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20/07/2011

C'est tellement juste.

«Tu meurs à quarante-quatre ans, c'est jeune. Aurais-tu vécu mille ans, j'aurais dit la même chose : tu avais la jeunesse en toi, pour toi. Ce que j'appelle jeune, c'est vie, vie absolue, vie confondue de désespoir, d'amour et de gaieté. Désespoir, amour, gaieté. Qui a ces trois roses enfoncées dans le cœur a la jeunesse pour lui, en lui, avec lui. Je t'ai toujours perçue avec ces trois roses, cachées, oh si peu, dessous ta vraie douceur.»
Christian Bobin.

La Plus vive

- Folio -



12:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Qu'il est beau et juste ce texte tant il est vrai que l'on peut être à la fois gai et désespéré.

Écrit par : ulysse | 20/07/2011

Christian Bobin écrit de si belles "choses"... Quel que soit le livre je ne suis jamais déçue... au contraire, je suis à chaque fois sous le charme.
Sensible, tendre, joyeux aussi. Il a "tout pour plaire".

Écrit par : Françoise | 21/07/2011

Les commentaires sont fermés.