragiles qui nous feront glisser dans les abîmes de cette eau trouble et limpide à la fois.
Notre miroir à chaque instant de la vie.
L'arc en ciel, messager de nos émotions, reflet de nos pensées, muse de notre corps.
L'arc en ciel et nos rêves en couleur.
Couleurs de l’espoir et des lendemains meilleurs.
Couleur de nos yeux…soleil de notre regard…"

Écrit par : Patricia | 02/08/2009

Une histoire....

"L’océan était calme, les tempêtes s’étaient apaisées. La terre était loin, invisible à ses yeux.
Tel un dauphin, il est apparu , surgissant de nul part, simplement un mot « indigo », un mail, un échange et la voilà guidée vers d’autres étoiles.
Tel le petit Poucet, il a déposé des petits cailloux sur son chemin pour lui montrer la lumière qui était en elle.
Elle ne savait pas où elle allait mais elle l'a suivi.
A chacune de ses questions posées, il répondait par une autre question.
Toutes ces questions entremêlées aux siennes, elle les rangeait précieusement au fond d’elle.
Le temps passe, les jours, les semaines, les mois… toujours des questions... pas de réponses.
Pourtant elle commence à sentir en elle une force nouvelle, des émotions se réveillent, des sensibilités, au travers des couleurs d’une peinture, au travers des lectures d’un livre où l’entre ligne semble se révélé, au travers des joies de se sentir plus femme.
Mais toujours cette sensation de manque et les paroles de ce nouveau compagnon de route argentin, résonnent encore en elle…
« Ce que tu cherches, c’est de savoir qui tu es, où tu vas ? Ce que tu ressens ce sont des artifices que tu te crées pour te donner l’impression que tu avances. Il est préférable d’imaginer ce que l’on regarde, que de voir.
Tu as un esprit rempli d’émotions, de parfums mais la raison qui anime tes pensées dépassent les raisons du cœur,
C’est pour cela que tu as la sensation qu’il te manque quelque chose » lui a-t-il dit.
« Cela veut-il dire que je n’avance pas en moi ? » lui a-t-elle demandé .
« Bien sur que si, parce que avancer c’est se demander. Se demander où je suis, pourquoi, chercher..
Les bons chemins arrivent après plusieurs tentatives,
Chaque personne est différente de l’autre donc chaque chemin diffère d’un autre.
Répond aux questions que je t’ai donné, toi même à la fin de ces questions tu sentiras un changement en toi, peut être pas énorme mais quelque chose se sera réveillé. Domine ton extérieur, ne te laisse pas aspirer, avec de la volonté, de la régularité et un désir d’être meilleur, tu y arriveras.
Mais songe qu’il ne s’agit pas de vie mais d’existence »

Le temps passe, les jours, les semaines, les mois… toujours des questions... pas de réponses.
Les lectures sur la sagesse, la connaissance de soi sont ses compagnons. Elle découvre SALOME, CHOPRA et les autres, les conférences de philosophie.
Les mots lus résonnent en elle , l’’interpellent, un mot sur une sensation et elle a l’impression de monter d’une note sur la gamme.
« Quelle symphonie vais-je créer ? »
Elle poursuit et se sent différente, elle cueille avec délicatesse et choisit maintenant ses espèces.

Une sensation nouvelle frémit en elle, elle sens mais ne perçoit pas encore.
Peut être un équilibre naissant entre le corps et l’esprit ?
De jour en jour, tout cela grandit en elle, tel un fœtus
Elle se colore, se fluidifie de la VIE qui est sa nourriture,
Est-ce l’invisible tapis en nous, ce graal tant espéré ?
Toujours des questions…

« Invisible, qui es tu?
Invisible, où es tu?
Invisible, comment puis-je te trouver?
Invisible, comment saurais-je que c'est toi? »

Le chemin est long mais le cœur commence à se libérer..
A se colorer, jaune comme le soleil, vert comme l’espérance de la plénitude ?
N’y a t il pas au bout de chaque chemin, un trésor à découvrir ?

« Cœur qui dicte mes mots,
Cœur qui est là pour me faire avancer, pour me familiariser avec mon MOI..
Cœur , tu me permets de me découvrir au fil du temps,
De m’accepter, de m’aimer pour mieux donner,
Et s’enrichir davantage de l’autre..
Courage d’être soi…
Courage d’affronter son MOI intérieur…. »


L’invisible prend vie…
Telle une étoffe de satin qui la drape, légère, fluide, délicate..
Elle est la même, elle peut se mouvoir de la même façon et pourtant une énergie nouvelle, sereine, calme, l’envahit
Mais il lui semble être la seule à la percevoir.
Sur le chemin qui est devenu sien, elle perçoit des silhouettes nouvelles qui l’accompagnent, d’autres qui s’éloignent derrière elle, l’invisible lui donne des ailes..
Des ailes ? elle est semblable à cette mongolfière qui rompt un à un ses cordages…
Ce ballon qui révèle ses couleurs, celles de l’arc en ciel..
L'arc en ciel, messager de nos émotions, reflet de nos pensées, muse de notre corps..
L'arc en ciel et nos rêves en couleur..
Couleurs de l’espoir et des lendemains meilleurs…

« Ouvrir son cœur, n’est-ce pas ouvrir ses yeux ?
Dévoiler son âme ?
Ouvrir les yeux, c’est recueillir un sourire, un regard
C’est percevoir les autres..
Cela nous touche,
Cela nous émerveille,
Cela nous rend lumineux,
Cela nous ressource…
Nous devenons plus vivant..
Nous devenons lumière, une force se saisit de vous….
Une force nouvelle ? non, en en gestation depuis notre naissance.. »


L’invisible, si doux à notre corps,
L’invisible, ciel étoilé de notre inconscience..
L’invisible qui prend le mot Amour, lorsque les yeux fermés nous le laissons nous surprendre,
Cet amour que l’on cherche souvent désespéramment et qui est caché au fond de nous..
Cet amour qui nous relie aux autres non pas pour les attacher mais les agrandir
Cet Amour où « recevoir » épouse « offrir » dans une danse sensuelle,
Cet Amour qui ne crée aucun manque,
Cet Amour qui nous emporte dans un monde où l’apesanteur règne..

Message d’Anne ce matin « tu rayonnes …et je rayonne aussi… »

Une image …là, à l’instant…sur ce chemin qui est devenu sien, d’autres silhouettes oubliés apparaissent…des nouvelles ?…non, des silhouettes Amour qui existent et qui l’entourent, toujours présentes même lorsque elle ne les perçoit plus…des mains tendues qu’elle saisit sans même s’en apercevoir, des épaules où il fait bon poser son corps tiraillé, une oreille pour recevoir ses mots, ses maux..
Des silhouettes qui ont ensemencé l’invisible en elle…une offrande…un don de soi sans attente en retour…un don d’amour….

Aujourd’hui, elle a fait ce petit pas en avant, elle sent les pierres solides sous ses pieds au milieu de la rivière, elle perçoit l’autre rive. La traversée n’est pas terminée, l’invisible doit maintenant se colorer davantage, prendre des senteurs nouvelles, l’ouvrir sur des chemins inédits..

« Cette forme que tu ressens n’est que silhouette mais tu sais que cette forme existe et tu sais aussi qu’avec le temps tu la poliras, elle te ferait grandir de l intérieur et de cette force tu puiseras et aidera ton propre être et tout ce qui t entoure » …message argentin

Écrit par : Patricia | 02/08/2009

Patricia. Comme l'écrit André, me voici arrivée sur des terres sereines... j'ajoute... avec l'aide d'un passeur !
L'essentiel est de s'y sentir bien...
Un voyage est terminé, un autre commence !

Écrit par : Françoise | 02/08/2009

oui, Francoise...un autre voyage commence

Écrit par : Patricia | 02/08/2009

Les commentaires sont fermés.