Le grand déblocage

Grande paresse... je fais un "copier/coller"

Tout à l'heure, en famille, nous avons fait le tour du petit lac.

Surprise du jour  :  une tortue d'eau nous a salué du bout de son nez,

voir ci-dessous sa mauvaise réputation !

Elle résiste la bougresse.

Le petit lac

D’une superficie de 16 hectares, représentant 800 mètres de plage, le petit lac se prête à la pêche, d’octobre à mai.
Durant l’année scolaire, les élèves de cours élémentaire y pratiquent l’optimist, et ce sous les auspices de l’U.D.S.I.ST. (Union Départementale des Syndicats Intercommunaux Scolaires et de Transport). Profond de quelque 7 mètres, il est réservé à la baignade durant la saison estivale, une baignade que surveille une équipe de maîtres nageurs sauveteurs.
Sur ses abords aménagés, animations et guinguettes fleurissent.  
Le grand lac
Ouvert à la pêche à la carpe toute l’année, le grand lac, d’une superficie de plus de 200 hectares, enregistre une profondeur maximale de douze mètres. Sa surface se trouve à 18 mètres, en moyenne, au-dessus du niveau de la mer.
Le grand plan d’eau stocke 18 millions de mètres cubes d’eau. Relié au barrage de Vinça par le canal de Perpignan (dit « le Ruisseau de la Ville » ou « Els Canals »), il constitue un réservoir inestimable, autant pour l’arrosage des cultures localisées en contrebas de la retenue que pour les Canadairs qui y écopent, à la triste occasion de chaque incendie de forêt ou de garrigue, et en particulier lorsque la Tramontane ne permet pas l’écopage en mer, il irrigue le Golf de Saint Cyprien, permet d'écrêter les crues et constitue une réseve potentielle d'eau potable pour Perpignan et ses environs.
La carpe est indiscutablement « le fleuron de la faune piscicole ». Nos homologues belges, hollandais, britanniques, allemands la taquinent non sans convoitise. Certains spécimens, de plus de 20 kg, sont régulièrement pêchés.
Le peuplement du grand plan d’eau se compose de sandres, perches, black-bass, brochets, anguilles, tanches, gardons, rotengles, chevesnes.  
La réserve écologique

Elle s’étend sur 15 hectares et constitue un site de peuplement exceptionnel du point de vue ornithologique.

Sur l’île qu’elle dessine et cerne d’eau dormante, échassiers, canards, oiseaux de la plaine et de la mer y nidifient. Ils y ont recréé une zone sereine, classée, trésor fragile qu’il convient de respecter et de préserver et dont l’association Charles Flahaut, vigilante, a dressé un inventaire exhaustif. Grâce au concours du Groupe Ornithologique du Roussillon (G.O.R.), un observatoire a été mis en place, permettant la découverte de l’avifaune par les scolaires. Spécificité de la réserve : l’anodonte, (moule d’eau pouvant atteindre des tailles surprenantes). Point noir, récemment éradiqué : la présence de tortues d’eau – des « clémydes lépreuses » plutôt que des « cistudes de Floride » - qui, en raison de leur voracité, représentaient un péril réel pour la biocénose et menaçaient gravement de déséquilibrer l’écosystème existant.