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20/02/2013

Une belle aventure...

Envoyé ce matin par mon ami marocain Mourad :

Un algérien raconte  son aventure

 

J’étais en voiture, sur le chemin du retour depuis New York pour Montréal, où j’habite depuis maintenant plus de 20 ans.

 

Au poste frontière, je remettais mon passeport à la préposée à la douane, et lorsqu’elle lut: « Lieu de naissance: ALGERIE », elle me demanda:

 

- Comment va l’Algérie?

 

- Ca peut aller, lui répondis-je. Tout ce que l’on souhaite, c’est que ça continue à aller autant bien que mal…

 

- Depuis combien de temps vivez-vous au Canada?

 

- Je viens de boucler ma 20ème année.

 

- A quand remonte votre dernière visite en Algérie?

 

- C’était il y a deux ans.

 

Elle me fixa en souriant et me dit:

 

- Lequel des deux aimez-vous le plus, l’Algérie ou le Canada?

 

- La différence que je fais entre l’Algérie et le Canada, est exactement celle que je fais entre ma mère et mon épouse. Mon épouse, je l’ai choisie, je suis tombé sous son charme, je l’aime, j’en suis amoureux, mais elle ne peut en aucun cas me faire oublier ma mère.

 

Je n’ai pas choisi ma mère, mais je sais que je lui appartiens. Je ne me sens bien que dans ses bras; je ne pleure que sur son épaule.

 

Elle referma mon passeport, me fixa avec étonnement, puis me dit:

 

- On entend souvent dire que la vie est très difficile en Algérie. Comment pouvez-vous aimer autant ce pays?

 

- Vous voulez dire « ma mère »?

 

Elle sourit et dit: supposons-le.

 

- Ma mère est peut-être pauvre; elle n’a pas de quoi me payer mes soins, encore moins les honoraires du médecin, mais la tendresse de son giron quand elle m’étreint, et la chaleur de son cœur lorsque je suis dans ses bras, suffisent à me guérir.

 

-Décrivez-moi l’Algérie.

 

- Elle n’a pas la beauté blonde, mais la vue de son visage vous apaise. Elle n’a pas les yeux bleus, mais sa vue vous met en sécurité. Ses vêtements sont simples, mais elle porte dans ses plis bonté et miséricorde…

 

Elle ne se pare pas d’or et d’argent, mais elle porte à son cou un collier d’épis de blé, dont elle nourrit tout affamé. Les brigands l’ont spolié, mais elle continue de sourire.

 

Elle me remit mon passeport et dit:

 

- Je connais l’Algérie à travers les écrans de la télé, mais je n’y trouve rien de ce que vous m’avez décrit.

 

- Vous avez vu l’Algérie des cartes géographiques. Quant à moi, je parle de l’Algérie enfouie dans mes entrailles.

 

- Je souhaite que votre fidélité pour le Canada égale celle que vous ressentez pour l’Algérie… Je veux dire votre fidélité à l’épouse autant qu’à la mère.

- Entre le Canada et moi, existe un contrat auquel je dois fidélité, et je ne suis pas de ceux qui ne respectent pas leur contrat.  Et je souhaiterais que vous sachiez que cette fidélité, c’est ma mère qui me l’a enseignée….

10/02/2013

restons calme !

 

Dans la panique, tous sont perdus. Qu'un seul garde son calme et il ouvre à tous la voie de la survie.
 
Thich Nhat Hanh

 

C'est bien vu

vous ne trouvez pas ?

08/02/2013

quelques mots en passant par là

Depuis quelques jours

je n'ai pas le temps d'écrire.

Manquer de temps ne veut pas

dire ignorer ou  oublier,

les amis qui depuis plusieurs

années maintenant

sont des "fidèles".

Je vous embrasse.

A très vite.

22/01/2013

Cumuler ? :-)

On ne saurait avoir en même temps et tout à la fois l'esprit incertain et le cœur content.
 

Gordon W-Allport

Autrement dit...

"le beurre et l'argent du beurre" ?

Peut être suis je très

terre à terre ;-)

17/01/2013

Pierre Rabhi

Les vieilleries de notre grenier psychologique nous les traînons alors qu'il faudrait apprendre à s'en débarrasser.
 

Pierre Rabhi


Avant de faire le ménage

peut être faut il repérer

ces vieilleries :-)

Ce n'est ni évident, ni facile...

mais pas impossible.

Un petit coup de balai de temps en temps

ça ne peut pas faire de mal.