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20/07/2009

Dérouler la pelote...

Aujourd'hui, sur l'atelier d'écriture, il fallait pondre une petite histoire en utilisant, dans l'ordre ces trois mots - guère - intrus - sournois - Guère devant être placé le premier...  C'est vrai en m'installant devant l'écran je n'avais aucune idée de ce que je pourrais inventer.

Voilà le résultat (pas génial OK. Ne dit on pas "nécessité fait loi".. alors quand faut y aller....... J'oubliais, l'exercice s'appelle "la chiourme"...

Où nous emmènent trois petits mots ?

Guère d'inspiration en ce beau matin de juillet. Curieuse sonorité, "chiourme" ce petit mot qui résonne en moi! Il s'est installé en intrus un jour de septembre 2008. Je ne croyais pas, à l'époque, qu'il s'y incrusterait si fort.
Il en est de même avec certaines personnes que l'on croise par ci, par là, au hasard (qui n'existe pas) de certaines conversations. Quelques idées ou mots sournois glissés au fil des échanges nous accrochent... Il ne faut pas se laisser prendre à trop vite à ce qui ne devrait être qu'un jeu finalement.
Il arrive qu'on se trompe de chemin et le fil de la conversation qui semblait si intime, amicale, fort... ce fil se coupe sans laisser de trace !

En revanche, d'autres conversations tissent des liens indéfectibles, celles qui nous apportent un éclairage sur nous même. Elles nous aident à nous découvrir, nous re-trouver telle nous ne savions même pas que nous étions.
C'est un peu comme une révélation. Nous rencontrons alors d'autres personnes; avec elles nous sommes "en phase", nous parlons le même langage, nous évoluons sur le même terrain, dans un même monde.
C'est alors que nous nous sentons appartenir à un cercle que je nommerai "CLUB DE VIE" ou chacun est SUJET ET NON OBJET, en toute liberté, objectivité... amitié.

11:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : les mots

Commentaires

Le "club de vie" est une notion développée par Michael White et il en parle dans son livre posthume, "Cartes des pratiques Narratives", paru la semaine dernière en traduction française (douloureuse) chez Satas (éditeur Belge). C'est une métaphore extrêmement puisante qui change la vision des relations que nous entretenons avec els êtres proches, vivants, morts ou imaginaires et l'influence qu'ils ont sur nos vies et sur la construction de notre identité.

Écrit par : Peter White | 20/07/2009

Merci Peter... C'est bien ce même "Club de Vie" que j'évoque ici... puisque c'est toi, le premier, qui m'a permis d'y adhérer.

Écrit par : Françoise | 20/07/2009

J'apprends des choses...

Mais dis-moi : de quel atelier d'écriture s'agit-il ? Je suis très intéressé.

PS : Merci pour tes visites qui font toujours plaisir !

Écrit par : Dan | 20/07/2009

Dan merci à toi aussi...
@ Francis... La grande oeuvre... j'y travaille ! mais affirmer qu'elle sera grande, c'est une autre histoire.
Merci de vos bonnes questions et de votre visite !

Écrit par : Françoise | 20/07/2009

J'aime infiniment ce texte. La vie ne vaut d'être vécu qu'en relation avec les autres, nos frères en humanité. Il faut plaindre ceux qui du haut de leur tour jettent un regard dédaigneux et assuré sur un monde qu'il croit connaître. De cette hauteur, où l'air est si raréfié qu'ils en oublient de respirer et de vivre, ils ne voient en réalité que du vide, le leur. Et si le but du politique était de ramener tout ce petit monde au réel, et de l'inciter à créer du lien social, du lien de bienveillance, du lien de compréhension (sans complaisance) entre tous les citoyens ?
Philippe

Écrit par : philippe | 21/07/2009

« Il arrive qu'on se trompe de chemin et le fil de la conversation qui semblait si intime, amicale, fort… ce fil se coupe sans laisser de trace ! »
Françoise, merci pour ces mots qui m'offrent une réponse au mystère de certaines relations qui, intenses pourtant, se coupent d'un coup d'un seul.
Et, en même temps, je ne suis pas sûr « qu'on se trompe de chemin » ici : ces rencontres sont comme un indice sur le chemin de notre vie, le miroir d'une partie de nous-même, ombre ou lumière, que nous n'assumons pas, pas encore, et que nous projetons sur l'Autre. Nous utilisons alors cet Autre comme un "objet"…

Écrit par : André | 23/07/2009

André, la petite phrase que vous commentez m'a été inspirée par des échanges interrompus brusquement... pour "cause d'agression" de l'Autre. Alors je me suis sentie "objet",
un miroir dans lequel il était confortable de projeter problèmes et autres conflits !
Beaucoup plus valorisant d'être "sujet".......

Écrit par : Françoise | 23/07/2009

Plaisir Françoise de me ballader ça et là sur votre blog, merci!

Il m'est arrivé de devoir couper net certaines relations parce que vital pour moi de m'y soustraire. Quand il y va de ma survie ou de celle de mes enfants ( lorsqu'ils étaient plus petits:), je n'hésite plus à prendre mes jambes à mon cou et à pratiquer l'évitement et les bienfaits de la fuite. Voire Eloge de la fuite de Laborit. La fuite lorsqu'elle est bien un processus conscient et volontaire n'est pas l'apanage des faibles, mais un processus archaïque de survie très efficace.
Ca me rappelle un film de Woody Allen: take the money and run!
Bon, on n'est pas obligé de prendre quoique ce soit :)

Écrit par : Béatrice | 25/07/2009

Oui, la fuite est parfois une belle victoire...
Agressée, j'ai pratiqué ce sport avec succès !
Merci pour votre commentaire reçu 15 fois :-)))))))
mais je sais que vous n'y êtes pour rien !
N'hésitez pas à revenir par ici, vos visites me font plaisir.

Écrit par : Françoise | 25/07/2009

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