Le grand déblocage

Une image de l'amour parfait !

Hier matin, en allant chez l'optalmo, je suis passée à côté de ce champ

J'y suis retournée l'après midi, et voilà...

j'avais envie de partager ces milliers de fleurs avec vous

Point de bluets hélas ? 

et de vous offrir ce "gentil coquelicot mesdames;

gentil coquelicot messieurs"

 C'est une fleur qui 

"dit quelque chose,

mais pour aimer les coquelicots....."

à vous la suite.....

Hier, siestant sur le balcon, j'entends une maman qui gronde sa petite fille...

Peu de temps après, je sors et vois la petite puce, accroupie dans l'herbe... en larmes...

Des larmes "grosses comme des amandes"... Je lui demande alors la raison de sa tristesse; entre deux sanglots elle arrive à me dire :

"Ce soir quand papa va rentrer, il va me donner une fessée noire"

Bêtement, je lui réponds qu'à travers le pantalon, ça ne doit pas faire trop mal...

"Mais, il enlève le pantalon, ça fait mal, et après on peut plus s'asseoir" dit elle dans un sanglot qui me fend le coeur...

Je la crois, mais suis quand même étonnée, connaissant ses parents tendres et aimants, limite gaga devant leurs enfants....

"Mais, lui dis je, à l'école tu peux t'asseoire"

"Fouiiiiii".

Et là je me lance dans un discours à la con, pour tenter de la rassurer... j'ai dit des trucs du genre "mais tu sais que papa et maman t'aiment très fort... etc..."  J'ai pour principe, quelle que soit mon opinion, de ne jamais aller contre les parents, et de ne donner raison ni aux uns, ni aux autres. 

Pour changer un peu de sujet, comme elle n'avait rien pour essuyer son visage, ni se moucher... je lui ai demandé comment elle allait faire :

"ben tu vas monter chez toi chercher un mouchoir et me le rapporter"... ce que j'ai fait évidemment.

Quelques minutes après, je l'ai retrouvée, toujours accroupie dans l'herbe, les yeux secs et le sourire était revenu.

Fin de l'histoire : apercevant la maman  sur son balcon surveillant ses petits chéris, je l'interpelle  "alors c'est quoi cette fessée noire... ?"  "en riant elle me répond : "pas de souci, quand mon mari rentrera, les enfants dormiront..."

Entre nous, connaissant les parents,   l'admiration et l'amour qu'ils ont pour leurs deux enfants, je ne m'inquiétais pas trop pour le derrière de ma  copine !

Quand même elle a eu une sacrée trouille ma petite chérie !   

L'ennui prépare l'émerveillement, 

comme on déploie une nappe blanche sur la table,

les jours de fête

Christian Bobin

extrait de ressusciter

Pourquoi ne pas vous amuser à écrire un petit texte en y incluant cette citation.

Je vais essayer... plus tard !