Le funambule 3
28/08/2008
Est ce un mirage ? Le funambule ne voit pas un écran... mais deux !
Sur l'un sa vie telle qu'il l'avait inventée, celle qu'on lui avait racontée... créée à sa place !
Et sur l'autre apparaissent des images, des histoires qui lui racontent sa "vraie vie", quel choc !
Devant l'abîme, brusquement, il a peur !
Cette vraie vie est tellement plus belle que "l'ancienne"...
Et s'il tombait maintenant, une chute mortelle !
Le pied dans le vide ? le balancier qui penche un peu trop ? perte d'équilibre ?
Pas question, pas le moment de foutre sa nouvelle vie en l'air.
Il termine sa traversée, la peur au ventre comme il ne l'a jamais eue.
Alors il redescend sur terre et se jure que plus jamais il ne remontera sur ce fil si mince et si dangereux.
Tiens, pour une fois, si le funambule était une funambule ???
à suivre ? beaucoup plus tard !
6 commentaires
J'aime bien cette histoire de deux vies, deux écrans. l'image est jolie. C'est comme si l'on pouvait suivre plusieurs chemins en même temps, comme si l'on pouvait exister dans des espaces différents, que l'on fabriquerait à la demande. Cela me fait penser aussi à cette série, le Caméléon. Se donner des personnages que l'on fait vivre à sa convenance et que l'on abandonne s'ils ne plaisent plus.
La vie c'est cela pour moi, un film, on est acteur, metteur en scène, spectateur. On paie, on s'installe et on regarde. Bien évidement il faut laisser la bobine se dévider, laisser le temps passer. On peut aussi changer, car rien n'est "pour du vrai " Se passer une autre bobine. Elle me plait bien votre histoire.
Merci Francis. Mais elle est inspirée directement des effets de ma thérapie narrative et de son évolution positive.
Vous avez su lire entre les lignes... normal !
Très, vraiment très beau!
Et pourtant quand j'ai commencé l'histoire du funambule... je ne savais pas où j'allais ! et brusquement ce matin..... merci Thierry !
Je connais des funambules qui ont peur car ils ne voient pas que leur fil n'est tendu qu'à 50 cm du sol...
;~))
Ah! oncle Dan le sage ! Mais le fil de celle là, car c'était bien une funambule, était tout là haut ! Heureusement, tout est bien qui finit... un jour !
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