Le grand déblocage

Hier, avec ma fille adorée,

nous avons "coursé" en Espagne.

C'est tout près de chez nous.

L'essence est moins chère,

le tabac pour mon gendre, également

et, en général, la bouffe est d'un

très bon "rapport qualité/prix".

Comme nous avons musardé, traînaillé, 

l'heure du déjeuner est vite arrivée.

Nous voilà parties à Empuriabrava

envahie de touristes en été,

et de retraités en hiver.

Installées au soleil, à la terrasse d'une gargotte,

 dans son plus bel espagnol

ma fille dit à la charmante grosse blonde

qui nous accueille 

"Queremos comer algo"..."Hé ? que ?'"

Elle ne comprenait pas, parce qu'elle était

allemande, comme la plupart des "hivernants"

Pas racistes, mais agacés quand même, 

nous prenons la direction de

Santa Margarita, à qq kilomètres de là,

Nous repérons un bar à "tapas"...

Bien nous en a pris... Nous avons dégusté

chacune un excellent sandwich, bu une bière

fraîche et légère, et découvert

"las patatas olotines"... un délice.

Le tout pour 9€50, dans un cadre chaleureux.     

Ce lieu charmant s'appelle

"Bar Simona".

Je vous le conseille vivement.

Une petite fille, que je ne nommerai pas

par respect pour elle... 

étudie Molière.

Sa mère lui demande de lui citer

une des ses oeuvres :

"heu.... les Fourberies d'Escapin"...

Rires évidemment !

 Ladite maman m'avoue alors

"quand j'avais son âge je croyais que

c'était :

"Le médecin mal réduit"...

Je lui demande si elle va le dire à sa fille

"Oui... quand elle sera adulte".

La même maman alors âgée de 10 ans

était persuadée qu'on disait

"un chamoine"... ben oui c'était un religieux !

et que les habitants de l'Ukaine s'appellaient 

des "Nukréniens"

Ben faut bien faire la liaison...

Un Ukrainien... des Nukrainiens

Quand à ma plus jeune fille, 

vers 4 ans environ, elle m'a déclaré

"moi je le connais bien Schuvert"

J'adore ces petits mots dont il ne faut

pas se moquer. 

Ils sont gravés dans mes souvenirs comme

de grands éclats de rire,

des instants de tendresse....

Le meilleur tombeau des morts

c’est le cœur des vivants.

Victor Hugo

 Tant que nous les portons dans notre coeur,

que nous en parlons,

nos "invisibles"

demeurent visibles.

 

 

 

 

 

 

Mumon Rôshi est né en 1900 dans un

petit village de montagne du Japon.

Il meurt en 1988.

 

Le reste de sa biographie, si cela vous intéresse, vous la trouverez

aussi bien que moi via Google.

Vous n’avez besoin ni d’encens,

ni de prière,

ni d’invocation du nom de Bouddha,

ni de confession

ni d’écritures saintes.

Asseyez vous et méditez.

Du même auteur : 

Se connaître soi-même,

c'est s'oublier.

S'oublier soi-même,

c'est s'ouvrir à toutes choses.

Maître Dogen