18/12/2011
Enfin...
L'arbre est prêt
Cette année j'en mets partout
Bientôt les photos
à suivre...
Inquiète, je me demande
d'où me vient cette frénésie.
C'est peut être mon dernier Noël
sur terre...
Ne dit on pas le mieux
avant....
le paradis, enfin !
13:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Tu plaisantes, tu dois voir grandir tes petits enfants...
Écrit par : heure-bleue | 18/12/2011
Ils ont bien grandi les bougres, deux d'entre eux ont atteint leur taille adulte je crois... la petite dernière, il faudrait qu'elle s'allonge de quelques centimètres... Pas de souci, je n'ai pas envie de quitter ce monde, même si j'espère qu'on m'attend ailleurs.......
Écrit par : Françoise | 18/12/2011
Quelle chose désolante que ces histoires de dernier Noël, dernier réveillon, etc. C’est comme Papy Jean qui nous avait fait solennellement ses adieux (il y a six ans) comme si c’était la dernière fois qu’il se mettait un chapeau de clown et des lunettes en carton. Il nous avait dit cela sans sourcilier, entre deux sommes. Voilà une réflexion macabre qui m’avait beaucoup contrarié.
J’avais remarqué aussi avec quelle délicatesse, sous ses allures pataudes et bon-enfant, il voulait que l’on s’habitue à sa disparition. C’est à n’en pas douter, dans un but pédagogique, qu’il n’était présent que quelques heures par jours. Il passait le reste du temps dans les bras de Morphée. Il n'hésitait, pour notre accoutumance, à perdre dans un sommeil bestial, de précieuses heures de sa vie, d’inestimables moments qu’il ne retrouverait jamais. Le don qu'il nous faisait de son temps était pathétique, laissant fuir, sans l’employer, cette vie dont il lui faudrait rendre compte. Alors qu’il eût pu être levé et se bourrer de toutes ces pâtisseries et autres bonnes choses. Non, au lieu de cela, il restait de longues heures, vautré sur le canapé, l’âme sombrée dans un oubli opaque. Tous ces efforts dont il a fait preuve pour que nous nous fassions progressivement à vivre sans lui. J’avais trouvé cela très émouvant et très méritoire de la part d’un bon vivant comme lui.
S’il me disait qu’il se sent fatigué et qu’il va prendre quelques jours de vacances pour se reposer, je n’en croirais certainement pas un mot. En effet, je ne vois pas trop comment il serait capable de dormir plus qu’il ne le fait déjà, étant donné qu’il n’y a que vingt quatre heures par jour, en toutes saisons, et que, de toute façon, s’il parvenait à dormir davantage, il vaudrait tout autant pour lui d’être mort, ce qui lui économiserait de nombreux frais. Je plaisante, bien sûr, ne pouvant prendre au sérieux ces proclamations morbides chaque année au moment des fêtes...
Écrit par : Oncle Dan | 18/12/2011
Cher Oncle Dan Je viens te rassurer. Je ne passe pas mon temps à dormir pour ne pas le voir... passer. Debout de bonne heure et au lit 13 ou 14 heures après, je ne m'arrête pas, même pour une sieste. Je ne sais pas comment je me débrouille mais en une journée je n'arrive pas à faire tout ce que je voudrais... Et ne crois pas que je marche au ralenti. Mais entre la maison, les chiens à promener, les "réseaux sociaux à alimenter", le blog où je viens chaque jour...le boulot... ben oui même retraitée j'ai une vie active, je dirai même intense... disons que j'aide/accompagne des personnes en thérapie narrative. Je suis "praticienne narrative"...
Alors tu vois rien de commun avec l'ami dont tu cites l'immobilisme, l'endormissement, en un mot l'angoisse de la mort.
Disons que ce que j'ai dit fait partie du domaine de "l'humour noir".
Je ne souhaite ni mourir, ni abréger mes jours, si tu lis la première note que j'ai déposée sur mon blog le 5 juillet 2008 tu en sauras un peu plus sur mon rapport à la mort... même si ma vision a changé quelque peu.
La mort fait partie de la vie, si nous n'avons pas choisi de naître, nous ne choisissons généralement pas l'heure de notre mort, mais je crois qu'il faut l'accepter... comment faire autrement ? aurais tu une recette ?
Au moment où je t'écris, elle ne me fait pas peur, mais le moment venu je ne garantis pas que je ne serai pas la plus pétocharde de tous.
Mon seul espoir, mais comment y croire... et mieux vaut y croire alors,
est que je retrouverai ceux que j'aime et qui ont fait le voyage avant moi, à commencer par ma fille Sophie qui me manque tellement depuis ce 19 mars 96 où la mort est venue la cueillir alors qu'elle n'était restée sur cette putain de terre que 31 ans et quelques mois.
En prime, ce moment de fêtes que généralement je n'aime pas trop, cette année je l'accueille avec le sourire ! Je ne sais même pas pourquoi... en vérité je le sais, en aidant les autres je m'aide autant qu'eux. C'est un chemin à deux voies, un chemin lumineux !
Si tu as eu le courage de me lire jusqu'au bout.... bravo et merci oncle Dan . Joyeuses et excellentes fêtes pour toi et ceux que tu aimes.
Écrit par : Françoise | 19/12/2011
Me voila rassuré ! L'ami en question est mon beau-père. Tu as raison en disant qu'il angoisse. Il en devient "fatiguant" (euphémisme).
Moi, comme les autres, lorsque la mort viendra me chercher, je préfèrerais ne pas être là (woody Allen). J'entends parler pour la première fois de "praticienne narrative". Il va falloir que je me documente.
Bonne fin d'année...
Écrit par : Oncle Dan | 28/12/2011
Merci oncle Dan.
Etre praticienne c'est pratiquer... Si tu veux des renseignements, clique sur Errances Narratives en haut et à gauche... et tu peux aussi m'écrire.
Bonne année à toi... et à ton beau père :-)))
Écrit par : Françoise | 28/12/2011
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