20/02/2012
no comment !
- France, mère des arts, des armes et des lois,
- Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
- Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
- Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.
Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.
Joachim DU BELLAY (1522-1560)
Le pire du troupeau ? celui qui à Marseille a utilisé son nom !Si vous savez combien de fois, merci de me rappeler,
14:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
moi qui vis à quelques encablures (du petit Liré, pas du Tibre latin !!!) j'adore la poésie de Joachim du Bellay, évidemment.
Quant à ta question, je ne peux y répondre car je ne peux plus le supporter à la télé, le Zébulon. Je me contente des résumés !!!
Salut à toi Françoise.
Écrit par : arlequin | 20/02/2012
Je ne l'ai pas regardé, ni écouté... mais la radio, la presse... tout le monde en parle !
Zébulon, lui au moins, était sympathique :-)
Écrit par : Françoise | 20/02/2012
Merci Françoise pour ce rappel d'un classique parmi les classiques Quant à l'ostrogoth dont tu parles cela fait belle lurette que je ne l'écoute plus !
Écrit par : ulysse | 20/02/2012
Je connais ce poème par coeur et je l'ai appris il y a 60 ans ! Que les Français n'oublient jamais que leur patrie a été longtemps la mère des lettres, des armes et des lois. Je ne suis sûr que nous en prenions le chemin.
Écrit par : Philippe POINDRON | 23/02/2012
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