24/09/2008
ce n'est pas de moi
Ce poème a été publié par Benjamin Franki sur un atelier d'écriture auquel je participe.
Il est tellement... tellement....
à vous de me dire maintenant tellement quoi ??? comment ???
Les virtuoses
Nous sommes des virtuoses voilà pourquoi on ose
Construire sur des déserts les rêves et les chimères
Ces vagues rageuses de vie qui font des va-et-viens
Ces nervures insolentes que l'on sent dans les reins
Nous sommes des virtuoses voilà pourquoi on pose
Des dizaines de questions aux réponses à l'envers
Et on crée des folies sur des morceaux de rien
Des milliers de barrages sur nos propres chemins
On sait si bien se perdre au milieu des dédales
Sous les colonnes de feu sous un ciel déchiré
On peut tomber, se relever, si souvent se faire mal
Impossible à comprendre ou à apprivoiser
Ceux qui veulent observer, ceux qui osent,
Savent t-ils de quoi l'on se compose?
Nous, les virtuoses
Nous sommes des virtuoses voilà pourquoi on dose
Tout juste ce qu'il faut pour ternir les lumières
Pour se tuer un peu mais sans crever demain
Et n'être qu'au début mais attendre la fin
Nous sommes des virtuoses voilà pourquoi on cause
Ces carnages qui nous font dévorer la poussière
Sans jamais hésiter je peux saisir ta main
J'aime l'aiguille de cyanure sous ton gant de satin
On sait si bien se perdre dans ce nid de couloirs
Avalé par son ombre ou l'érosion du temps
Serein jusqu'à ne plus contrôler son histoire
A se laisser porter par la force des vents
Ceux qui veulent regarder, ceux qui osent,
Voient-ils comme l'on se décompose?
Nous, les virtuoses
10:56 Publié dans blog citation | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poème, vérité, virtuosité
Commentaires
C'est un virtuose de l'écriture. J'adore ton blog, si tu veux le faire connaitre un peu, tu dois aller commenter les autres blogs. Les blogs sont si nombreux qu'on ne peut pas tous les connaitre...
Écrit par : heure-bleue | 24/09/2008
Pas trop le temps ! mais merci pour ce conseil avisé. J'irai me promener dans d'autres jardins.
Écrit par : Françoise | 24/09/2008
Les commentaires sont fermés.