31/01/2012
je ne regarde plus la télé !
Depuis près de quatre ans maintenant
je ne regarde plus la télé
sauf si je sais qu'il y aura un film exceptionnel
ou un programme méritant le détour.
Hélas, ma fille, qui vient déjeuner chez moi
deux jours par semaine,
aime s'abrutir devant les infos...
Aujourd'hui, la nouvelle la plus importante
qui a occupé les 12 premières minutes du journal
LE MAUVAIS TEMPS
On a vu des gamins jouer dans la neige,
deux messieurs n'étant pas allés au boulot...
Pouvez vous me dire qui ça intéresse,
à part leur famille ?
De la Syrie, pas un mot, du Niger non plus,
ni du reste du monde...
Un sujet sur les élections, sans mentionner
le dernier sondage de Sénat.fr qui
n'est pas favorable au président sortant,
attention pas pour le futur candidat de l'UMP
ne pas mélanger torchons et serviettes...
Ah ! j'oubliais Dassault a enfin réussi
à vendre des rafales à l'Inde
Mais, peut être que, après les élections,
ce contrat qui tombe à pic...
sera annulé.
Ce ne sera pas la première fois que ce genre
d'aventure se produit....
à suivre :-))
16:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
30/01/2012
amour éternel !
Marina Tsvetaieva
(1892 - 1941)
ON N'A JAMAIS EU UN ENFANT,
ON L'A TOUJOURS.
Marina Tsvetaieva est une poète russe née à Moscou en 1892.On a dit qu'elle était l'une des quatre plus grands poètes russes du 20e siècle,parmi Anna Akhmatova, Osip Mandelstam et Boris Pasternak. Aussi, Rainer-Maria Rilke a su discerner dans ce poète isolé et mal connu l'une des toutes premières voix de notre époque.
Pasternak la décrit comme suit : «Tsvetaieva était une femme à l'âme virile, active, décidée, conquérante, indomptable. Dans sa vie comme dans son oeuvre, elle s'élançait impétueusement, avidement, vers le définif et le déterminé; elle alla très loin dans cette voie, et y dépassa tout le monde.. Elle a écrit une grande quantité de choses inconnues chez nous, des oeuvres immenses et pleines de fougues».
(extrait de Anthologie de la poésie russe, nfr, Poésie/Gallimard, éd. 1993).
15:44 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)
29/01/2012
merci qui ???
F B I
=
Fausse
Bonne
Idée
Combien en a t il en réserve ?
T V A
=
Tout
Va
Augmenter
=========
Celle là, c'est la dernière en date...
suite et fin ?
17:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)
28/01/2012
Massacres en série, massacres en Syrie.
article paru dans Le Monde
des 27/28 janvier 2012
HOMS ENVOYÉ SPÉCIAL - Voici le récit du photojournaliste Mani, présent à Homs le jour du massacre du 26 janvier :
"A 16 h 30, Abou Bilal, un opposant syrien me fait part de l'appel téléphonique qu'il vient de recevoir : un massacre a eu lieu dans le quartier de Nasihine. On parle de 12 personnes dont plusieurs enfants exécutés dans leur maison. Je viens tout juste de rentrer après une journée éprouvante dans une petite structure médicale de fortune installée dans un quartier contrôlé par l'opposition, débordée par l'afflux de blessés graves et de morts, tous civils, victimes des snipers loyalistes et de bombardements. Une heure et demi après la nouvelle du massacre, à 18 heures, une première vidéo est mise en ligne sur YouTube qui montre les corps de la famille assassinée.
Des tirs de snipers ne cessent de claquer dans les alentours. On entend des tirs nourris de mitrailleuses, ainsi que plusieurs explosions venant des positions des forces du régime. La nuit est tombée et plusieurs groupes de soldats de l'Armée libre de Syrie (ALS) partent dans des véhicules banalisés pour contre-attaquer. Le groupe des opposants chargés de l'information sont rivés à leurs ordinateurs pour transmettre tous les documents récoltés dans la journée.
Il est 19 heures lorsque j'aperçois un responsable de l'ALS, Abou Layl. Il propose de me conduire au centre de santé où ont été transportées les victimes du massacre. Quatre opposants, dont trois soldats de l'ALS, se joignent à nous. Nous grimpons à bord d'une voiture qui parcourt à grande vitesse des ruelles obscures. Nous éteignons tous les feux du véhicule dès que nous nous approchons d'un barrage tenu par les forces loyalistes. J'apostrophe un soldat qui continue de consulter l'écran lumineux de son portable. Aucune lumière ne doit nous trahir. Un des soldats à l'avant de la voiture masque de sa main la montre lumineuse du tableau de bord tandis que nous traversons une première avenue dangereuse : l'avenue Wadi, rebaptisée "Charia Al-Maout", "avenue de la mort". Plié en deux sur mon siège, j'entends les prières psalmodiées par mon voisin de gauche. A peine arrivé de l'autre côté de l'avenue, on entend le claquement d'une balle qui nous était destinée.
Le conducteur rallume les codes et poursuit sa route en zigzaguant dans les ruelles. Quelques centaines de mètres plus loin, on éteint à nouveau tous les feux. Abou Layl demande au conducteur de ralentir car dans le noir complet, nous risquons l'accident. Nous empruntons une nouvelle avenue dangereuse, puis nous bifurquons. Obscurité, lumière, à droite, à gauche, tout droit, nous arrivons enfin au centre de santé de Karam Al-Zaitoun. Là, dans la cour, une foule entoure les cadavres de la famille suppliciée : cinq corps d'enfants en bas âge sont alignés entre le cadavre de leur père et celui de cinq femmes de la famille. Une petite fille a la moitié du crâne emportée, vraisemblablement par un tir à bout portant. Un petit garçon a aussi pris une balle derrière la tête et la balle est sortie par l'orbite gauche. Un infirmier desserre les linceuls de trois enfants pour me montrer leurs gorges tranchées. Je photographie les corps.
J'entre ensuite dans la salle des soins et on me conduit auprès des deux seuls enfants qui ont survécu au massacre. Ali, trois ans, tremble et gémit d'effroi. Ghazal, une petite fille de quatre mois, cesse de pleurer quand on l'embrasse. Elle a survécu avec une balle dans la jambe.
Un voisin du bâtiment où vivait la famille, un homme âgé d'une soixantaine d'années, raconte. Lorsque les habitants de ce quartier ont compris qu'un massacre était en cours dans la rue Al-Ansar. Trois d'entre eux, dont le narrateur, ont décidé de rejoindre la maison visée en perçant des trous dans les murs des maisons contiguës. Il assure avoir pu voir, à travers des ouvertures pratiquées dans les murs, le massacre des enfants. Il déclare que les assaillants étaient sept hommes en uniforme militaire, appartenant aux forces loyalistes. Il affirme enfin que ces hommes ont pu quitter les lieux couverts par des tirs nourris provenant de positions de l'armée avant de monter dans un véhicule blindé et de disparaître.
Les onze personnes tuées appartenaient à la famille Bahadour, installée dans deux appartements voisins. Deux autres membres de cette famille ont échappé au massacre car ils étaient absents au moment du drame. La rue Al-Ansar, théâtre de la tuerie, est un lieu où cohabite une population mixte d'alaouites - une dissidence du chiisme dont est issue la famille du président Bachar Al-Assad - et de sunnites. Les alaouites sont majoritaires et la zone, tenue par les barrages du régime, se trouve à proximité du quartier Zahra, peuplé d'alaouites, acquis au régime. Le sexagénaire assure que des menaces ont été proférées contre les sunnites de la rue pour qu'ils quittent les lieux, et qu'ils sont pris pour cible aux barrages pour les terroriser et provoquer leur exode.
Sur le chemin du retour, nous avons failli percuter une voiture dans un virage alors que nous circulions à nouveau tous feux éteints. Enfin, au passage de la dernière avenue contrôlée par les forces loyalistes, un tireur embusqué a tiré une dernière fois sur notre véhicule."
Mani
17:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2012
retomber en enfance ?
Au Touquet dans les bras de ma
Maman
Vieillir serait "retomber en enfance"...
J'accepte à condition de ne faire "retomber" que
les bons côtés.
Je ne veux pas redevenir dépendante, ce qui est la
pire "condition" de l'enfance.
Retrouver "l'innocence" : OK
Qu'aurais je perdu d'autre que mon physique ?
et vous ??? vous en êtes où sur le chemin de l'âge ?
16:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)